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vendredi, 04 novembre 2011

Pour la première fois, les financements innovants au programme d’un G20

« Innovative financing for development and climate change », telle est la dénomination du programme de soutien aux financements innovants orchestré par le G 20.
A Cannes, c’est la première fois que cette question est intégrée au programme officiel. Elle est posée selon les termes du rapport Gates, du nom du fondateur de Microsoft Bill Gates.
Rien d’étonnant à cela : les besoins pour le financement du développement et pour la lutte contre le changement climatique sont énormes. En face, les ressources sont insuffisantes : 129 milliards de dollars en 2010 pour l’aide officielle au développement –un record historique, mais qui ne permettra pas d’atteindre les Objectifs du millénaire ; quant à l’engagement de Copenhague de maîtrise des  conséquences du changement climatique, il implique la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, en provenance des secteurs publics comme privés…

Pour le G20, les financements traditionnels ne suffisent plus. Par financements innovants, les dirigeants  impliquent une combinaison d’outils publics et privés, déjà utilisée dans de nombreux pays, à commencer par la France, sous l’étiquette « partenariats publics-privés ». Ils pensent également aux « obligations des émigrés » ou « diaspora bonds » pour mobiliser l’épargne des migrants vers des investissements dans leurs pays d’origine.

D’autres propositions sont plus classiques. Il s’agit d’abord des taxes, sur les billets d’avion, sur le « combustible de soute » des avions et les navires, sur le tabac, sur les transactions financières… Il s’agit également des mécanismes de marchés, tels les « pull mechanism, pour l’agriculture tropicale ou les « Advanced Market Commitments ». Ils permettent d’accélérer la recherche sur les vaccins, contre la pneumonie par exemple.

Les dirigeants ont décidé que toutes ces options seront étudiées, avec un focus sur la taxation du secteur financier, notamment une taxe sur les transactions financières. La France a réaffirmé son engagement à établir cette dernière.

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