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jeudi, 23 août 2012

Pour la Grèce, rien à attendre avant septembre

Demain vendredi, le premier ministre grec, Antonis Samaras rendra visite à la chancelière allemande Angela Merkel. Le but est d'obtenir un délai de deux ans sur le retour à l'équilibre des comptes publics de la Grèce, prévu théoriquement pour 2014.
Cette visite se conclura très probablement par une fin de non-recevoir. Les Grecs doivent d'abord trouver un accord parlementaire sur un plan de nouvelles économies, d'un montant de 11,5 milliards d'euros.
Compte tenu des reculs de PIB du pays depuis cinq ans, on voit mal comment les élus grecs, déjà confrontés à la colère de leurs concitoyens et à la déliquescence de la vie sociale, marquée par une forte progression du racisme, pourront voter pour un tel texte.
Dans ce contexte, la future tranche d'aide, de 31,5 milliards d'euros, qu'a promise l'Eurogroupe ne sera elle aussi probablement pas accordée.
D'ici là, les dirigeants européens amuseront la galerie en faisant état de leurs petites divergences -une Allemagne plus ferme, une France plus compréhensive- mais qui les croit encore ?

 

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