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lundi, 22 septembre 2014

Un drôle d'été français - France, mère des arts, des lettres et des sciences

Vendredi 17 août 2012

Les Français seraient donc trop riches

 

         A la fin d'une semaine de prises de rendez-vous et d'approches de contacts qui, je l'espère, seront mes clients de la rentrée, je file gare Saint-Lazare prendre le train pour Trouville. Dans mon compartiment souffle l'esprit de la fête. Oubliée la moiteur parisienne ! Autour de moi, des jeunes acharnés sur leurs mobiles ou tablettes pour préparer leur soirée ou s'en vanter auprès de ceux qui n'y seront pas. Leur présence ravive le goût de ma jeunesse.
Je me laisser aller après l'échange désagréable subi avec un couple au départ du train. Le mari était handicapé, je devrais dire « brandissait sa carte de handicapé » et j'avais eu le malheur de m'assoir sur une place « réservée », et cela dans un train aux deux-tiers vide ! Ah, que jamais je ne me comporte en handicapée si je le deviens !

            Enfin, nous approchons de Trouville mais, à trois kilomètres de l'arrivée, le ciel se couvre. Au terminus, je descends dans la bruine, pas le temps de respirer, mon mari m'embarque pour rejoindre des amis.
            Il y a là l'épouse d'un entraîneur de chevaux de course. Elle a passé son enfance au Liban. Du fait du travail de son mari, souvent par monts et par vaux, elle a renoncé à exercer sa profession de vétérinaire et s'est lancé dans l'aide aux écoles de là-bas auxquelles elle envoie meubles et livres. Tous nous rions à l'écoute de ses péripéties : démarchage des commerçants en France, recherche de capitaine de navire acceptant de prendre -pour rien et en cachette de l'armateur- son conteneur bisannuel, ruses et déboires du commissionnaire du port de Tripoli...

            « Une mère de famille qui fait dans la charité », diraient certains avec commisération, tant le travail familial non salarié est devenu symbole d'aliénation. Pourtant, quelle intelligence, quel esprit de solidarité, quelle finesse pour se jouer des barrières douanières ou policières ! Du fond de sa Normandie d'adoption, depuis cinq années, cette femme forge une chaîne de solidarité longue de milliers de kilomètres, d'une solidité à toute épreuve.
            Autour d'elle, personne ne s'étonne de cette mobilisation de compétences. Ne la retrouve-t-on pas chez nombre de Français ? Sans se vanter, sans s'indigner, selon la terminologie adolescente à la mode, ils font. La nouveauté est que cette construction de solidarités multiples est quasi-secrète. Elle ne réclame pas de subventions, se tient à l'abri des regards extérieurs. Parfois, elle aboutit à des pratiques contraires au bien-être de ses initiateurs. Il y a trois semaines, encore vacances chez mon père, j'avais reçu l'appel d'une cousine alors que nous revenions de la plage.
- Marie ? C'est Stef. Je suis coincée sur le parking de Carrefour Market à Saint-Pierre. La voiture ne repart pas. Tu peux passer me prendre ? Didier ne peut pas quitter le boulot.
- Je suis là dans dix minutes. C'est la batterie ?
- Non, il ne semble pas. Un type qui avait des pinces dans sa voiture est venu m'aider mais on n'a pas pu faire démarrer le moteur.
        Quand nous nous retrouvâmes, après avoir transféré ses courses dans mon coffre, elle me demanda de l'emmener chez un certain Michel, un ancien de Turboméca « qui fait le mécanicien ».
- Tu n'as pas d'assistance avec l'assurance ? Ca serait plus simple de la faire jouer, non ?
- Non, non, je préfère Michel. Ce soir, il emporte la voiture avec son camion, demain il la répare et je la récupère le soir.
- Je pige pas là. Tu peux faire marcher ton assistance, que tu paies déjà, et là, tu préfères passer par un type que tu vas payer et en plus tu n'auras aucune certitude sur la qualité du boulot.
- Si tu piges pas, j'y peux rien.

