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lundi, 15 février 2010

Quand les banques aidaient la Grèce à masquer ses déficits

Goldman Sachs et JP Morgan auraient aidé la Grèce à dissimuler les chiffres de sa dette en 2001, à la veille de son entrée dans l'Union monétaire européenne. Le New York Times a révélé l'affaire : Goldman Sachs aurait aidé le gouvernement à respecter les règles de sobriété budgétaire imposées par le traité de Maastricht et à emprunter sur les marchés. Pour ce service, la banque aurait reçu 300 millions de dollars de commissions, plus une partie des recettes de l'état grec, telles les taxes d'aéroports ou les recettes du loto. Comme le montage avait été effectué par le biais de transactions sur devises et non de prêts de la part de Goldman ou de JP, il n'avait pas à être enregistré comme dette. D'où la tromperie des régulateurs et des autres pays membres de l'euro.
Quand la corruption atteint de tels sommets de dissimulation, les efforts des Etats apparaissent bien vains.
Et l'on ne peut qu'être suspicieux à l'égard de la position des ministres des finances qui se réunissent aujourd'hui dans le cadre de l'EUROFIN. Les argentiers européens rejettent en effet les propositions de Barck Obama de limitation de la taille des banques et de prise des risques par ces dernières, au motif qu'elles iraient à l'encontre de la politique européenne. Mais quelle politique européenne ? celle de la fraude et du mensonge organisé ?


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