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lundi, 24 janvier 2011

L'éolien offshore français : risque d'enlisement

Mardi, le président a enfin annoncé le lancement d'appel à projets pour des parcs d'éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes. Ces projets avaient été décidés dans le cadre du Grenelle de l'environnement qui avait retenu un objectif de 6 000 mégawatts d'éolien offshore pour 2020.

Cinq sites ont été retenus, entre Saint-Lazaire au sud et le Tréport au nord. Soit une puissance installée de 3 000 mégawatts équivalant à deux réacteurs nucléaires EPR, à la suite d'un investissement total de 10 milliards d'euros.
Les industriels sur les rangs seraient le suédois Vattenfall, l'allemand E.ON et les français EDF Energies nouvelles, GDF Suez et Alstom qui concourreront ensemble.
Nouveauté par rapport au solaire : l'Etat ne fixera pas de tarif de rachat par EDF, les opérateurs devront négocier directement avec EDF. 

Pour emporter le morceau, les opérateurs devront s'engager sur les emplois fournis. Des engagements qui seront surveillés à la loupe par les communes des côtes. Si l'ADEME estime à 60 000 le nombre d'emplois potentiels créés par l'éolien d'ici à l'an 2020, d'ici là, les implantations de parcs offshore en détruiront d'autres, liés à la pêche et au tourisme.



 

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