         Vlan dans les gencives ! C'est vrai, pour moi, c'est quoi la solidarité ? Parisienne, bien insérée, au fait des circuits, ai-je besoin des autres ? Entre deux assurances, l'une obligatoire, celle de son automobile, l’autre apportée par un réseau de relations faites de services échangés, monétisés ou non, Stéphanie a choisi. La morale fiscale et sociale n'y trouve pas son compte : la réparation aura été faite au black. Mais qui suis-je pour critiquer ? En début d'année, n'étions-nous pas passés par un « consultant en subventions » ? D'Orange où il est installé, il nous avait piloté dans le dédale administratif de Paris et de la région Ile-de-France pour que nous présentions notre association aux décideurs divers, de l'ADECTE à je ne sais plus quels bureaux.
        D'un côté, ceux qui savent et sucent au sang une vache naguère grasse, de l'autre ceux qui refusent ce savoir et se tissent une solide cotte de maille face à une adversité grandissante. Car il faudra être solide. Notre déchéance n'a-t-elle pas été programmée par ceux-là mêmes qui nous dirigent et nous représentent ?

        C'était à l'automne 2011. Nous avions passé deux heures dans le bureau d'un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. S'apprêtant à quitter ses fonctions pour organiser, de New York, une réunion internationale, il s'était montré attentif et détendu et nous avait fourni conseils et recommandations utiles. A la fin de l'entretien, comme il nous raccompagnait vers l'ascenseur, je lui demandai si il était lié à un écrivain français mort il y a plusieurs siècles et dont il portait le nom. Imbu de ce que je fis la connexion, il s'immobilisa dans le couloir et glosa sur sa famille, sur ses vignobles... Nous nous serrâmes la main et là, il fit une confidence ou, plutôt, lâcha une bombe :
- Vous savez, les Français sont beaucoup trop riches. La planète ne supportera pas que des milliards d'êtres humains accèdent au même train de vie que nous. Il faut que les Français réduisent leur train de vie !
J'ai l'esprit d'escalier. D'ascenseur en l'occurrence. Ce n'est que revenue sur le trottoir que je trouvai les mots :
- Mais c'est un traître !
Mon associé tempéra :
- Il ne faut pas exagérer, c'est vrai qu'il faut rééquilibrer les niveaux de vie entre Terriens.
- Ce n'est pas une question de train de vie, c'est une question d'utilisation intelligente des ressources naturelles et de maîtrise des modes de production ! Au nom de quoi, de qui, devrais-je m'appauvrir ? Et cet homme, c'est moi, c'est toi qui le payons, non ? C'est quoi un diplomate qui me représente en disant aux autres pays : allez-y, je suis d'accord avec vous, les Français sont trop riches ? Ce type nous bassine avec le respect de la nature et ses vignobles bio. Qu'il me respecte moi, et qu'il respecte son pays ! C'est ça la mondialisation ? L'enrichissement pour les autres et la tiers-mondialisation pour nous ? Et, puis, tu as bien entendu : il a dit : « les Français sont trop riches ». Il n’a pas dit « Nous sommes trop riches ».
            Mes mains tremblaient tant j'étais ulcérée. Mon associé me débloqua l'anti-vol du vélo. Ne pensez-pas que je suis « écolo », non, le vélo est un moyen simple, agréable et pas cher de maintenir la forme.
            C'est en souvenir de cet homme que j'écris ces lignes, le lendemain matin de ma première soirée trouvilloise. La trahison des élites était pour moi le titre d'un livre, jamais ne l'avais-je ressentie dans ma chair. De tous les interlocuteurs de ces derniers mois, aucun ne m'avait laissé une telle sensation de total abandon. Chacun se débattait, chacun tâchait de faire au mieux, dans les limites de ses moyens et sous la pression tant de la hiérarchie que d'une population aux nerfs à fleur de peau. Mais vraiment, aucun jamais ne lâchait, tel ce commissaire européen brandissant lors d'un colloque un feuillet sur lequel était inscrits les rangs futurs des Etats au regard de leur puissance économique, avec une France régressant à la vingtième place en 2025.
            A l'égard de la quasi-totalité de ces décideurs, politiques ou économiques, j'avais éprouvé du respect. Ils me rappelaient ces soldats de l'offensive de juin 1940 massacrés par l'avancée de l'armée allemande tandis que leurs grands chefs militaires préparaient l'armistice. Certes, ces dirigeants d'aujourd'hui manquaient de vision, de compréhension à la fois du monde et de la France, mais ils restaient des lutteurs.
              A ceux qui me diront : « sur quatre vingtaines de lutteurs, tu n'auras rencontré qu'un « traître », ce n'est pas bien grave », je réponds que ce « traître »-là n'occupe pas une fonction anodine. Diplomate, il représente la France devant les autres pays. Par son discours, il leur signifie : « la France ne lutte plus, la France est un fruit mûr facile à cueillir. Allez-v, attaquez ses banques, attaquez ses entreprises, attaquez le mode de vie de sa population, les risques sont minimes. » Et puis, ce discours, trop souvent je le perçois en filigramme des énoncés d' « experts » derrière qui avancent nos dirigeants « politiques » de l'heure, trop lâches pour se mettre en avant.

