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mercredi, 18 mars 2009

Catastrophes naturelles et égalité

269 milliards de dollars, c’est le coût des catastrophes naturelles en 2008 pour l’économie mondiale. C’est Swiss Re, le réassureur suisse qui assure les grands assureurs mondiaux qui l’affirme. Pour les assureurs, la facture s’est élevée à 52,5 milliards.
Pourquoi donner ces chiffres ? Parce que ces 137 catastrophes « naturelles », à la croissance exponentielle depuis ving ans, ne font que préfigurer la situation annoncée par Nicholas Stern. L’ancien économiste en chef de la Banque mondiale a estimé, dans un rapport célèbre, que la prévention des crises sociales que provoquera le réchauffement climatique nécessitait des investissements de 1 à 2 % du PIB mondial. On sait que la montée des températures globales ne sera pas homogène. Elle se traduira par une hausse de la pluviométrie près des pôles, un surcroît d’aridité autour des tropiques et des inondations près des côtes.
Aujourd’hui, le coût « financier » de ses catastrophes est limité à 0,005 % du PIB mondial. Mais ce coût réel est inférieur à la réalité : les morts, les familles brisées par la disparition de l’un de leurs membres, les déplacements de population restent hors des statistiques. Et celles-ci sont biaisées par les différences de valeurs entre Terriens. Les Chinois qui ont subi des tremblements de terre mortels, rasant des villes entières de la carte, n’ont touché que 1,3 milliard de dollars des assureurs pour les dommages matériels ; les Américains frappés par les ouragans Ike et Gustav ont reçu 25 milliards…

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