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mardi, 24 janvier 2012

Des achats toujours plus responsables

Hier, à l’Ecole militaire à Paris, s’est tenu pour la troisième fois le colloque annuel de l’observatoire des achats responsables.
A partir d’une enquête réalisée auprès de près de 330 responsables achats, il ressort que, en terme de priorités des politiques d’achat, la baisse du coût est le premier élément pour 75% des répondants, devant les achats responsables, à 60 %. Dans le secteur public cependant, l’achat responsable est la priorité pour 77 % des entités interrogées.
Les directeurs d’achat ne sont pas des convertis à l’écologie : c’est le respect des normes et des réglementations qui les poussent à l’achat responsable (61 % des motivations), devant l’image de l’organisation (52 %) et la qualité totale (44 %).

jeudi, 19 janvier 2012

Accor publie son « empreinte environnementale »

90 pays, 4 100 hôtels, près de 500 000 chambres : en décembre dernier, le groupe hôtelier Accor a publié son rapport sur l’« empreinte environnementale » de ses activités, depuis les filières des fournisseurs jusqu’aux déchets. 
Ce rapport servira à la définition des objectifs stratégiques du groupe qui seront définis en avril prochain. Il ne s’agit pas d’une opération de « green washing » mais bien d’optimisation du processus de création de valeur. En effet, après les rémunérations, l’énergie, l’eau et les déchets arrivent en seconde, troisième et quatrième position dans les coûts de production.
L’analyse détaillée de l’empreinte environnementale permet également de mieux gérer les centres de coûts. Ainsi, la direction du groupe a pu mesurer combien l’essentiel de la consommation d’eau se situait en amont des hôtels, chez ses fournisseurs alimentaires (86 %) et non pas dans le fonctionnement de ses sites. Dans le domaine des déchets, l’impact environnemental se concentre dans les périodes de construction-rénovation à 68 %, alors que le fonctionnement intrinsèque n’en génère que 5 %.

mercredi, 18 janvier 2012

Deloitte, Gaiadomo et la protection de la diversité

Le cabinet Deloitte s'allie au bureau d'étude Gaiadomo pour aider les entreprises à la mise en place de plans d'actions et de systèmes de reporting sur « les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité ». Il s'agit là d'une obligation légale, inscrite dans l'article 225 de la loi de Grenelle 2. 



lundi, 16 janvier 2012

Apple s'explique sur ses fournisseurs

 

 

Pour la seconde fois, Apple donne des précisions sur les conditions de travail chez ses sous-traitants, tous en Chine.

Ici-même, nous avions fait part des campagnes menées par des ONG chinoises contre le sort réservé aux salariés des assembleurs des I-Pod et autres I-Phone, notamment sur les sites de Foxconn.
Dans son rapport sur la responsabilité sociale de sa chaîne logistique, le groupe précise avoir mené 229 audits parmi ses fournisseurs, soit 80 % de plus que l'an dernier. 
Les audits concernaient les questions sociales et environnementales. 
Une fois de plus, c'est la société civile plus que les pouvoirs publics qui oblige une entreprise à adopter des comportements plus respectueux des droits humains.  



 

 

 

 

 

mardi, 03 janvier 2012

La Fondation AirLiquide en Nouvelle-Calédonie

 

La Fondation Air Liquide soutient un nouveau projet : des recherches sur le bilan CO2 de la mangrove en Nouvelle-Calédonie. Cette collectivité française du Pacifique, à l'est de l'Australie, abrite près de 35 000 hectares de ces marais estuaires, souvent bordés de palétuviers et riches en biodiversité.
Dans le cycle du carbone, laforte capacité des mangroves à le transformer leur donne un rôle primordial. Or, il se trouve menacé puisque 1 à 2 % des mangroves disparaissent chaque année dans le monde
Pour bien comprendre le fonctionnement des écosystèmes, l'Institut de recherche pour le développement a décidé de quantifier et analyser les flux de CO2 au sein de la mangrove de La Foa.
Forte de son budget de 3 millions d'euros sur cinq ans, la Fondation Air Liquide a décidé de soutenir ces recherches, à hauteur de 120 000 euros pendant 2 ans. Cet apport s'inscrit dans ses objectifs de mécénat : recherche scientifique pour la préservation de l'environnement, pour l'amélioration de la fonction respiratoire et pour les micro-initiatives favorisant le développement local.  

