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lundi, 30 novembre 2009

Pénurie d'eau : les propositions du Water Resources Group

40% des besoins en eau dans le monde risquent d’être insatisfaits en 2030. C'est ce qui ressort de l'étude menée par McKinsey. Le cabinet de conseil en stratégie est membre du Water Resources Group, créé l'an dernier sous l'égide de l'IFC (International Finance Corporation), filiale de la Banque mondiale. Parmi les autres membres du groupe, citons Barilla, Coca-Cola, Nestlé, SABMiller, Standard Chartered Bank, Syngenta et New Holland Agriculture.
Un groupe constitué à partir d'un constat simple : l'accès à l'eau potable devient chaque jour plus problématique, non en raison du réchauffement climatique, encore à prouver, mais de la croissance de l'alimentation carnée et de l'extension des villes. Avec, à la clé, rapidité des épidémies et conflits liés au contrôle des fleuves et des bassins d'eau potable.
D'ici vingt ans, selon le prince d'Orange Willem-Alexander, président du secrétariat général des Nations-Unies et signataire du rapport, la demande en eau sera de 40 % supérieure à celle d'aujourd'hui. Plsu crûment, la consommation passera de 4 500 milliards de mètres cubes, dont 3 100 pour l’agriculture, à 6 900 milliards en 2030. Un chiffre à comparer à celui de la totalité de l'eau « accessible durable » et « fiable » : 4 200 milliards de mètres cubes.
Comme pour l'alimentation, la résolution du problème est à portée de main. Elle est politique.
Si les auteurs du rapport donnnent plusieurs pistes techniques, ils soulignent que les mécanismes classiques de marché ne peuvent réduire le fossé entre la demande et l'offre. S'en inspirer pour combler le fossé coûterait quelques 200 milliards de dollars d'investissement chaque année d’ici à 2030. Un chiffre bien trop élevé. En revanche, une approche centrée sur le terrain et les besoins (aucune généralisation des solutions n'est possible ainsi que le montrent la comparaison des cas de l'Afrique du sud, de l'état de Sao Paulo, de l'Inde et de la Chine) et le recours à de nouveaux leviers techniques ne nécessiterait « que » quelques 40 à 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030.
Pour lire le rapport : http://www.mckinsey.com/App_Media/Reports/Water/Charting_...

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