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vendredi, 28 juin 2013

En Chine, lutte contre la pollution et contrôle des villes vont de pair

Dans un pays où les dégradations environnementales sont plus que les salaires à l'origine des révoltes sociales, le gouvernement de Li Keqiang se devait de réagir. Il l'a fait en conformité avec ses principes : les crimes de pollution pourront être sanctionnés de la peine de mort..
Par ailleurs, les dirigeants planchent sur un projet d'organisation des villes. Depuis 2011, la Chine est devenue citadine avec 52 % de ses citoyens vivant en ville, dont un tiers de «
mingong », soit 400 millions de paysans migrants venus travailler dans les « usines à sueur » mais dépourvus de tout droit politique. 100 autres millions de ces mingong sont attendus dans les cités d'ici 2023.
Problème, sur les 20 villes du monde dont l'air est le plus vicié, 16 sont chinoises et les 5 villes les plus polluées le sont aussi. Et ce n'est pas le risque de peine de mort qui devrait freiner l'appétit des promoteurs immobiliers, ravis de l'aubaine que représente ce nouveau plan d'organisation urbaine...






 

lundi, 17 juin 2013

Michelin allie efficacité énergétique et hausse de la rentabilité

Pour Michelin, protection de l'environnement et innovation technologique vont de pair. Avec 622 millions d'euros d'investissement en recherche et développement, l'un des trois leaders de l’industrie mondiale du pneumatique, qui détient une part de marché mondial de 14,6 %, veut parvenir à « l'équilibre des performances ». Il s'agit d'économiser plus de 3milliards de litres de carburant sur la durée de vie des futurs pneux à partir d'une amélioration globale de leurs qualités : freinage, adhérence, longévité et bruit.
Cette stratégie environnementale est indispensable à la survie du groupe. La réglementation européenne impose des seuils de résistance au roulement, d'adhérence sur sol mouillé et de bruit amenés à être durcis. De ce fait, les observateurs estiment que les équipementiers incapables de respecter ces seuils, soit des industriels pesant encore quelques 15 % du marché, seront évincés d'Europe.

Les questions environnementales ne se limitent pas à l'offre produits. La firme de Clermont-Ferrand a mis en place un système de management environnemental baptisé MEF (Michelin sites Environmental Footprint) évalué quatre fois par an et visnt à réduire l'empreinte environnementale de ses activités de 35 % entre 2005 et 2015. Cet objectif a été atteint dès 2011 par le biais d'un recul de 21 % de la consommation d'énergie, de 21 % de celle de la consommation d'eau, de 37 % des émissions de CO2, de  21 % des déchets généras et de72 % des déchets mis en décharge.
Désormais, Michelin veut réduire sa MEF de 40 % en  2020, par rapport aux niveaux de 2012. Le moyen pour l'entreprise d'allier réduction des coûts et relèvement de l'offre.

 
 
 
 

 

jeudi, 13 juin 2013

Performance sociale et dynamique de croissance

C'est au centre Galliera de Paris que se sont tenues hier après-midi les Assises de la performance sociale, organisées par le cabinet Capitalcom. Le thème retenu est le fruit de cinq ans d'études et de réflexions menées sur la responsabilité sociale des entreprises et sur l'implémentation concrète de la performance sociale dans les stratégies des entreprises.
De GDF Suez à Renault, de General Electric et Orange à Suez environnement, les intervenants présents à la conférence travaillent tous dans le mouvement « Pour un nouveau Pacte social fondé sur la confiance et la performance », organisé en groupes de travail consacrés à la mise en oeuvre opérationnelle.
De ces échanges sont sortis quatre propositions concrètes.
D'abord, une définition de la performance sociale : une dynamique enclenchée quand le projet social est articulé avec le projet d'entreprise.
Ensuite, l'intégration des indicateurs de ressources humaines à l'atteinte des objectifs sociaux et opérationnels et la transformation du reporting social en outil de pilotage contribuant aux objectifs stratégiques.
Enfin, l'engagement des salariés, notamment les cadres, dans la dynamique de performance sociale.

