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lundi, 10 mai 2010

Land grabbing : l'analyse d'Oddo

Oddo Securities vient de sortir une analyse sur le « land grabbing ». La société de gestion a bien choisi le moment de publication : « le newsflow sur le land grabbing s'annonce riche en 2010 avec l'annonce d'initiatives internationales et des prises de positions d'institutions clés ».
L'expression « land grabbing » signifie achat ou location de terres agricoles à grande échelle mettant en relation des acteurs privés et des gouvernements. Ces trois dernières années, ce phénomène mondial, observé surtout en Afrique et en Amérique latine, aurait concerné l’équivalent de la surface agricole française. Sa justification est économique : augmentation de la population mondiale, émergence de classes moyennes dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), essor des agrocarburants à l'origine de la flambée des prix alimentaires depuis 2007, autant d'éléments qui se liguent pour redonner de l'intérêt financier aux terres agricoles. L'année en cours devrait
Selon les analystes de la société de gestion, les gouvernements émergents qui acceptent les investissements étrangers sont plutôt demandeurs : leurs recettes publiques augmentent, leur tissu industriel local bénéficie de transfert de technologie.
Pour autant, « les risques ESG (Environnement, Social, Gouvernance) associés au land grabbing sont multiples. Le stress hydrique, la
déforestation/biodiversité, les risques posés par les biocarburants de 1ère génération, l'acceptabilité par les communautés locales, l'exposition au risque de corruption, le respect des droits sociaux fondamentaux ou l'instabilité politique ne sont que quelques-uns des défis identifiés. »
Aussi l'étude a-t-elle passé au crible des critères ESG 25 pays concernés par le phénomène d'acquisition de terres agricoles par des institutionnels  , Australie, Argentine et Brésil apparaissent alors comme les trois pays d'accueil en opportunité forte. Mozambique, Ethiopie, Pakistan et Soudan ressortent avec un risque élevé.

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