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vendredi, 12 août 2011

L’Europe toujours incapable de s’entendre, même sur les ventes à découvert

On sait que les ventes à découvert permettent à des investisseurs sur les marchés financiers de vendre des quantités de titres supérieures à celles qu’ils détiennent en portefeuille. Cette possibilité accroît la volatilité des cours et l’ampleur des baisses.
Du coup, plusieurs autorités de marché en ont limité l’usage. La Consob, autorité boursière italienne, a interdit pour 15 jours son usage pour 29 titres négociés sur la place italienne. En France, l’Autorité des marchés financiers a également interdit les ventes à découvert pour la même durée, sur 11 valeurs financières, tandis que, en Espagne, cette même période était impartie à 16 valeurs financières. En Belgique, les interdictions sont limitées à 4 actions, mais pour une durée illimitée.
Ces réactions s’inscrivent dans les mesures déjà prises, en Allemagne en 2010 et en Grèce, depuis le 9 août.

Aussi l’Esma, Autorité européenne des marchés financiers, souhaitait-elle que soient adoptées des restrictions au système des découverts. Problème : elle ne peut forcer les Etats à la suivre.
L’Union as usual…

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