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mardi, 16 août 2011

Encore plus de rigueur pour l’Italie et le Portugal

Vendredi, le gouvernement italien a décidé d’un deuxième plan d’austérité, d’un montant de 45,5 milliards d’euros sur 2 ans. Ce plan s’ajoute à celui de 48 milliards adopté le mois dernier. Dans le catalogue des mesures, on trouve le report de l’âge de la retraite pour les femmes, la privatisation des sociétés municipales, des couptes -9,5 milliards d’euros- dans les budgets régionaux, des économies, pour 8,5 milliards, dans le fonctionnement de l’Etat, une taxation renforcée pour les hauts revenus et les gains financiers…
Au Portugal, où les finances publiques avaient « dérapé » en juillet dernier, le ministre des Finances Victor Gaspar a fait voter de nouvelles mesures : impôt extraordinaire et hausse de la TVA sur le gaz et l’électricité (23 % au lieu de 6 %). Du coup, l’Union européenne, la Banque centrale et le FMI ont exprimé leur satisfaction devant la cure portugaise et débloqué la 2ème tranche de leur aide, d’un montant de 78 milliards d’euros sur 3 ans.
Si la quasi-totalité des dirigeants de l’OCDE portent une grande part de responsabilité dans la crise de la dette actuelle, cette dernière a bien été déclenchée par les errements des banques de marché. Après avoir sauvé la finance mondiale puis échoué à la réguler, ils restent aujourd'hui soumis à des diktats idéologiques malsains.

Incapables de réfléchir et de proposer des plans de relance sains, les gouvernements européens pratiquent l’austérité comme les médecins de Molière la saignée : leurs citoyens mourront guéris.

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