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jeudi, 02 février 2012

L'économie circulaire ou cradle to cradle : future mode organisationnelle ?

L’économie circulaire consiste à recycler systématiquement les matières premières et l’énergie pour éviter le gaspillage et cela dès la conception d’un produit. La Fondation Ellen MacArthur, créée par la navigatrice du même nom, a commandé au cabinet McKinsey une étude sur ce sujet. 
Les résultats sont sans appel, tant pour les entreprises que pour la société civile. Selon les analystes, ce type de gestion économiserait, à court terme, plus de 380 milliards de dollars de dépenses annuelles aux entreprises européennes. Cette approche où les produits finaux sont conçus dès le départ pour être totalement réemployables dans une nouvelle production serait optimale pour les secteurs de l’automobile, électricité, des équipements industriels, du textile et de l’électronique grand public. Quant à l’environnement naturel, il serait lui aussi gagnant, les économies d’énergie et de matières premières allant jusqu’à 40 %. Pour le minerai de fer par exemple, les besoins seraient réduits de 300 millions de tonne, soit 17 % de la demande mondiale en 2010.
Pas d’optimisme béat : ce modèle d’organisation « circulaire » et non linéaire implique une telle remise à plat qu’il paraît irréaliste. En effet, l’étude ne pointe pas suffisamment les investissements nécessaires à la reconstruction d’un site industriel. Pour l’instant, Renault par exemple estime plus rentable de faire travailler des salariés marocains que de réorganiser ses usines européennes…

Pour les Parisiens qui souhaitent en savoir plus sur les réalisations du « cradle to cradle », rendez-vous le 14 février 19 heures, au Comptoir général quai de Jemmapes à Paris. Altermardis Solutions y organise un débat avec Anne-Christine Ayed, du groupe Tarkett, Christine Guinebretière, directrice d'EPEA Paris et André Maisch, président d'honneur du CREER.

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