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mardi, 20 octobre 2009

Le MEF évite la rupture sur le climat

Le MEF ou Major economies Forum a réussi à sauver les meubles sur les questions climatiques. Tenu ces deux jours derniers à Londres, il réunissait les 17 pays produisant les huit-dixièmes des émissions de gaz à effet de serre -essentiellement du carbone. A ces 17 pays s'ajoutaient 6 autres en développement, notamment les Maldives et l'Ethiopie, parmi les plus susceptibles d'être pénalisés par le réchauffement de la Terre.
Le MEF a été créé pour parvenir à un accord global avant le sommet de Copenhague de décembre, où 190 nations discuteront de l'après-protocole de Tokyo. Normalement, la préparation de Copenhague est du ressort des Nations-Unies, plus précisément de l'UNFCCC (UN Framework Convention on Climate Change). Cependant, il est plus facile d'arriver à un accord à 17 qu'à 190...
De fait, la conférence de Copenhague s'annonçait sous de mauvais auspices et il n'est toujours pas encore certain que Barak Obama, dirigeant d'un pays non-signataire du protocole de Tokyo, y assiste. La volonté de diminuer de 10 % d'ici 202 les émissions de gaz à effet de serre est en effet très critiquée, hors d'Europe. La Chine, l'Inde ou le Brésil ont beau jeu d'expliquer qu'ils doivent sortir leur population de la pauvreté. Les Etats-Unis refusent traditionnellement à se lier les mains par des accords internationaux.
Lundi soir, le MEF est donc parvenu à un accord a minima. Premier point, les pays les plus riches s'engagent à assister les pays en développement dans leur adaptation aux changements climatiques et à protéger les forêts. Sur le montant des fonds publics, rien de définitif. Les discussions se poursuivront, notamment sur la levée, la gouvernance et la distribution des capitaux disponibles. Second point, les ministres du G0 qui se réuniront à Saint-Andrews en Ecosse en novembre prochain devront parvenir à un accord sur leur engagement financier envers les Etats les plus pauvres.

Il n'en reste pas moins que le succès du sommet de Copenhague est loin d'être acquis. La volonté de diminuer de 10 % d'ici 202 les émissions de gaz à effet de serre n'est pas partagée par tous, hors d'Europe. La Chine, l'Inde ou le Brésil ont beau jeu d'expliquer qu'ils doivent sortir leur population de la pauvreté. Quant aux Etats-Unis, ils refusent traditionnellement de se lier les mains par des accords internationaux.

 

 

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