            Engourdie, je me lève, m'étire et cours sur place. Il doit être un peu plus de 9 heures. Il y a près d'une heure et demie que je suis partie courir le long de la plage de Trouville vers le nord, profitant du retrait de la mer pour longer les falaises à petites foulées, sans rencontrer plus de trois pêcheurs et moins d'une demi-douzaine de coureurs. Je me rassois sur mon rocher en forme de fauteuil, pose mes pieds mouillés sur un autre puis sors le carnet que j'avais glissé dans mon dos.
            Je m'agace que l'euphorie de la course et la beauté de la plage n'agissent pas contre le fiel du souvenir de mon diplomate. Le grand raoût international s'est déjà tenu, sans grand succès. Tu m'étonnes ! La protection des ressources naturelles, la réalisation des objectifs du millénaire, qui s'en soucie ? C'est la course, non seulement à l'armement militaire, mais au contrôle des ressources, agricoles ou de terres rares, armes plus que létales, c'est la course à la puissance économique.                 

             Navires et tankers croisent devant moi. Plus loin, l'Angleterre. Dans mon dos, les falaises. A ma gauche, voiliers et fun boards sortent de l'école de voile. A quelques encablures sur ma droite, fument les raffineries du Havre.
             Le Havre où, en 1941, Jean-Paul Sartre  écrivit « Les mouches ». Inspirée de celle du même nom d'Euripide, sa pièce de théâtre est tombée aux oubliettes. De retour d'Allemagne où il avait été tenu prisonnier, le philosophe avait été frappé par la vulgate pétainiste qui appelait les Français à la repentance de leurs soit-disant erreurs passées, celles-là même qui auraient expliqué la défaite de 1940. D'où son choix des Mouches, qui envahissaient la ville d'Argos où Oreste opposait sa volonté aux Dieux.    
            Cinquante ans plus tard, Jean-Paul Sartre enfoncerait le clou : « J'ai essayé de montrer que le remords n'était pas l'attitude que les Français devaient choisir après l'effondrement militaire de notre pays ». Le remords ? Depuis deux dizaines d'années au moins nous sommes immergés dedans. Remords de la guerre d'Algérie, remords du colonialisme, remords des guerres napoléoniennes, remords de l'esclavage, remords, remords... Pardon, en quoi devrai-je être tenue responsable des actes de mes ancêtres ? Ils étaient de pauvres paysans accablés d'enfants et d'impôts !

