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jeudi, 14 janvier 2010

Areva va réviser son offre EPR

Après une année difficile, Areva tente de rebondir. Le constructeur de réacteurs nucléaires français a subi, tout au long de 2009, une série d'échecs : retards et mise en cause judiciaire dans l'affaire de la construction de l'EPR finlandais, perte du contrat record, de l'ordre de 20 milliards de dollars, des Emirats arabes unis qui lui ont préféré le consortium coréen, sans oublier les attaques ad nominem menées par le gouvernement contre sa présidente Anne Lauvergeon...

2010 heureusement commence mieux. D'abord, la société a signé avec FNEG (Fresno Nuclear Energy Group), une lettre d'intention actant leur coopération dans le développement du projet de un ou deux EPR près de Fresno, en Californie. L'année en cours sera consacrée à l'étude d'implantation de l'EPR, d'une puissance supérieure à 1 600 mégawatts.
Ensuite, Areva va renforcer ses fonds propres et sa trésorerie. Une première augmentation de capital, entre 2,5 et 3 milliards d'euros, pourrait intervenir dès cette année et lui permettre, du même coup de racheter à Siemens ses 34 % dans Areva NP. D'ici 2012, la société contrôlée à 90 % par l'Etat français aura levé 9 milliards. Les capacités d'autofinancement seront également renforcées par les prochaines cessions de ses positions dans Eramet et STMicroelectronics.
Ensuite, la direction commence à réfléchir à son offre de réacteurs nucléaires. Son objectif de 60 réacteurs vendus d'ici 2020, dont 45 EPR, est plus que compromis. A ce jour, 4 EPR seulement ont été commandés : 1 en France, 1 en Finlande et 2 en Chine. Aussi la direction devrait-elle le réviser et l'adapter à la demande mondiale, plus chercheuse de réacteurs « simples », type CPR.

 

 

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