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vendredi, 05 septembre 2014

Dette publique et développement durable

Analyse extra-financière et dette publique : dans leur dernière étude « ESG », les analystes de la société d'investissement Oddo ont réactualisé leurs notes sur les dettes publiques des états de la zone euro.
Partant du constat que « l'histoire économique est jalonnée de crises de dettes publiques (...) et que les deux principaux facteurs explicatifs de l'effondrement, voire la disparition des civilisations sont la raréfaction des ressources et les inégalités sociales », ils focalisent leurs efforts sur les pays de l'OCDE et de l'Union européenne, soit quelques 45 pays concentrant les deux tiers de la dette souveraine à l'échelle mondiale.
L'approche environnementale, sociétale et de gouvernance trouve toute sa pertinence comme signal d'alarme. Ainsi, les notes extra-financières de la dette de la Grèce ou de Chypre ont été dégradées bien avant que les agences de notation classiques - Standard & Poor's ou Fitch...- ne s'alarment.
De l'actualisation de leurs notes ESG, il ressort donc que, pour la zone euro, la Belgique, l'Irlande et la Suisse voient leur position renforcée, alors que celles de la Grèce, de Chypre mais aussi de l'Italie et de l'Espagne sont dégradées.
Si le rôle de Cassandre de l'analyse ESG est confirmé, alors on peut anticiper une nouvelle dégradation de la note financière de l'Italie et l'Espagne.
Et la France dans tout ça ? Elle se classe 17ème, soit au même niveau qu'en 2012. On ne sera pas surpris que sa performance environnementale soit plutôt bonne (10ème rang), mais qu'elle pêche par sa gouvernance ((21ème rang) et par les critères sociaux (19ème rang)...

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