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mardi, 10 septembre 2013

Ce qui se cache derrière la cotation des batteries de Blue Solution

Le 30 octobre prochain, le holding Bolloré mettra en Bourse 10 % du capital de sa filiale de batteries électriques, Blue Solutions. Les Parisiens connaissent bien cette société mais sans le savoir : c'est elle qui équipe les Autolib', ces voitures électriques louables par abonnement auprès de la mairie.

L'appétit des investisseurs devrait être élevé, même si la société est très déficitaire, de 18 millions d'euros en opérationnel pour 61 millions de chiffre d'affaires en 2012. D'abord, le groupe a signé avec Renault pour la fabrication industrielle de sa voiture électrique Blue Car et d'une automobile Renault équipée de ses batteries.
Ensuite, il est déjà certain que Blue Solutions changera vite de taille en achetant, progressivement, sept autres filiales de Bolloré, chacune spécialisée dans une application spécifique des batteries électriques : autoportage, dont Autolib', bus, tramway, stockage d'électricité, bornes, services de gestion des abonnements. 

La cote de Paris va donc s'enrichir d'une « pure player » de l'énergie propre. Cependant, la propreté n'est pas qu'énergétique. Elle est aussi financière. Or, qui trouve-t-on derrière Bolloré et les Autolib' ? Oger International, société d'ingénierie à qui est revenue la réalisation des 1 100 stations disséminées dans Paris. Et qui trouve-t-on derrière Oger ? la famille libanaise Hariri dont le patriarche Rafic, ancien premier ministre libanais, fut aussi un grand ami de Jacques Chirac depuis les années de ce dernier à la ville de Paris... 

lundi, 02 septembre 2013

Le numérique, consommateur de 10 % de l'électricité mondiale

Les nuages naissent dans le charbon ou « The cloud begins with coal » : tel est le titre de l'étude menée par Mark Mills, dirigeant du cabinet de conseil en énergie Digital Power Group.

Il en ressort que 10 % de la production d’électricité mondiale sert à l'industrie numérique. Ce n'est qu'un début : cette consommation, notamment pour les centres d'hébergement de données, devrait doubler d’ici dix à vingt ans.
A l'origine de cette envolée, on trouve la banalisation des connexions, notamment à partir des téléphones : pour visualiser un film ou une émission sur son smartphone, près d'une centaine d'appareils ou systèmes seront utilisés, chacun générant des consommations d'électricité, supérieures de 10 à 100 fois celle nécessaire à la recharge de la batterie durant une année entière.
Energétivore, cette consommation cachée est ignorée des porteurs de smartphones et, surtout, des politiques. Ces derniers se focalisent sur les transports, oubliant la menace représentée à terme par le numérique, tout comme celle, d'aujourd'hui, des bâtiments.
Qui sait que le bâtiment est le plus grand consommateur d'énergie dans le monde ? Et aussi le plus grand émetteur de dioxyde de carbone ? Dans les deux cas, sa part représente le tiers des volumes. C'est pourtant le secteur où les économies d'énergie sont les plus faciles à mettre en place...