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vendredi, 10 juin 2016

Les ambitions RSE d'Econocom

Le spécialiste en conseil de transformation digitale des entreprises intègre la stratégie « RSE » de Responsabilité sociétale des entreprises dans ses objectifs de développement.
Pour cela, le groupe fondé par Jean-Louis Bouchard s'est doté d'un baromètre conçu à partir d'indicateurs RSE et publié deux fois par an.
Intitulée « One world for all, now! », la stratégie
Le baromètre se compose d’une douzaine d’indicateurs qui représentent les grands objectifs de sa politique RSE « One world for all, now! » 2016-2017.
Treize thématiques prioritaires ont été définies, de l'exigence à l'égard des fournisseurs au soutien à l'entreprenariat, en passant par l'aménagement des sites et la collaboration RSE avec les six plus grands clients d'Econocom.
 

jeudi, 25 juin 2015

L'actionnariat salarié contre les OPA hostiles

Et si le refus de Bouygues à l'offre de Numéricable-SFR sur sa filiale de téléphonie s'expliquait par la forte présence des salariés dans le capital de l'entreprise ?
Au départ familial puisque fondé par Francis Bouygues, le conglomérat du BTP et de téléphonie mobile a peu à peu ouvert son capital après son entrée en Bourse. La famille fondatrice détient aujourd'hui 20,9 % des actions, réunies au sein d'une holding, la SCDM. Elle n'est pas le «premier actionnaire » puisque les salariés, par le biais d'offres d'actions à prix préférentiel, ont vu leur part monter jusqu'à 23,31 % et, même, si l'on compte les droits de vote, à 30,55 %.
Près de la moitié des effectifs mondiaux de Bouygues sont actionnaires de leur société. Et ce sont eux, ou plutôt leurs représentants au conseils d'administration -4 sur 17- qui se sont montrés les plus virulents contre l'offre de Numéricable-SFR. Pour le syndicaliste Azzam Ahdab, le projet était « économiquement très dangereux » parce que son initiatieur Patrick Drahi « n'est pas endetté, il est surendetté ».
Ce n'est pas la première fois que les salariés de Bouygues se battent pour leur indépendance : en 1998 déjà, ils avaient repoussé l'offensive de Vincent Bolloré alors qu'ils ne détenaient que 6,5 % du capital à l'époque.
De telles attitudes se retrouvent dans d'autres sociétés, telle la Société générale qui, elle aussi, avait fait capoter l'offre de BNP-Paribas.

 

vendredi, 01 août 2014

Le chèque santé, une initiative prometteuse

Comment faire profiter les salariés des soins préventifs non médicamenteux mais pratiqués par des professionnels du type kinésithérapeutes, orthodontistes, ostéopathes ou thérapeutes ? Avec un chèque santé !
Le marché des titres prépayés tels les tickets restaurants ou autres chèques cadeaux s'élève en France à 24 milliards d'euros. Pourtant
Confrontés à l'absence d'une offre santé, Vincent Daffourd et Guillaume Gallois se sont donc associés pour proposer aux entreprises, collectivités, associations et comités d'entreprises un titre prépayé dématérialisé consacré exclusivement aux soins non médicamenteux.
Tout juste créée en juin dernier, leur société montpelliérenne Care Labs compte déjà 10 000 pré-inscriptions. Une initiative intéressante à l'heure où 10 millions de Français renoncent aux soins par manque de moyens.

 

 

mercredi, 11 juin 2014

Une alliance Ford et Heinz pour un moteur à tomates...

