mardi, 30 avril 2013
Gecina diminue, chiffres à l'appui, ses consommations de ressources
Première foncière de bureaux en France, Gecina a décidé de valoriser sa démarche responsable, que ce soit par les bénéfices avérés (diminution des charges, des consommations de gaz à effet de serre...), par la réduction des risques futurs liés au prix de l’énergie et de rénovation ultérieure et par la commercialisation des actifs.
En 2016, la foncière portera à 80 %, contre 33 % en 2012, ses surfaces certifiées HQE (haute qualité environnementale) Construction et Exploitation.
00:52 Publié dans Les entreprises qui reculent | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 avril 2013
L'impact investing, c'est pour juillet en Europe
Enfin ! Le réglement européen sur les fonds d'impact investing, dits « EuSEF » est sorti. Il entrera en vigueur le 12 juillet prochain.
Rappelons que l'impact investing est un investissement dans des entreprises qui cherchent à répondre à un besoin social tout en tirant un rendement financier. De plus en plus d'établissements financiers proposent des fonds d'impact investing. Le label européen en facilitera la commercialisation.
Pour obtenir le titre EuSEF, les fonds devront être proposés par des investisseurs dotés d'au moins 100 000 euros, investir 70 % de leur actif dans des entreprises sociales et être capable de mesurer l'impact social de ces dernières.
Que faut-il attendre de cette mesure ? un coup d'accélérateur seulement. En effet, les entreprises sociales à la sauce européen doivent répondre à trois critères très stricts. D'abord, fournir un bien ou un service à des personnes vulnérables, marginalisées, défavorisées ou exclues et utiliser un mode de production en corrélation avec son objectif social ; ensuite, consacrer leurs bénéfices à la réalisation de l'objectif social principal ; enfin, elles doivent mener une gestion transparente vis-à-vis de leurs parties prenantes -salariés, clients, bénéficiaires.
En France, concrètement, il existe suffisamment d'entreprises sociales pour offrir un « univers d'investisseent » assez large pour les fonds d'impact investing. En revanche, peu d'institutionnels proposent des fonds d'impact investing. Ces derniers sont majoritairement des produits financiers dits 90/10, alimentés par l'épargne des particuliers et n'investissant que 10 % dans des entreprises solidaires.
12:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 avril 2013
Clients des banques, gare à vos dépôts supérieurs à 100 000 euros
Après le scandale chypriote, les députés européens sont parvenus à un compromis sur le cadre de résolution bancaire. Rappelons qu'il avait été proposé en juin 2012 par la Commission bancaire pour limiter les conséquences des faillites des banques sur l'économie.
Les députés ont donc adopté ce cadre avec deux points majeurs :
1 / Déposants : Protection absolue des dépôts de moins de 100.000 euros, avec recours éventuel aux fonds nationaux de garantie de dépôts ;
2 / Bail-in : les créances sur les banques seront soit diminuées soit converties en actions de ces dernières. Les déposants seront les derniers touchés par un bail-in et les premiers remboursés lors du retour à meilleure fortune tandis que les contrats dérivés, qui jouissent d'une compensation centralisée, auront un «traitement préférentiel».
Le texte de résolution bancaire sera voté en commission des affaires économiques et monétaires en mai prochain.
L'objectif de ce cadre est de diminuer les interventions de l'ESM. C'est louable en soi mais il faut noter qu'il fragilisera un peu plus l'économie « réelle ». En effet, si les particuliers sont rares à disposer de 100 000 euros de liquidités sur leurs comptes, les entreprises, elles, détiennent souvent des réserves supérieures à ce montant. Avec la résolution bancaire, elles se verront dépouiller de leurs avoirs et être traitées comme des créanciers alors qu'elles sont clientes...
18:11 Publié dans La finance, vous pigez ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 avril 2013
Pour ABB, le solaire vaut encore 1 milliard de dollars
Concurrence chinoise, baisse des soutiens publics n'intimident pas ABB. Le groupe suisse achète, pour 1 milliard de dollars, soit 790 millions d'euros, l'américain Power One, second mondial des onduleurs photovoltaïques derrière l'allemand SMA.
ABB se renforce ainsi dans les mécanismes de transformation en courant alternatif de l'énergie produite par les panneaux.
Une bonne nouvelle dans un secteur en crise profonde, dont viennent de sortir les allemands Bosch et Siemens.
10:25 Publié dans Les enjeux de l'énergie | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 avril 2013
Vers une envolée du PIB américain d'ici trois mois
Non, non, je ne parle pas ici d'un retour à la croissance forte mais d'un changement d'outil de mesure.
La croissance se mesure par l'évolution du PIB ou produit intérieur brut, richesse créée au niveau d'une nation en un an. En juillet, les Etats-Unis modifieront le calcul de leur PIB en s'appuyant sur les standards internationaux de comptabilité nationale conseillés par l'ONU.
Désormais, les richesses non matérielles, comme par exemple la recherche & développement ou les royalties tirées d'un jeu vidéo ou d'un film seront considérées comme des créations de richesse. Du coup, le PIB devrait croître de 3 %. Outre qu'elle permettra au pays de faire bonne figure, cette mesure -artificielle comme toutes les mesures- aura une autre conséquence, positive : réduire le rapport dette sur PIB, actuellement autour de 100 %.
Autre impact positif, pour les comptes des entreprises : la recherche & développeemnt ne sera plus considérée comme une charge mais comme un investissement, amortissable sur plusieurs années. Du coup, les bénéfices seront tirés vers le haut.
Certains pourront se gausser d'un tel ravalement. Pas la plupart des femmes qui savent combien le maquillage peut doper le moral...
18:54 Publié dans Et ailleurs, c'est comment ?, La finance, vous pigez ? | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 avril 2013
L'ISR en France : toujours plus
Selon l'agence Novethic, l'investissement social responsable en France fait toujours plus recette. En 2012, le marché a progressé de 29 % pour atteindre 149 milliards d'euros.
Le point positif est que l'analyse ESG ou « environnementale, sociale et de gouvernance », sur laquelle se fonde l'ISR, est de plus en plus utilisée par les gérants, quelle que soit l'orientation de leur fonds. Elle est ainsi systématiquement diffusée dans les bases de données d'information pour 2 260 milliards d'euros.
L'ISR séduit essentiellement les investisseurs institutionnels -caisses de retraite ou assureurs- qui en détiennent 72 % des encours. Les particuliers ne représententent que 28 % du marché, soit une légère baisse par rapport à 2011 (30 %).
A 53 %, les placements ISR sont concentrés sur les obligations, soit plus du double du monétaire (25 %) et des actions (20 %).
12:22 | Lien permanent | Commentaires (0)