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mardi, 20 octobre 2009

Pour les riches, l'ISR ça va payer

Pour 90 % des gestionnaires de fortune, les portefeuilles ISR performent aussi bien sinon mieux que les portefeuilles classiques. Interrogés pour la troisième année consécutive par Eiris, le centre anglais d'analyse et de recherche sur la RSE et l'ISR (responsabilité sociale des entreprises et investissement social responsable), les gestionnaires de fortune se montrent de plus en plus soucieux des considérations sociales, environnementales et de gouvernance dans leurs allocations d'actifs, la crise financière les ayant conduit à proposer plus facilement des investissements ISR à leurs clients. De leur côté, ces derniers se déclarent plus soucieux des conséquences de leurs investissements sur la vie économique et sociale, surtout lorsqu'ils sont issus du monde de l'entreprise. 70 % des clients en gestion de fortune établissent un lien entre leurs activités philanthropiques et le placement de leurs fonds.
A ces exigences de la clientèle s'ajoutent pour les gestionnaires les nouvelles contraintes induites par la crise du crédit. Elle a souligné en effet l'importance des questions de gouvernance, de rémunération, de transparence et de structure de commandement dans les entreprises, et pas seulement les banques. 55 % des gestionnaires étudient désormais très à fond les problématiques de gouvernance dans les sociétés, quel que soit le type de portefeuille, ISR ou non.
En conclusion de leur étude, menée avec Kleinwort Benson, les analystes d'Eiris soulignent la disparition du mythe de la moindre performance des placements ISR... mais regrettent aussi le manque de clarté et d'information sur les produits ISR.

 

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