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vendredi, 11 mai 2012

Rapport de force européen défavorable pour Hollande

Tant le calendrier européen que le français seront chargés dans les prochaines semaines. Qu'on en juge :
- pour la France :
15 mai : fin du mandat de Nicolas Sarkozy et nomination du premier ministre du quinquennat de François Hollande,
10 et 17 juin : élections législatives,
24 juin : publication de l'audit des comptes de la nation.
- pour l'Europe et le reste du monde :
18-19 mai : réunion du G8 à Camp David aux Etats-Unis,
20-21 mai : sommet de l'OTAN à Chicago,
23 mai : Conseil européen,
31 mai : référendum irlandais sur le « fiscal compact » ou discipline budgétaire fixée dans le traité de mars 2012,
18-19 juin : sommet du G20 à Mexico,
28-29 juin : Conseil européen.
Par ailleurs, la question grecque devrait être résolue dans les prochains mois. Une sortie, de plus en plus probable, de l'Union monétaire devrait être relativement bien absorbée par l'Union,à l'exception de l'Espagne et de l'Italie.

Ces réunions permettront aux autre dirigeants de mieux connaître le nouveau président français. Il n'est pas dans un rapport de force favorable : la dépense publique française est, rapportée au nombre d'habitants, supérieure de 20 % à l'allemande tandis que le déficit public est généré pour moitié par le service de la dette, soit 50 milliards d'euros par an...
Si l'on ajoute à ces défauts structurels de la France les promesses économiques de François Hollande, notamment l'embauche de fonctionnaires et le retour du droit à la retraite à 60 ans, on peut s'attendre à un blocage de la part des autres dirigeants européens.
L'Allemagne refuse déjà toute mutualisation des dettes publiques, ou euro-bonds, et toute intervention de la Banque centrale européenne dans le financement de l'Etat.
La conséquence, on la connaît déjà : hausse massive des impôts et ralentissement des investissements, en France mais aussi en Europe du fait de la mauvaise situation financière des banques et des restrictions de crédit.





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