            Je me souviens. J'allais vers mes 15 ans. Mes parents m'envoyaient en Allemagne, en séjour linguistique. Je feuilletais le dépliant de l'organisme quand débarqua à la maison un ami de mes parents.
- Qu'est-ce que tu lis ?
- La brochure sur le séjour que je vais faire en Allemagne en août prochain.
- En Allemagne ? Où çà ?
- Pas loin de Francfort.
- Montre-moi.
            Et le voici qui se met à me parler de la beauté de la Forêt Noire et du Rhin, du sens pratique des Allemands. A l'époque, les enfants écoutaient et ne posaient pas de questions. Dès qu'il fut parti, je me précipitai vers ma mère.
- Comment connaît-il si bien l'Allemagne ? Il y va pour son travail ?
- Non, il a été déporté. Comme il refusait de partir avec le STO, il avait rejoint le maquis, avait été capturé et envoyé en camp. Il était jeune, bien portant, étudiant en génie mécanique, alors les communistes du camp l'avaient protégé et fait partir comme ouvrier dans une usine dans la banlieue de Francfort. C'est comme ça qu'il a connu l'Allemagne et je peux te dire, il est peu probable qu'il y reparte un jour.
- Je ne savais pas tout ça !
- Non, il n'en parle pas. Quand il est revenu à la gare de Dax, Hélène, qui était déjà sa fiancée à l'époque, ne l'avait pas reconnu tant il était maigre. Mais toi aussi, tu te tais. Je ne suis même pas sûre que ses filles soient au courant.
            C'était le milieu des années 70. Le mot d'ordre alors était de regarder vers l'avenir, sans repentir ni remords, ainsi que le voulait le Sartre de 1941. Après s'être reconstruits, les pays qui avaient souffert sous le joug allemand ainsi que l'Allemagne, divisée en deux, avaient décidé de construire une Europe forte et pacifiée, au moins dans sa partie occidentale.
             L'échange avec cet ami de mes parents m'a durablement marquée. De son passage en Allemagne, il ne me transmettait que la beauté des paysages rhénans et l'ingéniosité de ses habitants. Ainsi, il me protégeait des préjugés, m'encourageait à me confronter à d'autres comportements et à en tirer ma propre opinion, me laissait ma confiance en la vie et en les hommes.     
               L'insouciance de la jeunesse, pendant de son impuissance politique[1], était un trésor que les adultes s'enorgueillissaient de préserver. Aujourd'hui, les enfants sont sommés d'adopter des comportements « écologiquement » responsables et, tels de petits agents de la Stasi, d'espionner leurs parents récalcitrants : séparer les ordures ménagères, ne pas fumer, ne pas consommer trop d'eau...
            Car bien entendu, ce sont les enfants qui sont responsables de la pollution sur la planète. Ce sont eux qui envoient les déchets industriels ou hospitaliers au fin fond du Tibet ou au large des côtes somaliennes, ce sont eux qui émettent le plus d'émissions de CO2 dans l'air, ce sont eux qui ont asséché la mer d'Aral ou empoisonné le fleuve Anani pour y trouver de l'or. Quant aux gosses qui s'ennuient à l'école, ce sont des nuls, tout juste bons à être parqués dans des collèges poubelle où règne la violence de petits caïds qui très vite deviendront grands.
            Bizarre, bizarre, au temps du plein emploi, nul n'aurait songé à traiter de nuls ceux qui, à 14 ou 16 ans, partaient en apprentissage ou, le brevet en poche, rejoignaient telle ou telle entreprise trop heureuse d'avoir de nouveaux employés. Il n'y avait pas de bac pro, juste des collèges « professionnels », bien tenus, bien équipés, d'où sortaient de futurs ouvriers fiers de leur savoir tout juste acquis. La modernité n'était pas un gros mot, elle était porteuse de joie.