« You Say Tomato ; We Say Tom-Auto » : c'est le nouveau slogan de Ford et de Heinz Company. 
D'abord, on a envie de rire. Les chercheurs du constructeur automobile et du producteur de ketchup expérimentent l’utilisation de fibres de tomate qui serviraient aux supports de câblage et aux consoles de rangement.
Ensuite, on s'émerveille de la puissance d'imagination et de transformation du cerveau humain. Et de l'abnégation de nos grandes compagnies : « Le développement réussi d’un composite plus durable permettrait de réduire l’utilisation des matériaux pétrochimiques dans la fabrication ainsi que l’impact des véhicules sur l’environnement ».
Et puis on est content : le recyclage des peaux et graines des tomates utilisées par Heinz, n'est-ce pas là un exemple fort du concept d'économie circulaire ? Et Ford ne s'engage-t-il pas de plus en plus dans la réduction des empreintes environnementales -supports de carénage en coque de riz, tapis en coton recyclé ou mousse de soja pour les coussins ?
A la fin, on s'inquiète un peu. Un plastique durable et 100 % végétal, ça serait formidable, ne serait-ce que pour nos océans. Problème : les terres agricoles, diminuées année après année par l'urbanisation des paysages, sont de plus en plus destinées à l'industrie, automobile notamment. On se souvient du rôle de l'expansion des agro-carburants, à base de canne à sucre notamment, dans le déclenchement des émeutes de la faim en Amérique centrale en 2008. Le risque n'est pas neutre d'un détournement des terres agricoles à des vues industrielles.
Mais là, ce ne sont pas les entreprises qui sont en cause. Ce qui est nécessaire, c'est une politique exercée directement par les citoyens. On peut rêver !

jeudi, 05 juin 2014

Istatut, ou l'innovation à Bergerac

Créer un incubateur quand on habite Bergerac ? C'est possible et ça peut marcher.
Après avoir lui-même connu les difficultés des tout petits entrepreneurs et s'être trouvé confronté à une demande de 2 000 euros pour créer sa petite boîte, Akim Rezgui a décidé de créer un incubateur en ligne pour les TPE -artisans,commerçants, asso et/ou micro entreprises.
Originalité d'Istatut : la création d'entreprise s'effectue gratuitement et en ligne, et avec conseils s'il vous plaît. Plus une centrale d'achats groupés et un service dédié de conseils juridiques.
En trois ans, Istatut a soutenu la création de 20 000 entreprises environ. Alors comment payer la dizaine de collaborateurs, juristes ou développeurs ? A partir du fichiers d'entreprises soutenues, la société leur offre des services payants : aide juridique complète, commerce des annonces légales et aide au développement- affacturage, solutions de crédit...

 

 

 

