dimanche, 09 décembre 2012
Protocole de Kyoto : un accord signé in extremis à Doha mais de faible portée
Finalement, les représentants des Etats réunis ce quinze derniers jours à Doha, Qatar, sont parvenus à un accord. Accord certes, mais de portée bien faible. D'abord, le protocole de Kyoto sera reconduit. Durant les trois prochaines années, près de 200 Etats négocieront pour négocier un nouveau protocole applicable à partir de 2020. Quelques 200 pays, cela fait presque toute la planète a priori mais les Etats-Unis refusent toujours de participer au protocole. Par ailleurs, de grandes nations telles le Canada, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Russie ont refusé de promouvoir de nouvelles réductions entre 2013 et 2020, contrairement à l'Union européenne. Le même refus a été affirmé par l'Inde et la Chine.
Aucun accord de fond n'a été trouvé non plus sur les compensations, sous forme d'un fond international notamment, à apporter aux pays pauvres qui souffriront le plus des conséquences du changement climatique. L'Union a bien avancé le chiffre de 5 à 6 milliards de dollars d'aide pour les trois prochaines années mais ces sommes sont insuffisantes face aux besoins.
Pourtant, il est certain aujourd'hui que les émissions de carbone participent au réchauffement climatique. L'absence de solutions à la fois techniques et politiques ne peut que contribuer aux désordres sociaux et à la montée des conflits.
23:30 Publié dans Le développement durable, c'est quoi ?, Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
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