Rappelons que la Fondation, créée en 2006, a déjà accompagné 94 projets dans 35 pays, avec la mobilisation de 120 collaborateurs.



 

vendredi, 23 décembre 2011

Dépôts de bilan dans le solaire allemand

La concurrence chinoise, notamment celle de Yingli et Trina Solar, tout comme le recul des subventions auront été fatals à Solon et Solar Millenium. Les deux groupes énergétiques solaires allemands déposent leur bilan.

vendredi, 16 décembre 2011

Les ambitions de Vilmorin

Lors de son assemblée générale, le semencier français Vilmorin a confirmé les trois principaux axes de sa stratégie.

1 / poursuivre l’innovation dans les semences potagères ;

2 / dans le maïs, mettre au point des traits OGM, par le biais de la société commune avec l’allemand KWS ;

3 / se hisser au premier rang mondial du blé (Vilmorin est numéro 1 en Europe).
Ce dernier objectif sera difficile à atteindre. Il s’agit de faire en sorte que les semences OGM et hybrides, à productivité supérieure, prennent le pas sur les semences de ferme qui, actuellement, dominent le marché en France.

Notons que une réglementation est en cours d’évaluation sur le mode de rémunération des semenciers d’orge, de fourrages et de colza lorsque les agriculteurs produisent des semences de ferme à partir de semences dont la génétique appartient aux semenciers. Ce type de rémunération existe déjà pour le blé.

mardi, 13 décembre 2011

Noël éco-responsable chez Auchan

Naguère, l'offre de cadeaux « éco-responsables » était l'apanage des ONG ou associations humanitaires.
Désormais, la grande distribution s'y met aussi.
Auchan propose ainsi à ses clients des papiers cadeaux de qualité, garantis par les labels Blue Angel, Ecolabel et PEFC. Les jouets en bois sont certifiés FSC et les guirlandes du sapin à base d'ampoules LED. Quant aux roses du Kenya et d'Ethiopie, elles bénéficient des certifications environnementale et sociale MPS-ABC et MPS-SQ.

Des initiatives intéressantes mais qui suscitent de nouvelles questions : quid par exemple de l'empreinte environnementale du transport des roses ?

lundi, 05 décembre 2011

Deloitte accrédité par Green Globe

Le cabinet d’audit Deloitte a obtenu l’accréditation du label « Green Globe », dédié aux acteurs de l’hôtellerie et du tourisme.
Ce label a été conçu en 1993 par le World Travel et Tourism Concil. Il s’appuie sur 39 critères classés en 4 catégories :  
- le management lié aux questions de développement durable (conformité, formation, communication…),
- les impacts économiques et sociaux (développement local, commerce équitable, respect des populations locales…),
- la protection et la promotion de la culture,
- la performance environnementale (préservation des ressources, suivi des rejets et impacts…).
Aujourd’hui, près de 600 établissements dans le monde - hôtels, opérateurs ou sites touristiques – sont certifiés ou en voie de certification Green Globe.
Pour Deloitte, l’accréditation permettra à ses clients des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie de s’appuyer sur un même auditeur pour l’ensemble de leurs sites.

dimanche, 27 novembre 2011

Les dirigeants du CAC 40 payés sur leur performance extra-financière

Petit à petit, la prise en compte mesurable des performances extra-financières s'impose dans le monde des entreprises.
Désormais, la moitié des groupes du CAC 40 alignent une partie de la rémunération de leurs dirigeants sur la réalisation d’objectifs liés au développement durable.
Deux types de politiques co-existent. D'un côté, seuls les patrons voient la part de leur rémunération variable alignée sur l'extra-financier : il s'agit de EADS, GDF Suez, Lafarge et Technip. D'un autre côté, ce sont les dirigeants opérationnels qui sont concernés : Axa, France Telecom, PPR, PSA et Schneider Electric.
On remarquera que les impacts sociaux et sociétaux des activités ne sont pas pris en compte dans ces calculs. Les impacts écologiques, tels que les émissions carbone ou la gestion des déchets, sont plus facilement mesurables.
Mesdames et Messieurs les analystes extra-financiers, encore un effort ! 

