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mercredi, 01 mai 2013

Le Bengladesh, deuxième fournisseur textile de l'Europe

Ce 1er mai, fête du travail, était jour de deuil à Dacca, capitale du Bengladesh. Les manifestants réclamaient des têtes après la mort de plus de 400 ouvrières dans l'incendie d'une usine textile. La triste occasion de mettre en lumière les pratiques de la grande distribution et des grandes marques de vêtements qui se fournissent dans ce pays d'Asie. Toujours plus à la recherche de bas salaires, elles ont en effet quitté la Chine, naguère grand fournisseur, où le coût de la main d'oeuvre s'est accru. Au Bengladesh, on peut encore trouver de la main d'oeuvre prête à travailler pour 30 euros par mois, avec six jours de travail par semaine et 10 heures par jour passées dans les « sweat factories » (ateliers à sueur).
Ce scandale aura-t-il des effets positifs ? A court terme, certainement, plusieurs enseignes -Primark, Benetton- ayant reconnu se servir chez le fournisseur indélicat et ayant décidé d'aider les familles des décédés. En France, les marques Carrefour et Leclerc, un temps montrées du doigt, ont démenti être clientes de ce fournisseur.
Bien entendu, l'Union européenne a demandé au Bengladesh d'améliorer les conditions de travail et la sécurité dans ses 4 500 entreprises textiles. La morgue de l'Union a suscité un tollé dans le pays : n'est-il ps le deuxième fournisseur textile de l'Europe, derrière la Turquie ? Et l'Union ne devrait-elle pas plutôt mettre en place des droits non de douane mais « sociaux » ?
Pour en savoir plus sur ces pratiques, faites un tour sur le site du collectif Ethique pour l'étiquette ou celui de Peuples solidaires...

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