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mercredi, 16 janvier 2013

Actionnaires de sociétés cotées : non aux indemnités de départ abusives

Proxinvest, agence de conseil en droits de vote aux assemblées générales, « a décidé, à partir de 2013, de limiter dans sa politique de vote toute indemnité de départ » pour les dirigeants qui serait supérieure à une année de rémunération.
Cette attitude se justifie sur les pratiques des actionnaires.
Selon son 14ème rapport sur la rémunération des dirigeants du SBF 120, sur la seule saison 2012, « le taux d’opposition des actionnaires a augmenté d’un tiers ». Ceux de Safran, d'Air France-KLM ou de Foncière Paris France ont même rejetté des résolutions sur ce sujet.
« Il est important pour l’image de bonne gouvernance de la place de Paris que les sociétés contrôlées évitent aussi ces indemnités de départ, précise Proxinvest. Ainsi lors de la dernière assemblée générale de Crédit Agricole SA, une résolution proposant une indemnité de deux années de rémunération en cas de rupture du contrat de travail de Jean-Yves Hocher obtenait 84% d’approbation.
Si ce score peut paraître élevé au premier abord pour une indemnité de départ, c’est en fait 80% des voix des actionnaires minoritaires qui s’y sont opposées si on exclut les voix de l’actionnaire de contrôle (les caisses régionales). »

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