La conférence plénière a été l'occasion de propositions concrètes et de rappels à la réalité du terrain. Parmi ces derniers, citons l'intervention de Grégoire Chertok, associé gérant chez Rothschild & Cie qui a souligné combien les entreprises européennes étaient soumises à une concurrence moins préoccupée de performance sociale et des risques encourus par cette distorsion.
Marie-José Kotlicki, secrétaire générale des cadres et techniciens CGT a regretté « l'opposition mortifère » entre les porteurs d'intérêts dans l'entreprise -salariés, direction, actionnaires- et plaidé pour la création d'un statut juridique spécifique de l'entreprise inspiré du modèle californien. Pour la présidente de Vigeo, Nicole Notat, l'entreprise n'est pas une communauté d'intérêts mais un centre de conflits entre logiques. A l'entreprise de savoir organiser les confrontations et les équilibres entre ces dernières...

mardi, 11 juin 2013

Les entreprises cotées et leurs obligations d'information sur la RSE

Depuis le 24 avril 2012, date du décret d'application de l'article 225 de la loi « Grenelle 2 » de juillet 2010, les entreprises cotées et les très grandes entreprises doivent informer sur leurs pratiques de RSE ou responsabilité sociale et environnementale », répertoriées en 42 thématiques. Le cabinet Deloitte a étudié comment les sociétés cotées du SBF 120 (les entreprises ayant les 120 plus grandes valorisations boursières de la cote parisienne) appliquent le dispositif dans leurs rapports annuels. Le résultat est plutôt concluant.
L'étude porte sur 101 entreprises exactement, étant exclues celles dont l'exercice est décalé ou qui ont publié leur rapport annuel après le 31 mai.
Sur les
42 thématiques d’informations, 35 ont été traitées par plus de 80% des entreprises, 28 ont été renseignées par des informations qualitatives et/ou quantitatives par plus de 80% des entreprises,
et 5 ont fait l’objet d’indicateurs quantitatifs dans plus de 80% des cas.
Les hétérogénéités subsistent.
En matière sociale, les informations sont « globalement bien couvertes ». Dans le domaine environnemental, les thématiques difficiles à quantifier sont logiquement moins bien couvertes que celles qui sont mesurables. D'un côté la biodiversité, les nuisances sonores, de l'autre l'utilisation des énergies, les émissions de gaz à effet de serre et le rejet ou traitement des déchets…
Enfin, les questions sociétales ne « restituent que partiellement un niveau de performance, notamment en matière de relations avec les parties prenantes, de lutte contre la corruption ou d’actions menées en faveur des droits de l’homme ».
Toutes ces informations doivent être vérifiées, bien que le dispositif d'homologation ne soit pas encore clair. Les 3/4 des entreprises ont donc demandé une vérification. A 80 %, elles se sont adressées à un organisme tiers, généralement leurs commissaires aux comptes.
Malgré le flou qui subsiste encore autour de l'information à donner sur la RSE, les entreprises « jouent donc le jeu ».




lundi, 10 juin 2013

Remise en cause de la transition énergétique allemande

Coûteuse et irréfléchie : telle est la transition énergétique allemande, selon Peter Löscher, président de Siemens. Il plaide pour un remaniement total du système des subventions qui financent le solaire et l'éolien ainsi que pour une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont élevées en Allemagne où 44 % de l'électricité est produite par des centrales à charbon.
Numéro un des centrales à gaz et de l'éolien offshore, Siemens est sorti du solaire à la fin de l'année dernière, en raison de la guerre des prix menée par la Chine. Il est donc légitime pour donner son opinion sur un modèle économique aberrant, le coût de la transition énergétique étant estimé à 1 600 milliards d'euros sur 15 ans.
En période pré-électorale, l'Allemagne ne se saisira pas de ce dossier avant la fin de l'année.