vendredi, 30 mai 2014

Les salariés actionnaires, une exception française

Près d'un Français sur deux travaillant dans une entreprise cotée en Bourse en est actionnaire. 47,2 % exactement, alors que, en Europe, un quart seulement des salariés de sociétés cotées sont actionnaires. Sur 5,7 millions d'actionnaires salariés européens, 3,5 millions sont donc des Français.
Leur rôle n'est pas négligeable : selon l'étude menée par le cabinet Debory Eres, 3,7 % de la capitalisation boursière est entre les mains des salariés. Ainsi, dans les offres en cours autour des entreprises de sociétés informatiques -Sopra, Steria, Bull et Atos, le rôle des actionnaires salariés semble crucial. Ceux de Sopra et Steria se sont montrés favorables à la fusion entre leurs entreprises mais, lorsque Atos, lui-même en train de lancer une OPA sur Bull, a proposé la botte à Steria, ce dernier a refusé. La raison ? Les salariés de ce dernier, propriétaires de presque 23 % du capital de leur entreprise s'y opposent, en raison des risques en termes d'emploi que génèrerait un rapprochement avec Atos.
Ainsi, le poids des actionnaires salariés est crucial dans le cas d'offres hostiles. On se rappelle que la Société générale avait échappé à l'offre de BNPParibas grâce à la mobilisation de ses salariés. Aujourd'hui encore, l'association des salariés actionnaires d'Orange -l'ASSGO- jouit d'un rôle actif dans l'appréciation de la stratégie menée par la direction. Après l'assemblée générale de l'opérateur télécom, elle donne ainsi son opinion sur la distribution des dividendes : « Décisions qui respectent un bon équilibre entre la redistribution des bénéfices aux actionnaires, en particulier aux actionnaires salariés, et les marges de manœuvre nécessaires pour participer activement à l’inéluctable consolidation du secteur des télécommunications et maintenir un haut niveau d’investissement ».
Les salariés ont confiance dans leur management : ils achètent leurs actions majoritairement au cours d'une augmentation de capital et versent 4 520 euros en moyenne. Ils sont il est vrai grandement aidés par les entreprises qui, souvent, contribuent à la constitution de leur épargne même si le forfait social imposé en 2012 sur l'abondement, de 8 % à 20 % contre 6 % en 2011, a freiné la « générosité » de ces dernières.
Projet gouvernemental en cours
La présentation de l'étude de Debory Eres intervient un peu plus d'un mois avant la discussion au Parlement d'un nouveau dispositif pour l'épargne salariale.
Le projet du gouvernement dépasse la problématique de l'actionnariat salarié. Il s'agit d'élargir aux entreprises de moins de 50 salariés la possibilité d'offrir aux salariés des plans d'épargne en cash, qui sont en fait de la rémunération différée. Rappelons que 17 % seulement des salariés d'une entreprise de moins de 50 personnes bénéficient d'un dispositif d'épargne salariale (Plan d'épargne entreprise, Perco ou intéressement), contre 94 % de ceux travaillant dans un groupe de plus de 500 salariés et 74 % de ceux dans une entreprise de 50 à 500 salariés.
Dans ce cadre, Debory Eres est favorable à ce que les entreprises de vingt à cinquante salariés ouvrent obligatoirement des négociations pour la mise ne place d'un accord de participation ou d'intéressement dans les sociétés de 20 à 50 salariés, mais sans imposer de montant minimum. De tels plans seraient bonifiés par un crédit d'impôt de 30% sur les sommes versées pendant 3 ans.
De son côté, Stéphane Huillet, fondateur du cabinet MCR Groupe, regrette que le Conseil d'orientation de la participation ne soit pas associé à la réflexion menée par le gouvernement. Il plaide pour le retour à un forfait social de 6 % à 8 % et pour une simplification et une stabilisation des dispositifs de l'épargne.
Au vu des décisions prises ces derniers mois, on ne peut que regretter qu'il s'agira sans doute d'un voeu creux.

mardi, 20 mai 2014

Après Air liquide ou Unibail, des obligations vertes chez GDF Suez

Les 20 milliards de dollars de lancements d'obligations vertes anticipé par l’agence de notation Standard & Poor’s pour 2014 seront-ils dépassés ? On peut l'anticiper au vu du succès du « green bond » de GDF Suez confirme cette tendance. Sa demande de prêt de 2,5 milliards d'euros a été souscrite sans problème hier. C'est le premier green bond du groupe d'énergie qui servira à financer des projets d'énergie renouvelbles, éolien au Brésil et au Canada notamment.
Par « green bonds », il faut comprendre des emprunts destinés à financer des investissements à bénéfice environnemental ou réduisant la vulnérabilité des populations et de la nature aux changements environnementaux. L'utilisation des fonds est généralement soumise à un contrôle de leur utilisation. Ils sont souscrits essentiellement par les institutionnels spécialisés dans l'ISR (investissement social responsable) mais séduisent aussi les investisseurs classiques, grâce à un rendement plus élevé que les obligations d'état.
Avec ce lancement, nous en sommes déjà à 14 milliards de dollars de « green bonds » dans le monde, soit plus que pour l'année 2013 entière, un montant marginal face aux obligations classiques mais qui progresse très rapidement. Au départ en effet lancé exclusivement par la Banque mondiale, ces emprunts sont entrés désormais dans la panoplie des entreprises classiques. Avant GDF, il y eut en France Air Liquide, EDF, Unibail...

