mercredi, 19 septembre 2012
La Financière de Champlain lance le FCPR Energies-Mix
Pour la présentation de son Fonds commun de placement à risque Energies Mix, la société de gestion spécialisée dans les thématiques de développement durable Financière de Champlain avait choisi d'inviter presse et investisseurs au nouveau palace Mandarin Oriental, l'un des tout premiers hôtels HQE (haute qualité environnementale) de Paris. Ce FCPR sera investi dans des entreprises européennes de production d'énergie renouvelable, du type biomasse, solaire, éoliennes...
Conscients de la faible valorisation et de la volatilité des sociétés cotées, les promoteurs de la Financière ont ont décidé de « s'affranchir de la macro-économie » -entendez s'affranchir des mauvaises performances d'un marché boursier plombé par la piètre gouvernance des Etats européens- en proposant un FCPR dont la souscription sera ouverte jusqu'en mars 2013 et dont la durée minimale de placement sera de cinq ans.
Sur le plan des performances futures du fonds, elles seront très peu exposées aux risques grâce à un choix d'investissement original, celui des « sociétés de projet ».
Au lieu d'investir dans des entreprises de production d'énergie, les gérants se porteront vers les « sociétés de projet » qui portent un projet de centrale énergétique.
Ainsi que l'a expliqué Jean Zekri, dirigeant du groupe toulousain Mecamidi, tout projet énergétique se déroule en trois phases, celle du développement, de construction puis d'exploitation. La première est la plus gourmande en cash et dure de 2 à 10 ans, le temps de mener les études puis d'obtenir les autorisations ; celle de la construction se divise elle-même en trois temps, le closing bancaire (période encore risquée, le tour de table bancaire apportant 70 % de besoins, le reste étant en fonds propres), la construction proprement dite puis la validation de cette dernière. L'ulitme phase est celle du temps de vie de la centrale, 50 ans pour l'hydraulique, 20 ans pour le solaire, 20 à 25 pour l'éolien.
A chacune de ces phases correspond un TRI ou taux de retour sur investissement proportionnel à la prise de risque : 18 % pour la première phase, 10 % environ pour la seconde et 6 à 8 % pour la dernière.
Pour réaliser son objectif de rendement de 8 %, Energies-Mix investira, sous forme d'obligations convertibles, dans une quinzaine de sociétés de projet à des stades de maturité différent, essentiellement lors de la deuxième phase.
La gestion financière sera assurée par un partenaire, Equitis, la société de capital investissement créée en 2000 par Philippe Bertin. La Financière de Champlain interviendra en temps que conseil en investissement puis asurera la commercialisation du fonds.
Il s'agit là d'un changement de stratégie pour la Financière de Champlain qui a perdu son indépendance financière en 2010 au profit de Ecofi-investissement.
lundi, 17 septembre 2012
Lancement d'ENGAGE
Le réseau d'ONG Foretica lancera le 27 septembre prochain la deuxième édition du programme ENGAGE. Il s'agit de proposer aux salariés des entreprises à s'engager volontairement dans l'aide à la socialisation par l'employabilité.
19:51 Publié dans Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
La RSE dans le SBF 120 avant le décret de l'article 225
Ouf, le titre de cette notice est bien abscons ! De quoi s'agit-il ? des obligations légales faites aux entreprises cotées en matière de communication sur leurs pratiques de responsabilité sociale et environnementale. Inscrites dans la loi NRE (nouvelles régulations économiques) de 2001, puis dans l'article 225 de la loi de Grenelle 2, elles ont fait l'objet d'un décret d'application en avril de cette année.
Parmi les obligations listées dans l'article 225 figure l'obligation de vérification par un tiers indépendant des informations ainsi fournies aux actionnaires.
Le cabinet Deloitte Touche a étudié ce dernier point en analysant les pratiques des entreprises du SBF 120 sur l'exercice 2011, avant donc que la vérification indépendante ne soit obligatoire.
En fait, la moitié des entreprises membres de l'indice SBF 120, qui regroupe les plus grandes capitalisations boursières de la place de Paris, ont fait analyser leurs informations par un auditeur, qui était 9 fois sur 10 leur commissaire aux comptes.
58 de ces 60 entreprises qui ont fait vérifier leurs informations 2011 ont demandé que les vérifications soient menées suivant la norme ISAE3000* dont l''intérêt est de déboucher sur l'émission d'une assurance.
Pour autant, le chemin vers une standardisation des indicateurs RSE sera long. Ainsi, les informations soumises à vérification par un tiers sont très hétérogènes en termes de périmètre couvert comme de nombre.
Sur les 42 informations listées par le décret 225, celles concernant les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre sont les attestées, à hauteur de plus de 90 %. Aucune informations sur l'adaptation au changement climatique n'a été auditée et 3 % seulement des indicateurs de protection de la biodiversité (3%).
Plus étonnant, les questions sociales sont également mal traitées : les actions contre la discrimination ne sont revues que dans 7% des cas et celles sur le respect des conventions fondamentales de l'OIT (Organisation Internationale du Travail) dans 3% des cas.
13:35 Publié dans Grenelle de l'environnement suite | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 06 septembre 2012
Village des actionnaires à Roland-Garros
Capitalcom organise un Village des Actionnaires vendredi 21 septembre à Roland-Garros, Paris. C
Dans ce illage, Nicolas Moreau, président d'Axa France, Michel de Rosen directeur général d'Eutelsat, Géard Mestrallet, dirigeant de GDF Suez, Stéphane Richard, président de Orange et Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement accueilleront actionnaires et professionnels de la finance.
14:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Auchan poursuit ses engagements sociétaux
Dans sa politique en faveur du développement durable, Auchan poursuit en proposant pour la rentée des produits dentretien pour la maison à moins de 1 uro.
A chacun d'interpréter : soit une politique d'achat qui pressure les producteurs, soit une stratégie de vente adaptée à la baisse du pouvir d'achat en Europe...
11:44 Publié dans Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)