vendredi, 07 juin 2013

Le chômage explose dans le monde et surtout en Europe

Dans son dernier rapport, l’Organisation Internationale du travail (OIT) s'inquiète de l'explosion du chômage dans le monde et, surtout, dans les pays développés. De 170 millions en 2007, de 200 millions aujourd'hui, le nombre de chômeurs passera à 208 millions en 2015 et la hausse s'observera surtout dans les pays encore appelés « riches ».
Cinq ans après le déclenchement de la grande crise financière, le taux de chômage est supérieur à celui de 2007 dans 30 % des pays. Les économies avancées ne retrouveront pas avant 2017 leur niveau d'avant crise, soit deux ans après les économies émergentes. L'Union européenne est la plus mal lotie : pour revenir à ses niveaux de 2007, il lui faudrait créer 5,2 millions de postes de travail...
D'où l'inquiétude de l'OIT : « ces tendances ont nourri les tensions sociales dans les économies avancées, notamment dans le sud de l'Europe, l'Asie du sud et la région arabe. Le risque de soulèvement a reculé en Amérique latine, en Afrique sub-sahariale et dans plusieurs régions de l'Asie. »
Mais la Commission a choisi une autre priorité, le sauvetage de ses banques. Les travailleurs attendront.

 

jeudi, 06 juin 2013

Les gaz de schiste toujours interdits

Dans une France toujours peureuse et repliée sur elle-même, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques ou Opecst publie un rapport sur l'exploitation des gaz de schiste en France.
Le gouvernement, qui s'est volontairement lié les mains en donnant aux écologistes une position inversement proportionnelle au nombre de leurs électeurs, est oppposé non seulement à l'exploitation mais même à l'étude du grisou.  
Le rapport de l'Opecst plaide pour l'utilisation d'une fracturation hydraulique « améliorée et encadrée » ne recourant pas aux additifs chimiques. Un système de forage innovant aurait été ainsi mis au point par Schlumberger, « le procédé HiWay ».
Pas la peine cependant d'espérer que soient même tentées quelques explorations. Depuis la loi du 13 juillet 2011, adoptée par l'ancienne majorité de droite, toute exploitation par provocation de microfissures dans la roche est interdite. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec une telle interdiction, cette technique provoquant de graves dommages à l'environnement.
En revanche, il est regrettable que l'exploration soit bloquée en France, tout comme l'exploitation immédiate du grisou disponible dans les mines à charbon fermées il y a une quarantaine d'années.

Entre la recherche technologique et l'indépendance énergétique d'une part, la soumission à des puissances telles la Russie, la Libye ou le Qatar, d'autre part, l'Etat frnaçais a choisi...

 

mardi, 04 juin 2013

Un plan de management environnemental chez Imerys

Chez Imerys, le management environnemental est au service de la croissance de l'activité. 9 de ses sites sur 10 sont ainsi dotés d'un système de management environnemental ou SME visant à satisfaire les objectifs de son plan 2012-2014 de développement durable. L'avancée de ce dernier est évaluée deux fois par mois par les administrateurs. Le groupe est passé depuis trois ans à une étape supplémentaire, les SME étant soumis à audit. En 2012, 5 % seulement de ses sites étaient été audités, 15 autres devront l'être cette année, sur un total de 250.
Par ailleurs, le groupe s'est fixé une ambition de 10 % d'amélioration de l'efficacité énergétique entre 2009 et 2014

Pour le leader mondial des spécialités minérales, l'objectif est d'intégrer les problématiques environnementales dans son offre de produits : l'an dernier, 19 des 59 nouveaux produits mis sur le marché avaient un impact positif sur l'environnement. Cette production s'insère dans le cadre du plan de développement 2012-2016 qui prévoit 700 millions d’euros de chiffre d’affaires issus de nouveaux produits.