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mardi, 08 mars 2011

De nouveaux objectifs pour les réductions des émissions de CO2 en Europe

Aujourd’hui, les commissaires européens au climat et à l’énergie présentent leur « feuille de route pour 2050 ». Elle fixe les objectifs de réduction d’émissions de CO2, qui ne seront atteignables qu’à raison d’une amélioration de l’efficacité énergétique.

Ces objectifs de diminution des émanations de gaz à effet de serre sont calculés par rapport à 1990.
En 2005, les réductions avaient diminué au global de 7 %. Les meilleurs élèves étant l’agriculture et l’industrie (- 20 % chacun) devant le secteur résidentiel et les services (- 12 %) et l’’énergie (- 7 %). Le cancre de service était les transports, dont les émanations de gaz se sont accrues de… 30 %.

Pour 2030, les commissaires européens visent une baisse globale comprise entre 40 et 44 %. Il est attendu du secteur des transports une évolution comprise entre 2
+ 20 % et – 9 % : manifestement, la révolution technologique n’est pas pour demain. L’énergie devra diminuer ses émanations entre 54 % et 68 %, le résidentiel et services entre 37 % et 53 %, l’industrie entre 34 % et 40 % et l’agriculture entre 36 % et 37 %,

En 2050, la baisse globale devra atteindre 79 % à 82 %. La plus forte diminution viendra du secteur énergétique (93 % à 99 %), devant le résidentiel et les services (88 % à 91 %).

Ces ambitions sont déclinées secteurs par secteurs.
Pour l’aéronautique par exemple, l’Union européenne vise une baisse de 50 % de réduction de la consommation de kérosène d’ici à 2020. Elle est possible à condition que les appareils soient plus efficaces (meilleure aérodynamique, utilisation de nouveaux matériaux), que les moteurs sont moins gourmands (déjà Safran et Pratt & Whitney proposent des nouveaux concepts avec le Leap X ou le GTF) et que la gestion du trafic soit améliorée (par le Green taxi…).

Des objectifs ambitieux donc mais qui paraissent irréalistes en l’état des comportements des puissances publiques. On se souvient de l’attitude de l’Italie et des pays de l’Est à l’approche du sommet de Copenhague. Et les agissements des professionnels japonais du nucléaire n’incitent pas à une fermeture rapide des centrales à charbon… 

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