            C'est cette joie que je veux retrouver. Je me lève, m'ébroue, re-coince mon carnet dans le bas du dos et repars vers la maison. J'ai plus de cinquante ans mais je jouis de toute ma santé et j'ai bien l'intention de continuer à profiter pleinement de ma vie. La peur de l'avenir, le chômage, l'appauvrissement programmés, ils sont le fruit d'une conjuration dont je ne fais pas partie. Une conjuration sans nom ni tête, une conjuration issue de l'abandon de leurs prérogatives par les politiques, résultante de la recherche du profit maximum par des groupes industriels ou de services sans contrôle, une conjuration d'autant plus dure à combattre que ses membres ne savent même pas qu'ils en font partie, une conjuration qui n'aura pas ma peau.
            Je cours sur le sable, je cours dans les flaques et sur les rochers glissants, je cours sans perdre haleine. Ce plaisir là n'a aucun prix. Nul n'a prise sur lui. Ni sur celui de mon fils et de ses amis que je rejoins trois quarts d'heure plus tard sur la plage.

            William Strauss et Neil Howe l'ont démontré dans leur livre « Generations : The History of America's Future, 1584 to 2069 ». Pour ces deux essayistes américains, que m'a incité à lire l'un de mes -rares- interlocuteurs optimistes (sans doute parce qu'il s'agissait d'un vieux professeur d'économie, doté d'un certain recul sur le cours des choses), la vie des peuples, comme celles des hommes, suit un cycle de quatre phases, dites générationnelles et d'une durée de vingt à vingt-deux ans ans : enfance, jeunesse adulte, âge mur et vieillesse. Chaque génération se comporte comme une cohorte d'individus partageant des attitudes façonnées au cours des évènements qu'ils auront traversés durant leur enfance et leur jeunesse. Tirant leur thèse de l'observation de l'histoire des Etats-Unis -mais elle vaut aussi pour la France, Strauss et Howe identifient donc quatre phases ou tournants. La première est appelée « haute phase » : il s'agit d'une ère post-crise durant laquelle règne la confiance en l'avenir en raison de la solidité des institutions publiques. Le prix à payer est celui du conformisme pour la génération dite silencieuse, celle qui était adulte de 1945 à 1968.
            Survient alors le temps des « prophètes ». Au nom d'un idéal d'autonomie, à la fois personnelle et spirituelle, les enfants de cette génération silencieuse rejettent les institutions de l'ère précédente. Ce temps du réveil qui se caractérise par une riche inventivité sera suivi de l'Unraveling, de la moitié des années 80 aux premières années du millénaire. La société passe de l'individualisme à l'atomisation, les institutions, de faibles, deviennent objet de défiance et de moquerie, les partis politiques cèdent place à des camps aux valeurs antagonistes. Née entre 1961 et 1981, la génération appelée X aux Etats-Unis, Y en France (ne me demandez pas pourquoi) a pour archétype le nomadisme.
            Arrive enfin la quatrième phase, celle de la crise. En réponse aux menaces pour la survie de la nation, la génération millénaire, celle des héros nés entre 1982 et 2004, reconstruit les institutions. L'autorité civile renaîtra, les individus ressentiront l'appartenance à un groupe et, collectivement, redéfiniront l'identité nationale. Strauss et Howe s'appuient bien évidemment sur l'histoire américaine, assimilant les jeunes de ce jour aux GI des années 40.
            Pour ma part, heureuse sur la plage, je regarde cette petite bande de garçons et filles taper comme des brutes dans un ballon -aucun Zidane parmi eux. Ils me rassérènent. Je crois en l'avenir, je crois en eux. Et ma confiance est d'autant plus solide que nous en avons fini des hommes providentiels. L'usage d'Internet a aboli les hiérarchies ou, plutôt, ne tolère que celles légitimes et limitées à un champ déterminé. Oui, ces gamins de 12-15 ans nous sortiront d'affaire ! A une condition, que nous leur donnions les clés de ce monde. La première ? La compréhension.

 

 

 



[1] La majorité légale ne serait ramenée de 21 à 18 ans qu'en 1976

 

08:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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