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mardi, 06 août 2013

Le métro de Ryad, un défi environnemental

22,5 milliards de dollars d'investissement pour 6 lignes de métro de 176 kilomètres de long, rythmées par 85 gares : le futur métro de Riyad devra être mis en service dès 2019.
Ce projet pharaonique illustre combien ce sont les pays « émergents », ici l'Arabie saoudite, qui innovent dans le développement durable, ici la mobilité. Cette fois encore -mais pour combien de temps ?-, ce sont des entreprises de l'OCDE qui ont remporté le marché.
Mené par l'ingénieriste américain Bechtel, qui s'était « illustré » en Irak, le consortium BACS comprend notamment l'équipementier ferroviaire allemand Siemens. Il sera en charge de la construction de deux lignes, soit 63,3 kilomètres pour un investissement de 9,5 milliards de dollars.
Le deuxième lot, attribué au consortium FAST pour un montant
de 7,8 milliards de dollars, concerne trois lignes de métro de 72,5 kilomètres. Elles seront livrées par l'équipementier ferroviaire français Alstom et le groupe de BTP espagnol FCC.
Enfin,  le consortium ANM, piloté par l'équipementier ferroviaire italien Ansaldo, filiale de Finmeccanica, construira une ligne de 40,7 kilomètres, pour un montant de 5,2 milliards de dollars.

 

 

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