mercredi, 16 novembre 2011

Une première, le compte de résultat environnemental chez Puma, du groupe PPR

Ce matin, le groupe de distribution et de luxe PPR a annoncé la mise en place d'un compte de résultat environnemental d'ici à 2015 pour toutes ses marques de luxe et de « sport & lifestyle ».Une promesse qui n'est pas en l'air : déjà, la stratégie de sa filiale de sport Puma s'appuie sur une approche respectueuse de l'environnement. Pour 2010, le compte de résultat environnemental de Puma atteint 145 millions d'euros. Malgré son nom, le compte de résultat environnemental ne se présente pas comme un compte de résultat classique. Il s'agit d'un tableau dont les colonnes répertorient les impacts environnementaux : consommation d'eau, émissions de gaz à effet de serre et autres pollutions atmosphériques, utilisation des sols et déchets.Les lignes du tableau sont réparties en trois groupes donnant les responsables de la polllution. Dans le premier groupe se trouvent les activités directes de Puma ainsi que celles de ses fournisseurs ; dans le second groupe apparaissent les 3 grandes zones géographiques -Europe, Moyen-Orient et Afrique, Amérique puis Asie-Pacifique. En dernier, sont détaillées les productions -chaussures, vêtements et accessoires. Puma ne s'arrêtera pas là. La société de sport travaille actuellement à la prise en compte des impacts sociaux puis des impacts économiques de ses activités. D'ici 2015, l'expérience sera donc élargie aux autres marques de luxe du groupe -Bottega Veneta, Boucheron, Gucci...- et à l'autre filiale de sport de PPR, Volcom. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie de développement durable du groupe, intitulée PPR Home. Elle devrait être rapidement copiée par d'autres sociétés européennes. Tant au G 20 à Cannes qu'à Bruxelles, la responsabilité sociale des entreprises apparaît comme un moteur solide pour une croissance qui se fait de plus en plus ténue aujourd'hui.

lundi, 14 novembre 2011

Ecomobilité Ventures pour la mobilité durable en Europe

Orange, PSA Peugeot Citroën, SNCF et Total annoncent aujourd’hui le lancement d’un fonds d’investissement, Ecomobilité Ventures, « première société d'investissement portée par des industriels dédiée à la mobilité durable ».

Ce fonds sera doté de 30 millions d’euros pour investir dans des entreprises proposant des solutions innovantes, en phase d’amorçage ou de développement. Les secteurs ciblés sont ceux de la mobilité durable et des cleantech en relation avec la mobilité.
Pour la SNCF, il s’agit de « connecter les modes de transports les uns avec les autres »

. Pour Orange, qui a monté un programme dédié à la ville intelligente, les technologies de l’information et de la communication représentent un levier essentiel pour l’optimisation des déplacements ». Pour PSA Peugeot Citroën, Ecomobilité Ventues servira à « agir en tant qu’acteur de la vie des territoires et de la cohésion sociale ». Enfin, Total souligne que cette participation au fonds fera « émerger de nouvelles solutions plus performantes pour nos clients ».

dimanche, 06 novembre 2011

B20 et L20 main dans la main au G20 à Cannes

B20, L20 vous connaissez ? autant que le G20 ? Bon, quelques définitions s’imposent. 

