Rechercher : apple
Apple informe sur ses liens avec les fournisseurs
Mis en cause il y a quelques mois par l'ONG chinoise Ma Jung, Apple réplique aujourd'hui par la publication de son rapport sur ses liens avec ses fournisseurs, « Apple's supplier responsibility : 2011 Progress Report ».
Le fabricant d'ordinateurs et autres I-Phone, I-Pad, I-Touch, etc, a conduit une démarche d'audit approfondie sur les comportements de ses fournisseurs, situés pour la plupart en Chine.
Le groupe de Steve Jobs est allé plus loin en recourant aux expertises du GESI, « Global e-Sustainability Initiative », et à celles de l'EICC, Electronic Industry Citizenship Coalition » pour vérifier les conditions dans lesquelles sont extraits les minéraux et métaux nécessaires à la fabrication de ses produits : tungstène, tantale, or, wolframite... Cette initiative n'est pas isolée : AMD, IBM, Oracle ou encore Foxconn et Intel se sont unis pour vérifier si l'extraction de ces ingrédients ne sert pas à alimenter des luttes politiques, voire des guerres civiles, comme en République démocratique du Congro.
Au total, Apple joue la transparence : ses auditeurs ont ainsi mis en lumière le fait que, dans dix usines, des enfants étaient employés (jusqu'à 43 dans l'une d'entre elles). Autres agissements condamnables : l'usage de reportings salariaux indiquant des rémunérations supérieures à la réalité, l'utilisation non précautionneuse du produit chimique n-hexane, ou une maltraitance à l'égard des salariés débouchant sur des vagues de suicides. Apple explique aussi quelles sont les mesures qu'il a prises face à ses déviances : arrêt des commandes, soutien aux directions humaines des entreprises concernées, suivi des mesures prises...
Avec ce rapport, Apple refaçonne une image citoyenne mise à mal ces derniers mois.
jeudi, 17 février 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
Apple s'explique sur ses fournisseurs
Pour la seconde fois, Apple donne des précisions sur les conditions de travail chez ses sous-traitants, tous en Chine.
Ici-même, nous avions fait part des campagnes menées par des ONG chinoises contre le sort réservé aux salariés des assembleurs des I-Pod et autres I-Phone, notamment sur les sites de Foxconn.
Dans son rapport sur la responsabilité sociale de sa chaîne logistique, le groupe précise avoir mené 229 audits parmi ses fournisseurs, soit 80 % de plus que l'an dernier.
Les audits concernaient les questions sociales et environnementales.
Une fois de plus, c'est la société civile plus que les pouvoirs publics qui oblige une entreprise à adopter des comportements plus respectueux des droits humains.
lundi, 16 janvier 2012 | Lien permanent
Apple encore critiqué pour les conditions sociales de production des iPhone
Une fois de plus, China Labor Watch, accuse l'un des fournisseurs d'Apple de maltraitance sociale à l'égard de ses employés. Dans trois des usines de Pegatron, les enquêteurs de l'ONG chinoise auraient recensé l'emploi de salariés de moins de 18 ans travaillant 10 heures et demi par jour, des procédures illégales de licenciement, du harcèlement social et des suppléments d'heures travaillées non payés.
Ce n'est pas la première fois que Apple est accusé de recourir à des fournisseurs peu scrupuleux. Il y a un an, la firme californienne avait « réagi » par des audits sociaux menés essentiellement chez Foxcom, son plus gros équipementier mais le problème est bien plus profond. Il ne concerne d'ailleurs pas que Apple. Samsung aussi avait été accusé par China Labor Watch, l'an dernier, de recourir aux mêmes pratiques que Apple.
jeudi, 08 août 2013 | Lien permanent
Emeutes chez Foxconn, le sous-traitant d’Apple
Foxconn, le sous-traitant d’Apple et notamment constructeur des IPad, fait de nouveau la une de l’actualité sur le web. On connaît les terribles conditions de travail au sein de ses « sweat factories » ou usines à sueur. Durant les premiers jours de juin, une rixe aurait opposé des centaines de travailleurs des établissements de Chengdu aux gardes de sécurité. Selon le site Molihua, spécialisé dans la défense des droits humains en Chine, des douzaines d’ouvriers auraient été arrêtés.
Ne nous y trompons pas. Foxconn n’est pour rien dans cette affaire. Selon ses dirigeants, la rixe ne concernait pas les gardes de sécurité mais le propriétaire d’un restaurant local ; la société n’est pas concernée par l’état des dortoirs qui sont gérés par une société extérieure ; de même, les gardes appartiennent à une société non liée à Foxconn.
Tout est bien dans l’univers d’Apple.
Au vu de ces déclarations faites à The Reg, nous conseillons, modestement, à Foxconn de postuler aux classements divers de par le monde des entreprises les plus responsables sociétalement.
mercredi, 13 juin 2012 | Lien permanent
Ouvriers chinois de Foxconn : 30 % de hausse des salaires
Foxconn, le sous-traitant taïwanais pour Apple, Dell ou Hewlett-Packard vient d'accorder une hausse de 30 % de leurs salaires à ses quelques 800 000 salariés chinois. Sur un an, le salaire moyen des employés de Focxconn a augmenté de 70 %. Le premier fabricant mondial de de composants pour ordinateurs avait été mis en cause par de nombreux médias pour la vague de suicides observée dans ses sites industriels, notamment celui de Guanian à Shenzhen.
C'est une bonne nouvelle pour ces ouvriers dont la majorité dorment dans des dortoirs installés dans les usines et travaillent souvent plus du double de la limite légale de 36 heures par semaine.
Pour le modèle économique chinois, il s'agit aussi d'une inflexion majeure. Jusqu'ici, le but des autorités politiques, confontrées à l'émigration massive des paysans vers les villes des côtes, était de maintenir des salaires suffisamment bas pour rester compétitif dans le commerce mondial. Désormais, il leur faut pactiser avec une population de plus en plus organisée à qui ne suffit plus la hausse annuelle moyenne de près de 13 % des salaires durant ces dix dernières années. Déjà la province de Quangdong s'apprête à adopter une législation autorisant les syndicats libres.
Certes, le fossé entre les rémunérations chinoises et américaines ne se comblera pas en un jour : la paie d'un ouvrier chinois est égale à 11 % de celle d'un Américain. Mais, d'ici là, des délocalisations s'observent déjà en Chine : les usines textiles ou de chaussures partent vers l'intérieur des terres, d'autres sont délocalisées au Bengladesh même si le salaire minimum des ouvriers textiles y a été doublé en juillet dernier.
Au total, la hausse générale des prix de production asiatiques aura un impact positif pour le pouvoir d'achat des populations locales. Elle marquera aussi la fin d'un modèle économique global où la baisse des pouvoirs d'achat dans l'OCDE était compensée par le recours à la dette.
Sur
mardi, 23 novembre 2010 | Lien permanent
Page : 1