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lundi, 12 août 2013

Panneaux solaires chinois : accord déséquilibré entre Chine et Bruxelles

On se rappelle que, le 4 juin, l'Union européenne avait accusé de dumping les équipementiers solaires chinois, à la suite des plaintes de ProSun, le groupe d'entreprises européennes du secteurs. Suivant l'exemple des Etats-Unis, elle avait de ce fait relevé -provisoirement- ses droits de douane à 11,8 % puis, le 6 août dernier, à 47,6 %.
Des gestes forts pour amener la Chine à ouvrir des négociations, son excédent commercial sur les équipements solaires atteignant
21 milliards de dollars. Les discussions ont finalement abouti : les panneaux ne pourront être vendus à moins de 0,56 euro par watt solaire fourni tandis que le  volume maximal d'exportation vers l'Europe sera limité à 7 gigawatts.
Cet accord semble bien être en trompe-l'oeil. En effet, le prix de 0,56 euro correspond au prix actuel des fournisseurs chinois, inférieur aux coûts réels de production en Europe... aussi ProSun a-t-il décidé de porter le sujet à la Cour européenne de justice contre cet accord qu'il qualifie d'« illégal ».

 

 

jeudi, 08 août 2013

Apple encore critiqué pour les conditions sociales de production des iPhone

Une fois de plus, China Labor Watch, accuse l'un des fournisseurs d'Apple de maltraitance sociale à l'égard de ses employés. Dans trois des usines de Pegatron, les enquêteurs de l'ONG chinoise auraient recensé l'emploi de salariés de moins de 18 ans travaillant 10 heures et demi par jour, des procédures illégales de licenciement, du harcèlement social et des suppléments d'heures travaillées non payés.
Ce n'est pas la première fois que Apple est accusé de recourir à des fournisseurs peu scrupuleux. Il y a un an, la firme californienne avait « réagi » par des audits sociaux menés essentiellement chez Foxcom, son plus gros équipementier mais le problème est bien plus profond. Il ne concerne d'ailleurs pas que Apple. Samsung aussi avait été accusé par China Labor Watch, l'an dernier, de recourir aux mêmes pratiques que Apple.

 

mardi, 06 août 2013

Le métro de Ryad, un défi environnemental

22,5 milliards de dollars d'investissement pour 6 lignes de métro de 176 kilomètres de long, rythmées par 85 gares : le futur métro de Riyad devra être mis en service dès 2019.
Ce projet pharaonique illustre combien ce sont les pays « émergents », ici l'Arabie saoudite, qui innovent dans le développement durable, ici la mobilité. Cette fois encore -mais pour combien de temps ?-, ce sont des entreprises de l'OCDE qui ont remporté le marché.
Mené par l'ingénieriste américain Bechtel, qui s'était « illustré » en Irak, le consortium BACS comprend notamment l'équipementier ferroviaire allemand Siemens. Il sera en charge de la construction de deux lignes, soit 63,3 kilomètres pour un investissement de 9,5 milliards de dollars.
Le deuxième lot, attribué au consortium FAST pour un montant
de 7,8 milliards de dollars, concerne trois lignes de métro de 72,5 kilomètres. Elles seront livrées par l'équipementier ferroviaire français Alstom et le groupe de BTP espagnol FCC.
Enfin,  le consortium ANM, piloté par l'équipementier ferroviaire italien Ansaldo, filiale de Finmeccanica, construira une ligne de 40,7 kilomètres, pour un montant de 5,2 milliards de dollars.

 

 

L'Allemagne prête à s'opposer aux réductions de CO2 des automobiles

68 grammes de dioxyde carbone émis par kilomètre en 2025 contre 167,2 68 grammes en 2002 : tel est l'objectif de réduction des émissions de CO2 que vise l'Union européenne, en passant par 95 grammes en 2020.
Problème, les constructeurs automobiles allemands sont à la traîne. E
n 2011, leurs véhicules en étaient encore à 147,2 g/km, à comparer avec la moyenne de 132,2 g en 2012 pour tous les constructeurs européens.
Les industriels allemands font donc pression sur la chancelière allemande pour que l'accord, déjà conclu, sur l'objectif de 2020 soit remis en cause. Ce serait une première dans l'Union européenne qui n'a jamais fait marche arrière sur des réglementations votées par le Parlement... mais on sait que, depuis près de quatre ans, c'est l'Allemagne qui dicte sa loi aux autres pays.
Si elle est livrée, cette bataille sera emblématique pour l'avenir de l'Union, déjà très incertain. Les contraintes d'émissions proposées par la Commission et le Parlement sont telles qu'elles exigeront des constructeurs automobiles des dizaines de milliards d'euros d'investissement. Pour une industrie à la fois fragile et hautement utilisatrice de forces de travail, l'enjeu est celui de sa survie.