Le G 20, c’est le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales. Il est né en novembre 2008, après que la naissance de la crise financière aux Etats-Unis ait légitimé le partage de la direction du monde avec les nations « émergentes », Afrique du Sud, Arabie saoudite, Chine, Corée, Mexique…
Le B20, c’est le Business 20. Il rassemble les 20 organisations patronales des pays du G 20 plus 120 dirigeants d’entreprises internationales. Dirigé par Laurence Parisot, elle-même patronne du Medef français, il a été créé officiellement à Séoul.
Enfin, le L20, c’est le Labour 20 qui rassemble les organisations syndicales des pays du G 20. Il est piloté par la CSI ou Confédération syndicale internationale qui compte quelques 300 adhérents. Sharon Burrow, secrétaire générale de la CSI, est, aussi, la représentante du L20.
Deux précisions sur le L20. Il devrait s’appeler L19 parce qu’il ne comporte pas de représentants d’Arabie saoudite où les syndicats sont interdits. En revanche, les syndicats chinois en font partie, bien que non membres de la CSI…
C’était donc la première fois que le L20 et le B20 étaient invités à un sommet du G 20. Et c’est aussi la première fois qu’ils se sont exprimés d’une seule voix sur les droits des travailleurs, sur l’emploi, sur un socle minimal de protection sociale et sur la « cohérence multilatérale ».
Elaborée durant un an sous la double direction de Sharon Burrow et de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, une première déclaration commune a été publiée à la fin du G 20.
En voici les premières lignes :
« Le B20 (organisations patronales des pays membres du G20) et le L20 (syndicats des pays membres du G20) expriment leur profonde inquiétude quant à la situation économique mondiale. Les travailleurs et les entreprises sont confrontés, à l’échelle globale, à l’instabilité des marchés, qui se traduit notamment par un accroissement du chômage, de fortes incertitudes existant sur le marché du travail et des perspectives économiques qui demeurent sombres. En conséquence, nous souhaitons saisir l’opportunité que des problématiques d’ordre social soient mises sur l’agenda du G20, pour attirer l’attention des gouvernements sur quelques enjeux majeurs par rapport auxquels ils ont développé une vision commune. »

 

B20 et L20 main dans la main au G20 à Cannes

B20, L20 vous connaissez ? autant que le G20 ? Bon, quelques définitions s’imposent. 

Le G 20, c’est le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales. Il est né en novembre 2008, après que la naissance de la crise financière aux Etats-Unis ait légitimé le partage de la direction du monde avec les nations « émergentes », Afrique du Sud, Arabie saoudite, Chine, Corée, Mexique…
Le B20, c’est le Business 20. Il rassemble les 20 organisations patronales des pays du G 20 plus 120 dirigeants d’entreprises internationales. Dirigé par Laurence Parisot, elle-même patronne du Medef français, il a été créé officiellement à Séoul.
Enfin, le L20, c’est le Labour 20 qui rassemble les organisations syndicales des pays du G 20. Il est piloté par la CSI ou Confédération syndicale internationale qui compte quelques 300 adhérents. Sharon Burrow, secrétaire générale de la CSI, est, aussi, la représentante du L20.
Deux précisions sur le L20. Il devrait s’appeler L19 parce qu’il ne comporte pas de représentants d’Arabie saoudite où les syndicats sont interdits. En revanche, les syndicats chinois en font partie, bien que non membres de la CSI…
C’était donc la première fois que le L20 et le B20 étaient invités à un sommet du G 20. Et c’est aussi la première fois qu’ils se sont exprimés d’une seule voix sur les droits des travailleurs, sur l’emploi, sur un socle minimal de protection sociale et sur la « cohérence multilatérale ».
Elaborée durant un an sous la double direction de Sharon Burrow et de Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurance, une première déclaration commune a été publiée à la fin du G 20.
En voici les premières lignes :
« Le B20 (organisations patronales des pays membres du G20) et le L20 (syndicats des pays membres du G20) expriment leur profonde inquiétude quant à la situation économique mondiale. Les travailleurs et les entreprises sont confrontés, à l’échelle globale, à l’instabilité des marchés, qui se traduit notamment par un accroissement du chômage, de fortes incertitudes existant sur le marché du travail et des perspectives économiques qui demeurent sombres. En conséquence, nous souhaitons saisir l’opportunité que des problématiques d’ordre social soient mises sur l’agenda du G20, pour attirer l’attention des gouvernements sur quelques enjeux majeurs par rapport auxquels ils ont développé une vision commune. »

 

jeudi, 03 novembre 2011

Le partenariat intelligent d'Auchan et de la Compagnie fruitière

Avec son fournisseur en bananes, l’ivoirienne la Compagnie fruitière, le distributeur Auchan a mis en place un partenariat intelligent. Ce dernier inclut en effet la limitation de l’impact sur l’environnement et l’engagement social. D’un côté, la Compagnie fruitière utilise des pratiques naturelles de lutte contre les parasites et rationnalise sa consommation d’eau ; de l’autre, elle met en place une politique sociale forte : construction d’écoles pour les enfants de salariés, mise en place de systèmes de santé, accès à l’eau potable et ramassage d’ordures ménagères…

