09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 02 décembre 2013

L'intelligence du bâtiment pour réussir la transition énergétique

En France, c'est par le bâtiment que réussira, pour partie, la transition énergétique. Résidentiels, industriels ou de services, les immeubles absorbent 43 % de l'énergie finale.
L'association Eden -Equilibre des énergies- avait invité jeudi dernier Didier Hervé vice-président Eco-business de Schneider Electric France à présenter les solutions proposées par son groupe pour réduire la consommation énergétique dans les bâti.
Précisant qu'il ne traitait pas de l'efficacité énergétique passive, qui concerne essentiellement l'isolation, Didier Hervé a souligné l'importance des systèmes de contrôle intelligents ou smart grids. Rappelons que le marché des réseaux intelligents ou « smart grids » croît très vite : de 33 milliards de dollars en 2012, il devrait atteindre 73 milliards en 2020.
Au départ concepteur de produits électriques, Schneider Electric a pris le virage de l'intelligence en embauchant massivement des professionnels de l'information, au nombre de 5 000 aujourd'hui parmi ses 150000 salariés. A l'origine du compteur Linky mis en place par EDF, le groupe travaille aussi sur la régulation des trajets. Dans les deux cas, il s'agit de mesurer les consommations, de les analyser puis de modifier l'offre d'énergie en fonction des besoins.
Le débat a été animé. Certains ont pointé les difficultés à faire comprendre aux collectivités locales le concept de retour sur investissement, bien que les économies d'énergie soient estimées à 1,5 Mds€ pour le seul prc public (120 millions de m2 gérés par l'Etat, 250 millions par les collectivités locales notamment pour les collèges et lycées). D'autres, tel Philippe Christophe, président de la fondation de lutte contre l'insécurité énergétique Synerciel, ont pointé les difficultés pour les artisans à investir dans la formation de leurs salariés alors que les politiques environnementales n'offrent aucune visibilité à cinq ans.