 

 

 

mercredi, 16 avril 2014

Peugeot, Safran et le Cea, entreprises les plus innovantes en 2013

Quelles sont les entreprises les plus innovantes en France ? Si l'on en croit le classement 2013 de l'Institut national de la propriété industrielle, fondé sur les dépôts de brevets, il s'agit du même trio que l'année précédente, soit Peugeot, Safran et le Commissariat à l'énergie atomique. PSA a déposé quelques 1 378 demandes de brevets, bien plus que ses suiveurs -645 demandes pour Safran et 625 pour le CEA.
L'industrie automobile reste l'industrie la plus créatrice, devant la cosmétique, l’aéronautique, les télécoms, l'électronique, la chimie et l'énergie. Etonnamment, la santé est absente du palmarès. La recherche publique ne démérite pas, avec le CEA au troisième rang, le CNRS au septième et IFP Energies nouvelles au treizième.

 

mardi, 15 avril 2014

Du photovoltaïque qui trouve des fonds ? C'est à Aix avec SunPartner

Dans un secteur dévasté par les importations chinoises d'équipements solaires, la société aixoise Sunpartner vient de conclure une levée de fonds de près de 10 M€, supérieure aux 8 M€ anticipés.
Un succès pour la société spécialisée dans ces technologies photovoltaïques de couche mince qui accroissent l'absorption de la lumière et le taux de conversion.
Créée en 2008 par Ludovic Dubois, Sunpartner a mis au point une méthode de photovoltaïque transpartent, dit Wysips, qui transforme tout support en surface autoproductrice d'électricité d'origine lumineuse. Les débouchés ? l'affichage bien sûr, mais aussi la téléphonie mobile ou les hublots d'avions...
Un savoir-faire salué par des prix prestigieux : le Nobel Sustainability Clean Techn Company en 2013 et Technology Pioneer en 2014.

 

 

 

 

Cette technique permet d’atteindre à la fois une absorption maximale et une efficacité de conversion très importante. - See more at: http://www.photovoltaique-couche-mince.com/#sthash.jOGu84ck.dpuf

 

 

 

 

 

mardi, 08 avril 2014

Un responsable développement durable à la Française

Elisabeth Cassagnes vient d'être nommée responsable développement durable à la Française, société de gestion d'actifs parisienne. Elle renforcera la coordination de la démarche RSE dans l'entreprise qui vient de signer un accord de participations croisées -à hauteur de 49 %- entre le centre de recherche IPCM UK et sa filiale de gestion actions « La Française Inflection Point ».
IPCM a développé une méthodologie inédite d'analyse des sociétés qui vise à identifier les entreprises aux gouvernances stratégiques les plus affutées et a été appelée « Strategically Aware Investing » (SAI).

jeudi, 20 février 2014

Sodexo récompensé par Robeco pour ses pratiques de responsabilité sociale

Numéro un mondial de la restauration collective, Sodexo vient de se voir décerner par la société de gestion spécialiste des fonds durables RobecoSAM le titre de « Sector Leader » et « Gold Class » pour ses pratiques sociales, environnementales et économiques. Dans un secteur dont la note moyenne ressort à 48 %, Sodexo a obtenu 80 %.
Publié dans le « Sustainability Yearbook » ce classement, réalisé par RobecoSAM, concerne plus de 2 000 entreprises, réparties entre 59 secteurs d'activités. Il est fondé sur quelques 120 indicateurs.

 

 

 

mardi, 04 février 2014

Global BioEnergies ou l'innovation en marche

Et si nous parlions des entreprises innovantes ? La champenoise Global BioEnergies développe un procédé de conversion de ressources renouvelables -sucre, céréales, déchets végétaux ou forestiers- en hydrocarbures. Rien à voir avec les biocarburants dont la production repose sur l'utilisation de ressources alimentaires pour les véhicules. Il s'agit là de récupération de végétaux qui seront fermentés pour créer par exemple de l'isobutène, un des maillons traditionnels de la pétrochimie. L'isobutène ainsi créé sera converti en carburants mais aussi en plastique ou en verre.
La toute jeune société fondée par Marc Delcourt et Philippe Marlière s'apprête à passer au niveau opérationnel, avec deux usines d'isubutène, l'une en Champagne, l'autre en Allemagne.
Les premiers résultats commerciaux sont attendus pour 2015.