BASF primée pour son reporting d'émissions de CO2

BASF publie le meilleur reporting au monde sur les émissions de gaz à effet de serre provoquées par son activité.
Tel est le verdict de l'ONG britaninque « Environnemental Investment Organisation » à l'issue de son étude portant sur les 1270 plus grandes entreprises mondiales, « ET Global Crabon Ranking ».
Le géant chimique allemand a été primé pour être le seul à utiliser le standard le plus abouti à l'heure actuel, le « new Greenhouse Gas Protocol measurement standard ». 
Les deuxième et troisième entreprises reconnues pour la qualité de leur reporting sont le groupe minier Anglo American et le sud-africain Gold Fields, suivis d'Alcatel-Lucent puis de la filiale brésilienne de la banque espagnole Santander.
L'ONG souligne cependant que 21 % seulement des plus grandes entreprises mondiales effectuent des reportings complets, mesurables et vérifiés par des auditeurs indépendants. 55 % d'entre elles ne publient pas, ou alors de façon très incomplète, d'informations sur leurs rejets de gaz à effet de serre. Pour la zone Asie-Pacifique, le pourcentage de récalcitrantes monte même à 75 %. 

 

mardi, 25 octobre 2011

La performance peut-elle être aussi sociale ?

Telle est la question posée par le mouvement « Pour un nouveau pacte social fondé sur la confiance et la performance ». France Télécom Orange, GDF SUEZ, General Electric, L’Oréal, Renault et Suez Environnement, membres de ce mouvement, ont présenté hier les résultats de leurs travaux de réflexion.

Sur la performance sociale, ils ont dégagé deux pistes de réflexion :

1 - engager la réflexion - au sein de chaque entreprise - sur une définition simple et partagée de la performance sociale à l’échelle internationale,

2 - réfléchir à la construction d’un référentiel homogénéisé d’indicateurs de pilotage de la performance sociale.

Sur l’intégration de la performance sociale au pilotage stratégique de l’entreprise, deux autres pistes ont été définies :

3 - concevoir le reporting social comme l’un des outils du pilotage stratégique,

4 - prendre en compte l’impact de la performance sociale sur la création de valeur,

5 - intégrer la performance sociale à la Gouvernance.

Sur le nouvel élan à donner à l’engagement social de l’entreprise, ils sont tombés d’accord sur trois autres pistes :

6 - associer plus étroitement les salariés au projet d’entreprise

7 - renouveler le dialogue social

8 - repenser le rôle social de l’entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes, et plus globalement, de la Société Civile.

Au total, beaucoup d’idées généreuses mais insuffisamment précises si l’on excepte celle de la création d’un nouvel actif financier, le « goodwill social » qui serait comptabilisé en investissement plutôt qu’en charges (de formation par exemple).

jeudi, 20 octobre 2011

Qapa.fr nouvelle entreprise innovante pour Oseo

Qapa.fr vient d’obtenir la qualification « Entreprise Innovante » par Oséo. La banque publique de développement attribue ce label aux  entreprises dont les projets de développement sont suffisamment innovants et stratégiques pour qu’elles soient éligibles aux investissements de FCPI.
Les FCPI sont des fonds d’investissement dont 60 % au moins de l’actif va dans des PME innovantes.
Qapa.fr est spécialisée dans la mise en relations de recruteurs et de candidats : « Le marché de l'emploi n'avait pas évolué depuis plus de 10 ans, précise la fondatrice Stéphanie Delestre. Nous avons créé un nouvel algorithme permettant de mettre en relation les souhaits et compétences des candidats avec les attentes des recruteurs et ceci tout en utilisant les réseaux sociaux comme canal de sourcing des candidats. Notre objectif n'est pas seulement de réinventer le marché du travail mais surtout de réduire le chômage ».

vendredi, 07 octobre 2011

53 sociétés cotées font déjà vérifier leurs informations DD

« Vérification des informations de développement durable : Analyse des pratiques volontaires et perspectives pour l’application de la loi Grenelle 2 » : tel est le titre de l'étude publiée le 6 octobre par le cabinet d'études Deloitte.

On sait que l’article 225 de la loi de Grenelle 2 oblige les entreprises cotées ou grandes à publier des informations de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) dans leur rapport annuel et exige que ces informatins soient vérifiées par un organisme tiers. Le problème est que l’on attend toujours la publication du décret d’application...

