09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 26 octobre 2009

Les supermarchés se mettent au solaire

Green Yellow, filiale de Casino, équipe en centrales photovoltaïques les hypermarchés. Détenue à 100 % par sa maison-mère qui lui a consenti un plan d'investissement de 200 à 300 millions d'euros, Green Yellow a équipé, depuis avril dernier, les centres du distributeur dans la Réunion avant de se lancer, en septembre, dans le sud de la France à Istres. La Corse et les autres centres au sud de la ligne Bordeaux-Lyon suivront ensuite. Le but est de parvenir à une production de 70 MW avant 2012. Ensuite, Green Yellow, qui a noué des partenariats techniques avec SMAC, du groupe Bouygues, Schneider Electric et Sunpower, proposera ses services à de sociétés extérieures au groupe.
D'autres distributeurs se lancent aussi dans le photovoltaïques, tels ll'allemand Lidl qui investira "quelques centaines de millions d'euros" dans l'installation de panneaux solaires sur ses centres logistiques. Ce dernier a déjà raccordé 30 000 m2 de panneaux sur son entrepôt de Béziers. Immo Mousquetaires songe, comme Casino, à créer une filiale solaire spéciale tandis que Auchan, Carrefour et Leclerc s'équipent peu à peu.
Les constructeurs de cellules ou toitures solaires s'adaptent : Urbasolar vient de créer un fonds d'investissement avec le Crédit agricole, doté de 130 millions d'euros. Dans la pratique, les hypermarchés louent leur toiture à un producteur d'électricité après que ce dernier l'a rénové et équipé. Ensuite, ce dernier verse un loyer, d'autant plus faible que les coûts de la rénovation et l'équipement ont été élevés.

Cette frénésie d'équipement solaire tient plu sà sa rentabilité qu'au marketing-clients ou aux obligations légales (le Grenelle de l'environnement prévoit un recul de 40 % de la consommation d'énergie dans les bâtiments d'ici 2020). Le retour sur investissement est acquis en 7 ans, dans le sud de la France du moins, la durée étant de 12 ans dans le nord. Par ailleurs, la visibilité est satisfaisante pour les opérateurs, le prix de rachat de l'électricité ainsi produite ayant été stabilisé et garanti jusqu'en 2012. Untarif intermédiaire à 0,45 euro le kW a même été créé pour les installations avec  « intégration simplifiée au bâti ».

Les commentaires sont fermés.