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mardi, 15 décembre 2009

Toujours la politique de gribouille dans le nucléaire français

EDF a demandé à E.ON de participer à son futur réacteur nucléaire EPR français. Selon des sources de la presse économique d'outre-Rhin, l'allemand a répondu à EDF qu'il était prêt à entrer dans le capital de l'EPR de Penly en Seine-Maritime. Pour l'instant, les positions se répartissent entre EDF (plus de 50 %), GDF Suez (25 %), Total (8,3 %) et Enel pour le reste.
Cependant, E.ON refuse de détenir une part inférieure à celle de l'italien. Actionnaire historique de l'EPR de Flamanville, à hauteur de 12, 5 %, ENEL devait entrer au même niveau dans celui de Penly, selon le contrat signé avec EDF en 2007. E.ON met donc ses conditions et refuse de se voir octroyer une part du capital inférieure à celle de l'italien.
Ces négociations, si l'on ose utiliser le terme, s'inscrivent dans la nouvelle « stratégie » énergétique du gouvernement français : un virage vers l'est, l'Allemagne. Au prix, s'il le faut, des années de partenariat industriel avec les Italiens.

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