09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 16 mars 2009

Dubai sans le sou

Encore 14 milliards de dollars à trouver ? Dubaï, le plus connu des sept Emirats arabes unis, semblait avoir échappé à la banqueroute à la fin du mois dernier. Le plus connu des sept Emirats arabes unis ployait sous la dette publique : 80 milliards de dollars. Un fardeau engendré par la multitude de projets ambitieux pour faire de cet ancien port de perles du golfe persique la première destination mondiale du luxe. L’hôtel Burj-el-Arab, les îles Palms Islands ou la tour Burj Dubaï avaient attiré les riches. Aujourd’hui ces derniers soit le sont un peu moins soit se cachent.
Le 22 février dernier, la banque centrale des Emirats était venue à la rescousse de Dubaï en rachetant la moitié des 20 milliards de dollars d’emprunts à cinq ans émis par le Trésor de Dubaï pour refinancer sa dette.
Mais la rumeur a repris ces derniers jours sur les marchés financiers : le trésor public dubaiote se trouverait face une échéance en avril de 14 milliards de dollars de fonds publics américains à rembourser. Il n’aurait pas un sou pour le faire. 
Le président émirati, le cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane également émir d’Abu Dhabi, avait affirmé en février que la solidarité était totale entre émirats. Cependant, le règne du chacun pour soi gagnerait là-bas aussi. Rakia, le fonds souverain de l’émirat du nord Ras Al Khaimah, le plus riche des émirats, éprouverait lui aussi des difficultés pour financer le projet de Al Marjan, cinq îles « solaires ». La semaine dernière, le magazine anglais Meed estimait à 335 milliards de dollars les projets immobiliers ou d’aménagement aujourd’hui suspendus dans les Emirats Unis. Selon le cabinet Jones Lang LaSalle, la moitié des immeubles commerciaux ou d’habitations à livrer entre 2009 et 2012 seraient supprimés.