lundi, 02 décembre 2013

L'intelligence du bâtiment pour réussir la transition énergétique

En France, c'est par le bâtiment que réussira, pour partie, la transition énergétique. Résidentiels, industriels ou de services, les immeubles absorbent 43 % de l'énergie finale.
L'association Eden -Equilibre des énergies- avait invité jeudi dernier Didier Hervé vice-président Eco-business de Schneider Electric France à présenter les solutions proposées par son groupe pour réduire la consommation énergétique dans les bâti.
Précisant qu'il ne traitait pas de l'efficacité énergétique passive, qui concerne essentiellement l'isolation, Didier Hervé a souligné l'importance des systèmes de contrôle intelligents ou smart grids. Rappelons que le marché des réseaux intelligents ou « smart grids » croît très vite : de 33 milliards de dollars en 2012, il devrait atteindre 73 milliards en 2020.
Au départ concepteur de produits électriques, Schneider Electric a pris le virage de l'intelligence en embauchant massivement des professionnels de l'information, au nombre de 5 000 aujourd'hui parmi ses 150000 salariés. A l'origine du compteur Linky mis en place par EDF, le groupe travaille aussi sur la régulation des trajets. Dans les deux cas, il s'agit de mesurer les consommations, de les analyser puis de modifier l'offre d'énergie en fonction des besoins.
Le débat a été animé. Certains ont pointé les difficultés à faire comprendre aux collectivités locales le concept de retour sur investissement, bien que les économies d'énergie soient estimées à 1,5 Mds€ pour le seul prc public (120 millions de m2 gérés par l'Etat, 250 millions par les collectivités locales notamment pour les collèges et lycées). D'autres, tel Philippe Christophe, président de la fondation de lutte contre l'insécurité énergétique Synerciel, ont pointé les difficultés pour les artisans à investir dans la formation de leurs salariés alors que les politiques environnementales n'offrent aucune visibilité à cinq ans.

mardi, 10 septembre 2013

Ce qui se cache derrière la cotation des batteries de Blue Solution

Le 30 octobre prochain, le holding Bolloré mettra en Bourse 10 % du capital de sa filiale de batteries électriques, Blue Solutions. Les Parisiens connaissent bien cette société mais sans le savoir : c'est elle qui équipe les Autolib', ces voitures électriques louables par abonnement auprès de la mairie.

L'appétit des investisseurs devrait être élevé, même si la société est très déficitaire, de 18 millions d'euros en opérationnel pour 61 millions de chiffre d'affaires en 2012. D'abord, le groupe a signé avec Renault pour la fabrication industrielle de sa voiture électrique Blue Car et d'une automobile Renault équipée de ses batteries.
Ensuite, il est déjà certain que Blue Solutions changera vite de taille en achetant, progressivement, sept autres filiales de Bolloré, chacune spécialisée dans une application spécifique des batteries électriques : autoportage, dont Autolib', bus, tramway, stockage d'électricité, bornes, services de gestion des abonnements. 

La cote de Paris va donc s'enrichir d'une « pure player » de l'énergie propre. Cependant, la propreté n'est pas qu'énergétique. Elle est aussi financière. Or, qui trouve-t-on derrière Bolloré et les Autolib' ? Oger International, société d'ingénierie à qui est revenue la réalisation des 1 100 stations disséminées dans Paris. Et qui trouve-t-on derrière Oger ? la famille libanaise Hariri dont le patriarche Rafic, ancien premier ministre libanais, fut aussi un grand ami de Jacques Chirac depuis les années de ce dernier à la ville de Paris... 

