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mardi, 20 avril 2010

De Copenhague à Bonn en passant par l'Islande

Copenhague, vous vous souvenez ? Le sommet qui s'était écroulé. Bonn, c'est pareil. Sauf que personne n'a entendu de la réunion de Bonn. Elle s'est tenue il y a dix jours dans l'ancienne capitale de l'Allemagne de l'Ouest et visait à réparer l'échec de Copenhague. Représentant 175 Etats, les diplomates du climat n'avaient qu'un chantier à réaliser, organiser un calendrier de préparation à la rencontre qui se tiendra en décembre à Cancún, au Mexique.
La copie rendue est plutôt nulle : le texte de Bonn ne fait aucune allusion à l'accord de Copenhague. Ce nouveau texte donne pour objectif de limiter la hausse de la température de la planète à deux degrés sans aucune précision sur les moyens d'y parvenir. Normal, puisque aucun scientifique n'est en mesure de donner les parts de responsabilité entre l'activité humaine et l'impact du soleil. Il est bien prévu un financement pour les pays les plus vulnérables, de 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012, mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Rappelons que les 20 milliars de dollars promis en 2008 pour le milliard de Terriens affamés n'ont pas tous été versés, deux ans après...

En attendant, Eyjafjöll, le volcan islandais, continue d'émettre entre 150 000 et 300 0000 tonnes de carbone chaque jour. Si son éruption se maintenait durant un an, elle rejetterait autant de gaz à effet de serre dans l'atmosphère que l'Autriche. Mais, là, il n' y aucun danger pour la santé humaine...

 

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