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vendredi, 26 juillet 2013

Schneider Electric engagé à fond dans la transition énergétique

Chez Schneider Electric, la performance environnementale n'est pas à un objectif annexe à celui, prioritaire pour l'entreprise, d'une croissance bénéficiaire, elle en est le présupposé.
L'un des trois leaders mondiaux de la gestion de l'énergie est parti du constat que 1,3 milliard d'hommes n'ont toujours pas accès à l'électricité. Il a donc appliqué la stratégie de « Bottom of the Pyramid » ou Bas de la pyramide qui constiste à adopter sa gamme de produits à des populations pauvres et à la relever au même rythme que celui du niveau de vie de ces dernières.
Le groupe de Jean-Pascal Tricoire a développé une offre donnant-donnant pour les exclus de l'électricité : d'un côté des solutions d'accès à l'électricité et des formations techniques -plus de 10 000 délivrées à ce jour-, de l'autre des innovations conçues par les bénéficiaires de ces formations et intégrées dans la gamme Schneider Electric.
Ces solutions d'efficacité énergétique sont indispensables à la croissance pérenne du groupe quiestiment que les économies d'électricité proviendront pour 20 à 30 % de l'innovation.
En France même, où 13 % de la population subit une précarité énergétique -elle consacre plus de 10 % de ses revenus aux dépenses énergétiques, Schneider Electric estime que sa contribution à la transition énergétique atteindra 10 % de la facture française.

A chaque projet de Vinci, un bilan environnemental

Comment garantir à son donneur d'ordre - Etat ou collectivité locale- une performance environnementale adéquate ? Le numéro un mondial des concessions et de la construction a choisi de travailler avec des scientifiques pou rcréer des logiciels d'écoconception intégrant l'analyse du cycle de vie de ses ouvrages.
Six indicateurs ont été retenus : consommation d'énergie primaire et d'eau, émission de gaz à effet de serre, émanation de déchets, utilisation des ressources naturelles et impact sur la santé humaine. A partir de ce recensement de données, les ingénieurs de Vinci dressent le bilan environnemental de chaque projet et l'amendent en fonction des demandes du maître d'ouvrage.
Cette intégration des impacts environnementaux dès la conception s'inscrit dans la suite du reporting environnemental adopté depuis dix ans par le groupe et validé depuis cinq ans par des commissaires aux comptes. A partir de cette récolte de données des deux côtés de la chaîne, le groupe a pu inventer les dispositifs de réduction des gaz à effet de serre. Déjà amenuisées de 13 % entre 2009 et 2012, elles seront encore réduites, de l'ordre de 30 %d'ici sept ans.
Ces compétences internes seront proposées aux clients pour les accompagner dans leur recherche d'efficacité énergétique.

mardi, 23 juillet 2013

Veolia Environnement ou la réinvention des métiers de l'environnement

Lorsque l'on s'appelle Veolia Environnement et que l'on dessert 100 millions de clients en eau potable et près de 50 millions en services de propreté, le développement durable ne peut se résumer à l'offre de services spécifiques.
Le groupe dirigé par André Frérot a donc installé un SME ou système de management environnemental qui couvrait 86,5 % de son chiffre d'affaires en 2012 et en couvrira 95 % l'an prochain. 140 des sites du groupe disposent d'outils de diagnostic des écosystèmes et de la biodiversité. Par le biais de ses innovations dans le traitement et l'acheminement de l'eau, Veolia sert aujourd'hui une eau optimale partout dans le monde. Certains ricaneraient qu'un distributeur offre une eau de mauvaise qualité mais il a fallu, ces dix dernières années, rénover les vieux réseaux rachetés.
Dans l'activité déchets, Veolia s'est engagé dans une stratégie ambitieuse de valorisation, le taux de 19 % en 2012 devant être porté à 26 % en 2014. La chaleur récupérée de leur combustion participera à la hausse es énergies renouvelables dans la production totale du groupe, notamment par le cptage du méthane.