mardi, 06 août 2013

Le métro de Ryad, un défi environnemental

22,5 milliards de dollars d'investissement pour 6 lignes de métro de 176 kilomètres de long, rythmées par 85 gares : le futur métro de Riyad devra être mis en service dès 2019.
Ce projet pharaonique illustre combien ce sont les pays « émergents », ici l'Arabie saoudite, qui innovent dans le développement durable, ici la mobilité. Cette fois encore -mais pour combien de temps ?-, ce sont des entreprises de l'OCDE qui ont remporté le marché.
Mené par l'ingénieriste américain Bechtel, qui s'était « illustré » en Irak, le consortium BACS comprend notamment l'équipementier ferroviaire allemand Siemens. Il sera en charge de la construction de deux lignes, soit 63,3 kilomètres pour un investissement de 9,5 milliards de dollars.
Le deuxième lot, attribué au consortium FAST pour un montant
de 7,8 milliards de dollars, concerne trois lignes de métro de 72,5 kilomètres. Elles seront livrées par l'équipementier ferroviaire français Alstom et le groupe de BTP espagnol FCC.
Enfin,  le consortium ANM, piloté par l'équipementier ferroviaire italien Ansaldo, filiale de Finmeccanica, construira une ligne de 40,7 kilomètres, pour un montant de 5,2 milliards de dollars.

 

 

vendredi, 26 juillet 2013

A chaque projet de Vinci, un bilan environnemental

Comment garantir à son donneur d'ordre - Etat ou collectivité locale- une performance environnementale adéquate ? Le numéro un mondial des concessions et de la construction a choisi de travailler avec des scientifiques pou rcréer des logiciels d'écoconception intégrant l'analyse du cycle de vie de ses ouvrages.
Six indicateurs ont été retenus : consommation d'énergie primaire et d'eau, émission de gaz à effet de serre, émanation de déchets, utilisation des ressources naturelles et impact sur la santé humaine. A partir de ce recensement de données, les ingénieurs de Vinci dressent le bilan environnemental de chaque projet et l'amendent en fonction des demandes du maître d'ouvrage.
Cette intégration des impacts environnementaux dès la conception s'inscrit dans la suite du reporting environnemental adopté depuis dix ans par le groupe et validé depuis cinq ans par des commissaires aux comptes. A partir de cette récolte de données des deux côtés de la chaîne, le groupe a pu inventer les dispositifs de réduction des gaz à effet de serre. Déjà amenuisées de 13 % entre 2009 et 2012, elles seront encore réduites, de l'ordre de 30 %d'ici sept ans.
Ces compétences internes seront proposées aux clients pour les accompagner dans leur recherche d'efficacité énergétique.

lundi, 17 juin 2013

Michelin allie efficacité énergétique et hausse de la rentabilité

Pour Michelin, protection de l'environnement et innovation technologique vont de pair. Avec 622 millions d'euros d'investissement en recherche et développement, l'un des trois leaders de l’industrie mondiale du pneumatique, qui détient une part de marché mondial de 14,6 %, veut parvenir à « l'équilibre des performances ». Il s'agit d'économiser plus de 3milliards de litres de carburant sur la durée de vie des futurs pneux à partir d'une amélioration globale de leurs qualités : freinage, adhérence, longévité et bruit.
Cette stratégie environnementale est indispensable à la survie du groupe. La réglementation européenne impose des seuils de résistance au roulement, d'adhérence sur sol mouillé et de bruit amenés à être durcis. De ce fait, les observateurs estiment que les équipementiers incapables de respecter ces seuils, soit des industriels pesant encore quelques 15 % du marché, seront évincés d'Europe.

Les questions environnementales ne se limitent pas à l'offre produits. La firme de Clermont-Ferrand a mis en place un système de management environnemental baptisé MEF (Michelin sites Environmental Footprint) évalué quatre fois par an et visnt à réduire l'empreinte environnementale de ses activités de 35 % entre 2005 et 2015. Cet objectif a été atteint dès 2011 par le biais d'un recul de 21 % de la consommation d'énergie, de 21 % de celle de la consommation d'eau, de 37 % des émissions de CO2, de  21 % des déchets généras et de72 % des déchets mis en décharge.
Désormais, Michelin veut réduire sa MEF de 40 % en  2020, par rapport aux niveaux de 2012. Le moyen pour l'entreprise d'allier réduction des coûts et relèvement de l'offre.

