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vendredi, 23 octobre 2009

Areva et sa danseuse finlandaise

EPR, le réacteur nucléaire de troisième génération que construisent Areva et Siemens en Finlance, coûte toujours plus cher. TVO, le producteur national d'électricité qui leur avait commandé l'EPR, leur réclame 1,4 milliard d'euros de compensations pour les retards qui s'accumulent. Une réaction à la procédure lancée il y a un an par Areva et Siemens devant la Chambre internationale d'arbitrage. Ils prétendent en effet que c'est le Finlandais qui a provoqué le retards, en mettant 11 mois au lieu des 2 prévus à valider les documents exigés par l'Autorité de sûreté nucléaire finlandaise.
Au-delà de ces péripéties juridiques, le réacteur EPR plombe les comptes d'Areva : au total, les sept provisions enregistrées dans les comptes d'Areva depuis quatre ans ont porté à 2,3 milliards d'euros les pertes à terminaison du chantier de l'EPR finlandais atteignent, dont 550 millions au titre du premier semestre 2009. Les travaux devant encore durer trois ans au moins, on n'ose chiffrer le coût final des retards.

Une mauvaise nouvelle donc pour le groupe nucléaire français dont le chiffre d'affaires des neuf premiers mois de l'année a progressé hier soir après clôture de 6,7 % à 3,16 milliards d'euros, alors même que le gouvernement réfléchit à sa privatisation partielle. 15 % du capital seraient concernés, auxquels le japonais Mitsubishi Heavy s'intéresse fortement.

 

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