mercredi, 16 avril 2014
Peugeot, Safran et le Cea, entreprises les plus innovantes en 2013
Quelles sont les entreprises les plus innovantes en France ? Si l'on en croit le classement 2013 de l'Institut national de la propriété industrielle, fondé sur les dépôts de brevets, il s'agit du même trio que l'année précédente, soit Peugeot, Safran et le Commissariat à l'énergie atomique. PSA a déposé quelques 1 378 demandes de brevets, bien plus que ses suiveurs -645 demandes pour Safran et 625 pour le CEA.
L'industrie automobile reste l'industrie la plus créatrice, devant la cosmétique, l’aéronautique, les télécoms, l'électronique, la chimie et l'énergie. Etonnamment, la santé est absente du palmarès. La recherche publique ne démérite pas, avec le CEA au troisième rang, le CNRS au septième et IFP Energies nouvelles au treizième.
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mardi, 15 avril 2014
Du photovoltaïque qui trouve des fonds ? C'est à Aix avec SunPartner
Dans un secteur dévasté par les importations chinoises d'équipements solaires, la société aixoise Sunpartner vient de conclure une levée de fonds de près de 10 M€, supérieure aux 8 M€ anticipés.
Un succès pour la société spécialisée dans ces technologies photovoltaïques de couche mince qui accroissent l'absorption de la lumière et le taux de conversion.
Créée en 2008 par Ludovic Dubois, Sunpartner a mis au point une méthode de photovoltaïque transpartent, dit Wysips, qui transforme tout support en surface autoproductrice d'électricité d'origine lumineuse. Les débouchés ? l'affichage bien sûr, mais aussi la téléphonie mobile ou les hublots d'avions...
Un savoir-faire salué par des prix prestigieux : le Nobel Sustainability Clean Techn Company en 2013 et Technology Pioneer en 2014.
17:25 Publié dans Les enjeux de l'énergie, Les entreprises qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 10 avril 2014
Energies renouvelables : recul ou prise en compte du réel
Dès le 1er juillet prochain, les énergies renouvelables ne bénéficieront plus de tarifs d'achat avantageux, financés par les consommateurs ou les contribuables.
C'est ce qu'a décidé la Commission européenne en charge de la concurrence.Une décision motivée par la volonté d'« un coût le moins élevé possible pour les ocntribuables » et par un refus de « fausser indûment la concurrence ».
Concrètement, les Etats de l'Union pourront exonérer les entreprises très consommatrices en électricité, chimistes, métallurgistes ou papetiers par exemple, de payer les redevances de soutien aux énergies renouvelables, telle la CSPE ou Contribution au service public de l'électricité en France. De 2015 à 2016, l'octroi des aides publiques sera lui aussi soumis à la concurrence, par exemple l'octroi d'une prime en échange de la vente directe sur le marché de l'électricité.
Ces dispositions ne s'appliqueront pas aux petites installations à la puissance inférieure à 500 kW, souvent financées par des particuliers ou des petites entreprises ou fermes agricoles.
Après une décennie de directives contre-productives pour la compétitivité industrielle européenne, tant pour le coût direct supporté par les industries que par le soutien déguisé à l'industrie éolienne chinoise, la Commission se réveille enfin.
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mardi, 08 avril 2014
Un responsable développement durable à la Française
Elisabeth Cassagnes vient d'être nommée responsable développement durable à la Française, société de gestion d'actifs parisienne. Elle renforcera la coordination de la démarche RSE dans l'entreprise qui vient de signer un accord de participations croisées -à hauteur de 49 %- entre le centre de recherche IPCM UK et sa filiale de gestion actions « La Française Inflection Point ».
IPCM a développé une méthodologie inédite d'analyse des sociétés qui vise à identifier les entreprises aux gouvernances stratégiques les plus affutées et a été appelée « Strategically Aware Investing » (SAI).
mardi, 01 avril 2014
Réchauffement climatique, des risques toujours plus élevés et certains
Si l'on peut être sceptique sur l'origine du réchauffement climatique -l'activité humaine y a certes sa part mais celle du Soleil probablement aussi-, sa réalité et ses conséquences pour la vie sur Terre sont indéniables.
Les experts sur l'évolution du climat du GIEC ont chiffré l'impact du changement sur l'économie mondiale dans un rapport dévoilé hier à Yokohama.
Premiers touchés, les pays situés dans les régions tropicales où diminuera le niveau des nappes phréatiques se retrouveront en risque alimentaire. Egalement frappés, les îles et états, tel le Bengladesh, proches des mers : le risque de submersion augmente.
Partout ailleurs, le rendement des cultures céréalières diminuera, après une hausse jusqu'en 2050.
La baisse des besoins en énergie de chauffage sera plus que compensée par le recours à la climatisation. Enfin, le réchauffement n'est pas un phénomène linéaire. Il s'accompagne d'évènements naturels violents et intenses -inondations, tempêtes...
A l'automne 2015 se tiendra à Paris une conférence de l'ONU sur le climat. Quels engagements y seront pris ?
14:18 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)