vendredi, 19 juillet 2013

La France sauveur du monde ? non, seulement Air France

Selon notre confrère Les Echos, la taxe Chirac, qui a coûté 65 millions d'euros à Air France-KLM en 2012 lui en coûtera plus de 70 millions dès 2014.
Le gouvernement actuel a en effet décidé de relever cet impôt, qui date de 2006 et finance
la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans les pays pauvres. Prélevé auprès de toutes les compagnies au départ de France, il s'élève à 1 euro par trajet sur un vol intra-européen en classe économique et jusqu'à 40 euros en classe affaires sur un vol international.
Le hic de cette taxe, dont l'objectif en soi est louable, est qu'elle n'a été adoptée que par l'Etat français. Et si des avions de compagnies étrangères atterrissent et décollent en France, ils sont moins nombreux que ceux de la compagnie nationale. L’an dernier, Air France-KLM a donc supporté le tiers du montant de la taxe Chirac. Si la hausse annoncée par François Hollande, sans doute supérieure à 10 %, est confirmée, il semblerait que Air France-KLM aura versé, en cumulé, un demi-milliard d'euros depuis 2006.
La compagnie est d'autant plus pénalisée que sa stratégie de développement est fondée sur les vols long-courriers, les plus lourdement taxés.
Cette distorsion de concurrence par rapport à British Airways et Lufthansa, dont la contribution serait dix fois moins élevée, est d'autant plus pénalisante que Air France doit présenter un plan social cet automne. Selon le
Commissariat général à la stratégie et à la prospective, « pour afficher un prix net du billet égal à celui de ses deux grands concurrents, Air France-KLM est contraint à un effort annuel supplémentaire de 50 millions d'euros (sur la base des chiffres de 2009), soit le prix catalogue d'un Airbus A318 ».
Et encore les rapporteurs ne s'attardent-ils pas sur les conséquences pour Aéroports de Paris de cette taxe qui incite les compagnies étrangères à choisir d'autres « hubs », tel celui de Francfort ou de Heathrow.
La politique de gribouille, ça revient toujours très cher...

 

jeudi, 18 juillet 2013

Vallourec toujours plus ambitieux dans la performance environnementale

Pour Vallourec, le développement durable, c'est d'abord la réponse à l'exigence de ses clients, industriels de l'énergie et du BTP. Utilisés dans des conditions extrêmes -déserts, calotte artique, mers profondes..., ses tubes doivent garantir une sécurité optimale et une composition peu consommatrice en métaux lourds.
Ce respect de l'environnement ne se limite pas à la gamme de produit mais s'inscrit dans le processus productif. Ces dix dernières années, le leader mondial des tubes à haute précision a réduit de 35 % ses prélèvements en eau, valorisé les 9/10èmes des déchets industriels issus de ses sites, tous certifiés ISO 14001.
En 2020, Vallourec devra avoir diminuer d'1/5ème sa consommation de gaz et d'électricité, par rapport à 2008, par le biais d'investissements spécifiques, notamment dans les brûleurs régénératifs...

vendredi, 05 juillet 2013

Les désordres géopolitiques au Sahara plombent Desertec

 

400 milliards d'euros, c'est ce que la fondation Desertec, voulait investir 400 milliards d'euros dans des centrales solaires et éoliennes au Sahara. Cela fait ving-cinq ans que les promoteurs du projet rêvaient de fournir à l'Europe 15 % de ses besoins en électricité par le biais de ces centrales qui auraient profité d de l'ensoleillement saharien.
La zone est malheureusement devenue incontrôlable, si ce n'est par des séides du crime organisé. La Fondation a donc remercié brutalement le consortium industriel auquel elle s'était associée en 2009. Les vraies raisons de cet abandon ne sont pas explicitées dans son communiqué : « La Fondation a pris cette décision suite aux nombreux différends entre les deux entités ».
De fait, Bosch et Siemens s'étaient déjà retirés du projet l'hiver dernier.
L'échec du projet Desertec ne doit pas masquer les avancées de la fondation dans la réalisation de projets dans des pays mieux « contrôlés » par leur gouvernement, tels le Maroc ou l'Arabie saoudite...