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mercredi, 28 octobre 2009

Les villes assignent les banques devant la justice

Dexia ou la Deutsche Bank leur avaient vendu des « emprunts structurés », les villes et collectivités locales se rebiffent. Etranglées par ces crédits « toxiques », la communauté urbaine de Lille, les villes de Saint-Etienne et Rouen, le conseil général de Seine-Saint-Denis veulent saisir la justice. Ils avaient contracté, avant la crise de l'automne 2008, des emprunts à taux variables adossés à des indices ou des swaps, par exemple la parité de la livre sterling sur le franc suisse... aujourd'hui, elles se retrouvent avec des hausses très fortes des intérêts à verser. Un exemple ? celui de Saint-Etienne : un des emprunts souscrits, adossés justement à ce swap de devises, verrait le taux d'intérêt grimper à 24 % en 2010, contre 4,3 % en 2009...
L'ancien Crédit local de France, devenu Dexia, cherche l'apaisement. Il serait prêt à négocier, d'autant que la Cour des compte a estimé, en février dernier, que le choix de contracter des emprunts structurés s'apparente "à une démarche spéculative et, de ce fait, ils sont critiquables". Et d'autres établissements ont déjà fait des gestes, tel le Crédit agricole, via sa filiale Calyon.

 

 

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