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lundi, 03 octobre 2011

Toujours la cacophonie en Europe

Hier dimanche, la Grèce a confirmé qu'elle n'atteindrait pas l'objectif de de 7,14 % du PIB réduction de son déficit public en 2011. Il serait de 8,5 %. Aujourd’hui, le Parlement discutera du projet de budget 2012 qui vise une réduction à 6,8 % du PIB. 
Qui peut croire à un tel objectif ? En deux ans, les Grecs auront subi une baisse des retraites supérieures à 1 500 euros par mois, une quasi-doublement à 23 % de la TVA sur la restauration et bientôt, la mise au chômage technique pour un an de 30.000 salariés du secteur public…
La bête sera morte avant d’être guérie. 
Aujourd’hui, les ministres des Finances de l'Eurogroupe se réunissent à Luxembourg, demain tous ceux de l'Union européenne se réuniront aussi pour décider ou non du versement de la prochaine tranche d'aide de 8 milliards d’euros à la Grèce. 
Des pantalonnades auxquelles nul ne croit plus, d’autant que Josef Ackermann, président de l'Institut de la finance internationale (IFI) et de la Deutsche Bank s'oppose à une hausse de la participation du secteur privé au deuxième plan de renflouement de la Grèce. Pour Josef Ackermann, « L'impact d'une telle décision sera incalculable. ». Initialement, cette participation prenait la forme d’une décote de 21 % sur les emprunts d’Etat grecs dans les portefeuilles des banques.
Une décote plus large serait plus conforme à la réalité des faits mais elle affaiblirait encore plus les bilans des établissements bancaires…

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