 
 
 
 

 

jeudi, 13 juin 2013

Performance sociale et dynamique de croissance

C'est au centre Galliera de Paris que se sont tenues hier après-midi les Assises de la performance sociale, organisées par le cabinet Capitalcom. Le thème retenu est le fruit de cinq ans d'études et de réflexions menées sur la responsabilité sociale des entreprises et sur l'implémentation concrète de la performance sociale dans les stratégies des entreprises.
De GDF Suez à Renault, de General Electric et Orange à Suez environnement, les intervenants présents à la conférence travaillent tous dans le mouvement « Pour un nouveau Pacte social fondé sur la confiance et la performance », organisé en groupes de travail consacrés à la mise en oeuvre opérationnelle.
De ces échanges sont sortis quatre propositions concrètes.
D'abord, une définition de la performance sociale : une dynamique enclenchée quand le projet social est articulé avec le projet d'entreprise.
Ensuite, l'intégration des indicateurs de ressources humaines à l'atteinte des objectifs sociaux et opérationnels et la transformation du reporting social en outil de pilotage contribuant aux objectifs stratégiques.
Enfin, l'engagement des salariés, notamment les cadres, dans la dynamique de performance sociale.

La conférence plénière a été l'occasion de propositions concrètes et de rappels à la réalité du terrain. Parmi ces derniers, citons l'intervention de Grégoire Chertok, associé gérant chez Rothschild & Cie qui a souligné combien les entreprises européennes étaient soumises à une concurrence moins préoccupée de performance sociale et des risques encourus par cette distorsion.
Marie-José Kotlicki, secrétaire générale des cadres et techniciens CGT a regretté « l'opposition mortifère » entre les porteurs d'intérêts dans l'entreprise -salariés, direction, actionnaires- et plaidé pour la création d'un statut juridique spécifique de l'entreprise inspiré du modèle californien. Pour la présidente de Vigeo, Nicole Notat, l'entreprise n'est pas une communauté d'intérêts mais un centre de conflits entre logiques. A l'entreprise de savoir organiser les confrontations et les équilibres entre ces dernières...

mardi, 07 mai 2013

Abengoa, des compteurs électriques au solaire

 

Pour la sévillane Abengoa, les incertitudes sur la transition énergétique n'existent pas : le groupe d'ingénierie et de construction d’infrastructures dans l’eau et l’énergie consacrera, d'ici 2015, 45 % de ses investissements en recherche et développement à l'énergie solaire.
Dans le sillage de Dupont-Danisco et de Novozymes, la société va également se développer dans les biocarburants de seconde génération, avec l'ouverture de ses premières usines au Brésil et aux Etats-Unis.

 

jeudi, 14 mars 2013

L'accord de compétitivité chez Renault, ça roule

 

Ca commence à bouger dans les relations sociales, il est vrai sous la pression du risque des pertes d'emploi.
Chez Renault, les syndicats représentant 65 % des salariés, CGT exceptée, ont signé l’accord pluri-annuel de compétitivité. L'objectif est d'abaisser le coût de revient des usines françaises.
Concrètement, les salariés passeront de 32 à 35 heures de travail hebdomadaire, gèleront leurs salaires en 2013 et accepteront la perte de 7 500 postes, sans licenciement. En contrepartie, aucune implantation ne sera fermée jusqu'en 2016 et les volumes de production seront accrus de 33 % par l'apport d'activités des partenaires Daimler et Nissan. Selon la direction, l'accord ferait gagner 300 euros par véhicule, soit une réduction de coût annuelle de 400 millions d'euros.
D'autres entreprises devraient prendre le chemin de Renault. On parle de Peugeot, Bosch à Vénissieux et de la Fonderie de Bretagne, reprise par Renault.