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lundi, 05 octobre 2009

EDF au coeur des enjeux nucléaires en Italie et au Royaume-Uni

EDF veut vendre son nucléaire en Italie comme au Royaume-Uni. De l'autre côté de la Manche, il vient de confirmer qu'il recherche des partenaires pour construire 4 réacteurs nucléaires. Des partenaires riches de préférence : pour ces réacteurs qui seraient du type EPR, 3,5 milliards d'euros sont demandés par le constructeur français.
De l'autre côté des Alpes, les choses sont plus compliquées. EDF, deuxième du marché électrique italien derrière Enel, veut rester en Italie qui, comme l'Allemagne, devrait revenir vers le nucléaire. Or, EDF y est présent par le biais d'une participation directe et indirecte de 50,1 % dans Edison, énergéticien dont les activités se partagent pour un tiers dans le gaz (dont une position dans le champ égyptien d'Aboukir, au nord d'Alexandrie) et pour deux tiers dans l'électricité. La compagnie italienne A2A, co-actionnaire de Edison avec EDF, a annoncé ce week-end l'ouverture de discussions avec ce dernier sur l'avenir d'Edison. Cela ne signifie pas que EDF sera contraint de se désaisir de sa part dans Edison mais, plus probablement, qu'il devra s'y renforcer. Problème : le coût. Les 50,1 % qu'il détient dans Edison sont valorisés autour de 6 milliards d'euros. Pour financer le rachat de tout ou partie des actions de A2A, EDF devra céder certaines de ses participations. Et pourquoi pas son réseau anglais de distribution d'électricité ?

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