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vendredi, 13 mai 2011

France 2030 : l'innovation verte pour une croissance à 2 %

« France 2030 : cinq scénarios de croissance », c'est le rapport que viennent de remettre Benoît Coeuré et Vincent Chriqui du Centre d'analyse stratégique et de la direction du Trésor.

Ils ont défini trois grands leviers pour renouer avec une croissance durablement supérieure à 2 %. Il s'agit d'abord de trouver les capitaux et de les attirer vers les investissements productifs d'avenir. Ensuite de combattre l'érosion des gains de productivité par les technolgies de l'information et de la communication, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et du changement climatique, la croissance verte étant considérée comme l'enjeu majeur des politiques économiques publiques. Enfin, il faut adapter le marché du travail aux mutations de l'économie, condition sine quanone pour éviter un risque d'augmentation du chômage structurel.

Reste à espérer que le rapport ne soit pas enterré...

mercredi, 11 mai 2011

La Banque centrale italienne inquiète du recyclage de l'argent sale

Anna Maria Tarantola, directeur général délégué de la Banque d'Italie s'inquiète du recyclage de l'argent sale dans le secteur financier. Mardi  1O mai, devant les étudiants du master « Ethique dans l'administration publique » de l'Ecole supérieure d'économie et des finances, elle a défini ces pratiques comme « un ennemi puissant  » (nemico forte). 
Un ennemi toujours plus puissant : entre 2007 et 2010, les signalisations d'opérations suspectes ont triplé à 37 OOO, du fait d'une hausse de 16 % en 2008, de 44 % en 2009 et de 77 % en 2010. Ces alertes provenaient pour l'essentiel des agents du secteur financier et de la Poste, les agents économiques n'ayant signalé que 223 opérations l'an dernier.

Aujourd'hui, la Banque centrale italienne estime à 10 % du PIB le montant de l'argent sale, contre un niveau mondial de 5 %. Le phénomène concerne toute l'Italie et non plus le Mezzogiorno.

Les transporteurs aériens chinois contre les quotas de CO 2

Les compagnies aériennes chinoises sont vent debout contre la décision de Bruxelles d'imposer son dispositif d'échanges de quotas de CO2 à partir du 1er janvier 2012. Concrètement, les compagnies dont les avions atterrissent ou décollent d'Europe devront acheter des crédits carbone pour compenser leurs émissions de gaz carbonique. Le ministère de l'aviation (Civil Aviation Administration of China) estime à 123 millions d'euros le coût annuel pour la première année et à près de 400 millions à partir de 2020.

L'Association des transports aériens chinois a demandé à son gouvernement de prendre des mesures de représailles. Elle pourrait, comme son homologue des Etats-Unis, porter la question devant les tribunaux européens au motif que la mesure européenne est contraire aux règles de l'Organisation aérienne civile internationale. Les Américains ont déjà saisi la justice britannique, en décembre dernier mais leur plainte est désormais instruite par la Cour de justice européenne qui devrait rendre son verdict au début de l'année prochaine.

Ces tensions s'inscrivent dans le bras de fer qui oppose, d'une part les Américains et les Chinois, d'autre part les Européens. Lors du sommet de Copenhague, les premiers avaient fait alliance contre les seconds qui, il est vrai, utilisent les arguments « écologiques » comme des droits de douane déguisés... 

 

mardi, 10 mai 2011

Les prix acides de la rémunération des PDG descernés par Proxinvest

Excédé des rémunérations extrêmes accordées aux dirigeants des sociétés du CAC 40, le cabinet Proxinvest vient de décerner ses prix (sucrés) de la rémunération.
Une initiative ironique bien venue pour supporter l'irresponsabilité des conseils d'administration. 

Prix Citron de la Rémunération : à la banque suisse UBS pour la progression globale des bonus, d'un montant global de 4,3 milliards de francs suisses.

Prix Groseille à Maquereaux : conjointement à BNP Paribas et à la Société Générale « pour avoir publié avec retard et dans un deuxième document de référence les rémunérations variables de leur directeur général respectif ». 

