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lundi, 16 mars 2009

Pourquoi et comment réduire les émissions de CO2

Bref rappel à tous ceux qui ont oublié –s’ils l’ont jamais sue- leur leçon de sciences naturelles. Le CO2 ou dioxyde carbone ou encore gaz carbonique est composé de 3 atomes, 2 de carbone, 1 d’oxygène. Il est produit naturellement par la respiration, animale ou végétale. Il provient aussi des combustions : chauffages, transports, usines d’incinération… Sa durée de vie excède les 1 000 ans.
A titre d’exemple, l’être humain relâche 1 kg de CO2 par jour en respirant. La combustion d’un litre d’essence libère 2,3 kg de CO2 dans l’atmosphère, celle d’un litre de diesel 2,6 kg.
En un siècle et demi,  l’industrialisation a accrût les rejets de CO2 dans l’atmosphère : mesuré en ppm ou parties par million, le taux de CO2 dans l’air est passé de 280 à 383. Sa croissance est rapide : de 1,5 ppm par an entre 1970 et 2000, elle est passée à 2,1 ppm entre 2000 et 2007. Et cela malgré l’engagement des pays signataires du protocole de Kyoto à diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Si la communauté scientifique et politique s’inquiète de ces rejets, c’est bien parce qu’ils sont directement à l’origine du réchauffement de la planète. Les conséquences sont déjà perceptibles : augmentation des pluies dans les régions près des pôles et diminution dans les zones subtropicales, montée des eaux par fonte des calottes glaciaires et dilatation des océans…
Pour réduire ces émissions, l’espèce humaine dispose de trois grands types de procédés, le quatrième –arrêter de respirer- étant impossible à utiliser.
D’abord, on peut augmenter la part des énergies "propres", peu émettrices de CO2. Il s’agit des énergies dites renouvelables –hydraulique, éolien, biomasse- ou du nucléaire. Les grands pays se sont dotés d’objectifs sur le poids des renouvelables : 20 % du mix énergétique pour l'Union européenne d'ici à 2020, 3 % pour le Japon d'ici à 2010, 15 % pour la Chine d'ici à 2020, 10 % pour les Etats-Unis d'ici à 2012 et 25 % d'ici à 2025, 10 % pour l'Inde d'ici à 2012.
Ensuite, on peut améliorer l'efficacité énergétique des processus industriels dans les centrales. La remontée à 50 % contre 30 % du taux d’efficience d’une centrale au charbon réduit ainsi de 40 % les émissions de CO2 dans l’atmosphère. Son « retrofit » complet (changement de pièces telles les turbines ou les chaudières) induit une baisse de 30 % des émissions. Enfin, on peut capturer et stocker le CO2. Encore balbutiante, cette technologie dite CCS sera commercialisée à partir de 2015 pour un coût estimé entre 30 et 45 € par tonne de CO2.

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