Or, les sociétés cotées vont plus vite que le gouvernement.
Ainsi, 44% des sociétés de l’indice SBF 120, soit 53 d’entre elles dont 35 sociétés du CAC 40 ont fait auditer une partie de leurs informations de développement durable relatives à l’exercice 2010.

Les auteurs de l’étude relèvent que :

       83% des entreprises concernées par la vérification sur l’exercice 2010 ont fait le choix de confier les travaux à au moins un de leurs commissaires aux comptes.

       89% des entreprises ayant fait vérifier par un tiers une partie de leurs informations développement durable font mener des travaux de vérification suivant la norme ISAE3000* débouchant sur l’émission d’une « assurance » 

       Parmi les 16 indicateurs vérifiés en moyenne :

       plus de la moitié d’entre eux sont des indicateurs environnementaux,

       près de 40% des indicateurs concernent le social et

       10% portent sur le sociétal.

  

Cependant, les vérifications sont très souvent limitées en termes de périmètre couvert (sites industriels, principales business units pour l’environnement,…) et de nombre d’indicateurs vérifiés. 

Les taux de vérification restent très hétérogènes : 

       En matière environnementale :

             42% du SBF120 font vérifier leurs émissions de gaz à effet de serre ;

             24% leurs déchets (production et/ou traitement) ;

            9 % leurs consommations de matière première.

            Aucune ne fait vérifier les informations relatives à la biodiversité.

 

       En matière sociale :

            28% du SBF120 font vérifier les indicateurs relatifs aux accidents de travail (nombre et taux de fréquence principalement) ;

             23% leurs effectifs (évolution et répartition par catégorie ou zone géographique) ;

            7 % les informations relatives à l’emploi et l’insertion des handicapés.

            Aucune ne fait vérifier les informations relatives au respect des principes de l’Organisation Internationale du Travail.

 

       En matière sociétale :

            8% du SBF120 font vérifier des informations concernant leur politique d’achat durable (audits sociaux des fournisseurs principalement) ;

            7% leurs actions de partenariat ou de mécénat.

             Aucune ne fait vérifier les « autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme ».

 

« Il devient à présent impératif de gagner en fiabilité et en crédibilité car aujourd’hui, ces données sont loin d’avoir la robustesse des informations financières. Les dispositifs de contrôle interne renforcés et la vérification externe par un acteur indépendant permettront ainsi l’amélioration de leur qualité et une plus grande confiance des parties prenantes »  conclutEric Dugelay, Associé Responsable de l’Offre Responsabilité Sociale et Environnementale chez Deloitte.

 

mardi, 04 octobre 2011

Le Gaia Index, indicateur des valeurs moyennes performantes en Bourse et en RSE

En trois ans, le Gaïa Index est devenu un marqueur de performance boursière, supérieure à l'ensemble de la cote grâce à l'engagement RSE (responsabilité sociale des entreprises) des entreprises qui en font le panel. 
En 2010, l'indice a progressé de 21,8 % quand l'indice CAC 40 reculait de 3,3 % ; depuis le début de l'année, il a limité son repli à 9,2 % quand l'indice CAC s'effondrait de 21,6 %.
Lancé en octobre 2009 par l'agence de notation extra-financière EthiFinance et par IdMidCaps, bureau indépendant d'analyse financière spécialisé sur les valeurs moyennes, le Gaïa Index mesure l'engagement des sociétés moyennes cotées à la Bourse de Paris par rapport aux critères extra-financiers (environnement, social et gouvernance).
Le panel de l'indice comporte 230 sociétés cotées opérant dans l'industrie, les services et la distribution soit 140 milliards d'euros de chiffre d'affaires total et près de 1 millions de salariés. A partir des réponses (62 % de taux de réponse) à 94 questions (27 sur l'environnement, 24 sur le critère social et 33 sur la gouvernance), les 70 sociétés les mieux notées entrent dans l'indice.
Dans le secteur industriel, BIC reste la société la mieux cotée, devant Technicolor, ex-Thomson, et Stallergènes. Dans les services, TF1 conserve également sa première place, devant M6, qui, l'an dernier, n'avait pas été retenue dans l'indice, et la SSII Prodware. Peu de changements enfin dans le secteur de la distribution : Toupargel Groupe et Guyenne et Gascogne restent leaders, devant le nouvel entrant Etam Développement.