Prix Nèfle du Japon : pour Renault dont le président Carlos Ghosn, tout en claironnant son renoncement à son bonus français pour 2010, a quand même touché 8 millions d’euros de la filiale Nissan pour 2010.

Prix Poire de la Rémunération : à Axa dont le dirigeant Henri de Castries, a vu son fixe passer de 500 000 euros en 2007 à 950 000 euros en 2010 alors que la valeur de l’actionnaire perdait 22 %.

Prix Pastèque de la Rémunération : à Sanofi Aventis qui a attribué à Jean-François Dehecq, président parti en retraite en 2010, une «indemnité de fin de mandat» de 3,8 millions d'euros.

Prix Orange de la Rémunération : au comité de rémunération de GDF Suez qui a attribué à Gérard Mestrallet un bonus égal à 167 % du fixe, alors qu'il est limité à 150%.

Prix Banane de la Rémunération : pour Dexia qui offre à son directeur général Pierre Mariani« Prime de fonction fixe de 200 000 € classée dans la catégorie de ... « rémunération variable non soumise à condition de performance ».

Prix de la Bonne Pêche : à LVMH qui a attribué à Bernard Arnault 3,64 millions d'euros sous forme d'actions gratuites.

 

Enfin, le Prix Griotte est attribué à un heureux retraité de Veolia Environnement, le PDG d’EDF, Henri Proglio : il touche pour 2010 un modeste salaire d’électricien soit 1 604 820 €, tout compris, sa retraite lui étant acquise chez Veolia Environnement de 37% de sa rémunération de référence de 2 M€ soit 740 000€.

La rémunération du président de SEB contestée par la famille fondatrice

Thierry de la Tour d'Artaise, président de SEB, n'aura pas ses stock-options. Menés par les héritiers du fondateur du groupe d'électro-ménager, qui détiennent 57 % des droits de vote, dont 31 % regroupés au sein de la holding Fédérative, les actionnaires ont refusé aujourd'hui de voter les augmentations des dirigeants, sous forme d'attribution de stock-option et d'actions gratuites. Le président de Fédérative, Philippe Girardot, avait déclaré que la rémunération estimée de 4.1 millions d’euros du PDG, au titre de 2010, « devrait être modérée ». « En dix ans, la rémunération fixe et variable du PDG a augmenté de 321 %, alors que les ventes ont doublé et que la marge opérationnelle a progressé de 188 %. Cet écart n'est pas expliqué. »

Ce n'est pas la première fois que les actionnaires historiques de SEB interviennent sur la question des avantages des dirigeants opérationnels. Il y a quelques années, ils avaient demandé que soit diminuée la retraite complémentaire du présidents. 

mercredi, 04 mai 2011

Le Parlement des entrepreneurs d'avenir à Nantes

Jeudi et vendredi 12 et 13 mai se tiendra à Nantes « Le Parlement des Entrepreneurs d'avenir », pour sa deuxième édition après 2009. 
La vocation des Entrepreneurs d'avenir est de promouvoir un nouveau modèle de l'entreprise, dans le quel la RSE dope sa compétitivité. 

La journée de jeudi sera consacrée aux thèmes suivants : 

Quels modèles et quelles mesures pour quel progrès ?

Comment évaluer et mesurer autrement la richesse de nos entreprises ?

Croissance plus ou mieux : comment grandir sans se renier ?

Durant celle du vendredi, les problématiques traitées seront :

Entreprendre au féminin : quelles différences et quel avenir ?

La responsabilité  Sociétale des Entreprises  dans les marchés publics

Les premiers pas de la Responsabilité Sociétale des Entreprises : comment s’engager ?

Comment innover à partir des salariés considérés comme les moins qualifiés ?

Des entreprises d’avenir : quels modèles ?

Vers des achats vraiment responsables ?

Iso 26 000 : quels intérêts ?

De la compétition à la coopération : vers une nouvelle voie du développement durable en entreprise ?

L’entreprise avec la société : quels projets pour l’avenir ?