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mardi, 20 mai 2014

La Financière Responsable ouvre des cafés experts

Ce mardi matin, la Financière responsable tenait son premier café « expert », consacré à l'emploi dans les sociétés cotées.
L'occasion pour la société de gestion spécialisée dans l'ISR (Investissement social responsable) de faire le point sur les nombreuses contre-vérités habituelles sur le sujet. Le président Olivier Johanet et le directeur Stéphane Prevost ont d'abord expliqué la méthodologie de leur étude, réalisée à partir des entreprises dans lesquelles les fonds LFR Actions solidaires et Diamant bleu responsable ont investi ou sont susceptibles d'investir, soit plus de 80 grandes sociétés européennes, inscrites à l'indice CAC 40 ou à l'Eurostoxx 50.
L'originalité de l'empreinte Ecosociale tient au panachage entre l'analyse de 68 indicateurs et d'une analyse purement stratégique des entreprises, fondée sur les travaux de Mickaël Porter. A partir de ces derniers, les entreprises sont classées en 4 catégories : celles qui mènent une stratégie de hausse des volumes pour abaisser les coûts (type : Volkswagen, Technip, Henkel ou LVMH...), celles qui privilégient la différenciation (SAP, Sanofi, Sartorius, Schneider...), celles qui optent pour la focalisation, comme Plastic Omnium, et, enfin, les entreprises spécialisées, type Mori Seiki ou Fuchs. Aujourd'hui, 9 sur 10 des sociétés présentes dans les fonds LFR et Diamant bleu ressortent des stratégies volume/coûts et différenciation.
Quant aux indicateurs, ils portent sur 8 domaines : collaborateurs, clients, fournisseurs, partenairs, environnement, société, actionnaires, gouvernance.
L'intérêt du couplage stratégie/indicateurs extra-financiers est d'éliminer les contre-vérités en matière d'appréciation des politiques sociales des entreprises, notamment pour les thématiques d'évolution ou de féminisation des effectifs. En revanche, le taux d'emploi de salariés handicapés constitue un bon proxy pour apprécier la qualité et l'efficacité des organisations., tout comme celui de l'absentéisme.
Cette approche modulaire stratégie/indicateurs extra-financiers permet une « identification des tendances stratégiques, sectorielles ou nationales que chaque investisseur pourra ensuite utiliser en fonction de ses objectifs ». D'où l'obtention par la Financière responsable du statut de Jeune entreprise innovante descerné par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
Et le prochain café ? L'édition portera sur l'environnement.

 

Le changement climatique à l'égal de la dette dans la notation des états

Réchauffement ou bouleversement climatique ? Impact des activités humaines sur le climat ou bouleversements liés à la vie -passablement agitée- du soleil ? Peu importe : pour l'agence de notation Standard & Poor's, qui attribue notes aux dettes des Etats et des entreprises, le changement climatique est désormais un des éléments des notes qu'elle attribue aux Etats.
Pour en calculer l'impact sur la richesse des pays, l'agence a retenu quatre critères : part de l'agriculture dans le PIB, part de la population habitant à moins de cinq mètres au-dessus de la mer, et deux indices, de vulnérabilité climatique et de capacité d'adaptation.
On ne sera pas étonné que le Bengladesh, les îles Fidji, le Mozambioque, le Sénégal ou le Vietnam soient les plus vulnérables aux variations climatiques et que ce soit en Europe que se trouvent les Etats les mieux prémunis -Autriche, Luxembourg et Suisse, la France se situant à la 9ème place derrière l'Allemagne (encore !). Malgré le nombre élevé de catastrophes naturelles sur leur sol, les Etats-Unis obtiennent le dixième rang mais ils le doivent à leur capacité d'adaptation.
La dangerosité du changement climatique sur le bien-être des populations n'est donc pas un mythe mais un risque avéré. Qu'une agence de notation s'en saisisse incitera, peut-être, les gouvernants à prendre en compte le long terme dans leurs politiques puisqu'ils n'écoutent pas leurs citoyens.
Une autre « menace » sera bientôt prise en compte par Standard & Poor's : le vieillissement des populations.

 

 

 

 

Terra Nova et le « consensus de Bruxelles »

D'inspiration socialiste, le groupe de réflexion Terra Nova s'interroge sur le « consensus de Bruxelles ».
Par cette expression, les auteurs de la note -Samuel Dupuy, Richard Lenoir, Bruno Palier et Claude-Emmanuel Triomphe- entendent l'ensemble des politiques de l'Union européenne « optant pour l'austérité budgétaire et des réformes dites "structurelles » dont ils estiment qu'elles ont fait replonger l'Europe dans la récession à partir de la fin de l'année 2011.
Pour Terra Nova, une autre approche est possible. Elle se fonde sur l'inclusion dans la réflexion politique des facteurs « hors-coûts », tels le niveau d'études, d'infrastructures et de connaissances. A moyen et long terme, ils « permettront à nos économies d’assurer des standards sociaux ambitieux ».

 



Après Air liquide ou Unibail, des obligations vertes chez GDF Suez

Les 20 milliards de dollars de lancements d'obligations vertes anticipé par l’agence de notation Standard & Poor’s pour 2014 seront-ils dépassés ? On peut l'anticiper au vu du succès du « green bond » de GDF Suez confirme cette tendance. Sa demande de prêt de 2,5 milliards d'euros a été souscrite sans problème hier. C'est le premier green bond du groupe d'énergie qui servira à financer des projets d'énergie renouvelbles, éolien au Brésil et au Canada notamment.
Par « green bonds », il faut comprendre des emprunts destinés à financer des investissements à bénéfice environnemental ou réduisant la vulnérabilité des populations et de la nature aux changements environnementaux. L'utilisation des fonds est généralement soumise à un contrôle de leur utilisation. Ils sont souscrits essentiellement par les institutionnels spécialisés dans l'ISR (investissement social responsable) mais séduisent aussi les investisseurs classiques, grâce à un rendement plus élevé que les obligations d'état.
Avec ce lancement, nous en sommes déjà à 14 milliards de dollars de « green bonds » dans le monde, soit plus que pour l'année 2013 entière, un montant marginal face aux obligations classiques mais qui progresse très rapidement. Au départ en effet lancé exclusivement par la Banque mondiale, ces emprunts sont entrés désormais dans la panoplie des entreprises classiques. Avant GDF, il y eut en France Air Liquide, EDF, Unibail...