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vendredi, 17 janvier 2014

Plan énergie-climat : la gabegie française

Les bonnets rouges l'ont exprimé sur un mode violent, la Cour des comptes le dit de façon à peine plus feutrée : le paquet énergie-climat de la France donne des résultats « ambigus ».
Remis hier jeudi, son rapport à l'Assemblée nationale pointe l'absence de lisibilité de l'action publique, tant dans ses résultats que dans la définition d'une stratégie efficace. Pour les juges, il serait préférable que la France privilégie la recherche d'économies, notamment dans le transport et l'agriculture, au lieu de développer des énergies renouvelables coûteuses.
Rappelons que l'économie française est l'une des moins carbonées au monde en raison de l'importance de son parc nucléaire dans la consommation d'énergie.
De l'analyse du rapport, il ressort que la France ne pourra tenir ses objectifs d'ici 2020, sauf à y consacrer 1 à 2 % de son PIB, les engagements du gouvernement étant même qualifiés d'« irréalistes » en terme de rénovation thermique.
Pour la Cour, il serait préférable de « modifier le modèle de consommation d'énergie plutôt que le système de production ».
Un rapport très instructif mais qui passera probablement sous silence. Que l'incantation soit érigée en politique par nos gouvernants, passe encore. Mais que dire de l'indifférence du public ?

mercredi, 15 janvier 2014

François Hollande et le mal français

Un déficit public supérieur à 4 % en 2013, à ramener impérativement (c'est l'ordre de la Commission européenne) à 3 % l'an prochain, des dépenses publiques à 57 % du PIB contre 45 % en Allemagne, pour un service rendu peu efficace, notamment en terme d'éducation, une génération sacrifiée par un chômage de 25,6 % « pour » les jeunes : la France ne peut continuer en l'état. D'où le pseudo-virage libéral affiché hier par le président français. Il en réjouirait certains, en attristerait d'autres. Malheureusement, la question ne se résume pas à des postures, elle se pose en actes. Sur le passé des deux dernières années, le constat est un échec indéniable.
Les mesures annoncées hier sont-elles adéquates ? Elles vont dans le bon sens,
notamment l'allègement des charges sur les salaires, mais nous ne le pensons pas.
Pour trois raisons.
D'abord, le diable se tapit à la fois dans l'application et dans les détails. La première dépendra de multiples comités Théodule où seront logés les amis et/ou futurs alliés, type comité consultatif d'éthique, conseils stratégique de la dépense publique ou conférence sociale... Quant aux détails, il s'agit des rapports de force entre syndicats patronaux et salariaux qui impacteront forcément les mesures concrètes. On se rappelle que le CICE ou Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi
a été si compliqué que ses effets ont été nuls pour l'instant. Le gouvernement sera-t-il capable d'imposer 25 milliards de baisse des dépenses publiques ?
Ensuite, le total des efforts attendus des mesures annoncées n'est pas de 30 milliards d'euros comme affirmé mais d'une dizaine, en raison de l'abandon du CICE.
Enfin et surtout, le président est resté très flou sur la transition énergétique et la fiscalité. Proposer une entreprise franco-allemande sur ce sujet, c'est ouvrir des négociations en se positionnant dès le départ comme demandeur et non égal. La réponse est pour l'instant attentiste. On en saura plus le 19 février prochain, lors de la prochaine réunion franco-allemande...

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vendredi, 10 janvier 2014

Les records chinois : charbon et cancer

Deuxième puissance économique mondiale, la Chine est confrontée à des besoins énergiques immenses qu'elle satisfait par le recours au charbon. En 2012, la moitié de la production mondiale de charbon est sortie de ses sols, soit 3,66 milliards de tonne, à comparer au milliard produit en Europe ou aux  Etats-Unis chaque année.
Ce record de production en induit un autre dont les Chinois se seraient bien passé : celui de la mortalité par cancer du poumon qui a presque quintuplé en trente ans.

mardi, 07 janvier 2014

Les ambitions de Mirova

Mirova, c'est la nouvelle société de gestion spécialisée en Investissement social responsable de Natixis Asset Management. Filiale du groupe Banques Populaires-Caisses d'Epargne, Natixis a été le pionnier, avec Dexia AM, de l'ISR en France, avant d'être dépassée, en termes d'encours, par le Crédit Agricole.
En créant Mirova, le groupe veut regagner sa place de leader en s'appuyant sur une expertise innovante aidée par un partenariat avec l'université de Cambridge : l'appréhension globale des grandes modifications environnementales et sociales pour trouver des « solutions créatrices de valeur sur le long terme ».
Mirova est dirigée par Philipe Zaouati, Pascal Voisin assurant la présidence du conseil d'administration.