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samedi, 08 décembre 2012

Climat : ça brûle et pas seulement au Qatar

 Selon la Banque mondiale, la température moyenne de la Terre risque bien de croître de 4 degrés d'ici 2100. Son anticipation est deux fois supérieure à celles du GIEC, le groupe intergouvernemental d'experts sur le climat.
Qu'elle que soit l'origine de cette augmentation de la température moyenne, ses conséquences seront désastreuses pour un une planète qui comptait en 2011 plus de 6,97 mililards d'habitants humains. La réalisation de ce scénario entraînerait une flambée de la sécheresse qui toucherait 44 % des terres cultivées, au lieu de 16 % aujourd'hui.
Pendant ce temps, à Doha capitale du Qatar où se tient la conférence sur le climat, les Etats ne sont toujours pas parvenus à conclure un accord. Ce dernier aurait dû être signé hier mais les pays encore dits « riches  » refusent d'aider financièrement les pays pauvres, notamment le groupe BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine) qui plaide pour la création d'un mécanisme de compensation.
Rappelons que le BASIC estime que la hausse des températures climatiques provient essentiellement des émanations des pays riches depuis la révolution industrielle, à la fin du XIX° siècle. Ces derniers, notamment les Etats-Unis, refusent de reconnaître toute responsabilité historique.
Doha risque bien de se conclure sur un constat d'échec, comme Copenhague en 2009.

   
 

 

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