09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 11 mai 2009

Veolia, plombé par la propreté, se déleste

Si l'on écoute Henri Proglio, le monde actuel est formidable : « Les enjeux sont considérables, les perspectives sans limite » pour Veolia Environnement. C'est ce qu'a affirmé le président à ses actionnaires, réunis au Carrousel du Louvre jeudi dernier. Certes, mais le bénéfice opérationnel a reculé de 18,6 % l'an dernier et la dette est 16,5 milliards d'euros. Un montant à mettre en rapport avec le chiffre d'affaires 2008, de 36,2 milliards, ou le bénéfice net, de 404,4 millions.
Et c'est la division « propreté » qui plombe le groupe. Au premier trimestre, les ventes globales ont bien augmenté, de 3,4 %, mais les marges de cette branche ont reculé de près d'un tiers. Quant à la dette, il faut la réduire, de toute urgence : 3 milliards d'euros de cessions d'actifs sont programmées jusqu'en 2011. Un premier pas pourrait être franchi prochainement avec la vente de Veolia Cargo, la filiale de fret ferroviaire. Une petite affaire -188 millions d'euros- qui intéresserait beaucoup Deutsche Bahn, le concurrent de la SNCF.

On le voit, rien de nouveau sous le soleil. Des ventes de divisions pour réparer les erreurs d'investissement des années précédentes. Un soutien sans faille à l'ex-dirigeant de la Société générale, administrateur hué par les porteurs de Veolia.

Les commentaires sont fermés.