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mardi, 03 janvier 2012

La Fondation AirLiquide en Nouvelle-Calédonie

 

La Fondation Air Liquide soutient un nouveau projet : des recherches sur le bilan CO2 de la mangrove en Nouvelle-Calédonie. Cette collectivité française du Pacifique, à l'est de l'Australie, abrite près de 35 000 hectares de ces marais estuaires, souvent bordés de palétuviers et riches en biodiversité.
Dans le cycle du carbone, laforte capacité des mangroves à le transformer leur donne un rôle primordial. Or, il se trouve menacé puisque 1 à 2 % des mangroves disparaissent chaque année dans le monde
Pour bien comprendre le fonctionnement des écosystèmes, l'Institut de recherche pour le développement a décidé de quantifier et analyser les flux de CO2 au sein de la mangrove de La Foa.
Forte de son budget de 3 millions d'euros sur cinq ans, la Fondation Air Liquide a décidé de soutenir ces recherches, à hauteur de 120 000 euros pendant 2 ans. Cet apport s'inscrit dans ses objectifs de mécénat : recherche scientifique pour la préservation de l'environnement, pour l'amélioration de la fonction respiratoire et pour les micro-initiatives favorisant le développement local.  

Rappelons que la Fondation, créée en 2006, a déjà accompagné 94 projets dans 35 pays, avec la mobilisation de 120 collaborateurs.



 

lundi, 02 janvier 2012

Les aciéristes chinois boycottent le plan de réduction des émissions de CO2

Bien embêtée la World Steel Association ! En 2007, ce regroupement des grands producteurs d’acier mondiaux avait lancé un plan mondial de réduction des émissions de gaz carbonique. Ce plan avait débuté par la création d’une base de données dans laquelle les volumes et les types d’émissions d’une usine étaient croisés avec les technologies utilisées dans cette même usine. Il devait déboucher sur un partage des connaissances sur les techniques de réduction d’émissions.
Ce sujet est crucial pour le climat de la Terre : l’aciérie est, après l’électricité, l’industrie la plus émettrice de dioxyde de carbone. En 2010, elle aurait ainsi contribué à 6,5 % des émissions de gaz carbone, soit un volume estimé à 2,5 milliards de tonnes (contre 8 % pour l’électricité).

Or, ce plan de réduction est menacé les producteurs chinois qui, le mois dernier, ont refusé de participer au plan. Sans leur collaboration, le plan de la WSA perd toute signification : la Chine produit 40 % de l’acier mondial et 44 % des émissions de CO2. Pour essayer de rallier les producteurs chinois, la WSA avait pris pour président Zhang Xiaogang, lui-même dirigeant du groupe chinois Anshan Iron & Steel. Mais ce dernier, comme ses compatriotes, a refusé d’adhérer au plan de la WSA.
L’argument officiel est le risque concurrentiel lié à la fourniture de données sur les technologies utilisées dans les usines. En réalité, les fournisseurs chinois refusent toute entrave à leur essor économique.
Dommage pour la planète : déjà, entre 2006 et 2010, les émissions de CO2 par les aciéries ont bondi de 2 à 2,5 milliards de tonnes, les Chinois.