09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 26 février 2010

Le Maghreb mise sur le solaire

L'ensoleillement excessif a longtemps été la plaie du Maghreb. Il pourait devenir son eldorado, à condition d'investir. Ce qui devrait arriver dans les cinq prochaines années. Au Maroc, pour un projet global de 9 milliards de dollars, cinq sites photovoltaïques produiront 2 gigawatts d'électricité d'ici 2020. En Algérie, trois centrales sont en cours de construction, l'une solaire thermique, les deux autres thermosolaires à cycle combiné : elles seront opérationnelles en 2015 et seront suivies d'autres pour que le solaire réponde, en 2020, à 10 % de la demande énergétique du pays. La Tunisie a retenu la voie de « petits » parcs solaires : une quarantaine sont attendus d'ici 2016, financés au trois quarts par le privé.

Plus à l'Est, une centrale solaire à concentration (utilisant la vapeur engendrée par l'énergie solaire) verra le jour en 2013 en Jordanie tandis que l'Arabie saoudite érige la première usine de désalinisation des eaux alimentée en solaire.

mercredi, 24 février 2010

Alicaments : la fin de l'embrouille

Dans une étude remise en octobre dernier à la Commission européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority, EFSA) aurait, selon la lettre de l'Expansion, démenti les allégations d'immunité des produits enrichis en probiotiques. Les mentions telles
« renforce l’immunité » ou « aide l’organisme à se défendre » seraient mensongères, au moins dans l'état actuel des connaissances.
Si la Commission européenne suit les recommandations de l'EFSA, ces arguments devront disparaître des étiquettes.Ce serait très mauvais pour les grands groupes alimentaires Danone ou Nestlé dont les campagnes marketing sont fondées sur le caractère « préventif » de leurs produits. Les yoghourts Activia au bifidus et Actimel, très rentables pour Danone, seraient particulièrement touchés.

lundi, 15 février 2010

Quand les banques aidaient la Grèce à masquer ses déficits

Goldman Sachs et JP Morgan auraient aidé la Grèce à dissimuler les chiffres de sa dette en 2001, à la veille de son entrée dans l'Union monétaire européenne. Le New York Times a révélé l'affaire : Goldman Sachs aurait aidé le gouvernement à respecter les règles de sobriété budgétaire imposées par le traité de Maastricht et à emprunter sur les marchés. Pour ce service, la banque aurait reçu 300 millions de dollars de commissions, plus une partie des recettes de l'état grec, telles les taxes d'aéroports ou les recettes du loto. Comme le montage avait été effectué par le biais de transactions sur devises et non de prêts de la part de Goldman ou de JP, il n'avait pas à être enregistré comme dette. D'où la tromperie des régulateurs et des autres pays membres de l'euro.
Quand la corruption atteint de tels sommets de dissimulation, les efforts des Etats apparaissent bien vains.
Et l'on ne peut qu'être suspicieux à l'égard de la position des ministres des finances qui se réunissent aujourd'hui dans le cadre de l'EUROFIN. Les argentiers européens rejettent en effet les propositions de Barck Obama de limitation de la taille des banques et de prise des risques par ces dernières, au motif qu'elles iraient à l'encontre de la politique européenne. Mais quelle politique européenne ? celle de la fraude et du mensonge organisé ?


samedi, 13 février 2010

Comment attaquer une monnaie

Où trouver l'argent pour attaquer l'euro ? Pour leurs attaques contre les emprunts des Etats « PIGS » (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), les investisseurs ont besoin d'argent. Une denrée rare pour les entreprises mais copieuse pour les banques. Depuis dix-huit mois, celles-ci se refont une santé opulante en accordant des prêts avec un taux d'intérêt annuel de 19 % par exemple pour le crédit à la consommation en France mais à partir d'argent qui leur a été octroyé à moins de 1 % par les Banques centrales.

Cette matière première, il est bien moins intéressant pour les banques de la prêter à des entreprises qu'à des investisseurs qui vont attaquer une monnaie. En effet, les gains de ces derniers sont très probables, contrairement aux risques inhérents à l'investissement industriel, tandis que les banques sont certaines d'engranger des commissions élevées. Sur les prêts accordés d'abord ; ensuite sur les opérations à terme des investisseurs contre l'euro. En effet, dans l'« euro-bashing » auquel nous assistons depuis deux semaines, les acteurs ne jettent pas leurs capitaux directement dans la bataille. Ils parient en effet sur une baisse de l'euro en achetant, à terme, du dollar, tout en vendant, toujours à terme, de l'euro. A Chicago, le marché à terme CTFC (Commodity Futures Trading Commission) a enregistré, le 2 février dernier, un niveau record de contrats vendeurs nets de positions non commerciales. Et cette dynamique ne devrait pas s'arrêter rapidement.
L'intérêt de ce type de comportement est qu'il est presque à coup sur gagnant, à la seule condition que les attaqués accusent déjà des signes de faiblesse et c'est le cas pour les PIGS, comme pour l'Union monétaire européenne. S'il est gagnant, c'est qu'il s'auto-réalise : plus vous attaquez des emprunts d'Etat ou une monnaie en les vendant à terme, plus ils se déprécieront et plus votre gain sera élevé. Ainsi, cette semaine, les enchères des emprunts d'état portugais se sont-elles mal passé : le Portugal a dû consentir des intérêts plus élevés pour trouver des acheteurs.

Que nul ne s'étonne de voir qualifier ici d'investisseurs ceux qui spéculent sur les monnaies et les emprunts, contraignant les Etats, non faillibles, à imposer à leurs citoyens des politiques économiques restrictives en période de crise. Les stratégies employées par les hedgefunds le sont au service des fonds de pension, c'est-à-dire des caisses de retraite qui doivent verser à leurs ayant-droits des niveaux de pension garantis. En 1998, lors de la crise monétaire de l'Asie du Sud-Est, c'était Calpers, le fonds de retraite des enseignants californiens, qui avait fait ployer la Thaïlande. Aujourd'hui, est venu le tour de l'Europe.

 

jeudi, 04 février 2010

Dette grecque, dette américaine, même combat

Tandis que le sauvetage de la dette grecque souveraine (celle de l'Etat) focalise les attentions, la dette de l'Etat américain pourrait bien se retrouver sous pression. C'est que soulignait l'agence de notation des obligations Moody's mardi. Aujourd'hui, la dette souveraine des Etats-Unis bénéficie de la meilleure note, le fameux AAA (prononcer triple A). Cependant, Moody's n'exclut pas des « pressions » à long terme.

Ce réveil de l'agence connue, comme ses consors, pour son aveuglement, est intervenu après la présentation par le président Barack Obama du projet de budget pour l'exercice d'octobre 2010 à septembre 2011. Rappelons que la dette devrait atteindre 77 % du PIB américain en 2020, contre 64 % aujourd'hui, ce qui amènerait un doublement des intérêts, à 17,8 % des recettes fiscales contre 8,7 % aujourd'hui. Quant à la dette publique, elle s'élèverait dans dix ans, toujours selon les estimations de la Maison blanche, à 18 500 milliards de dollars.

Les Etats-Unis ont déjà connu des problèmes d'une ampleur presqu'égale, durant la première moitié de la décennie 80. Cependant, leur environnement était différent : l'écroulement du bloc de l'Est avait permis une décélération des dépenses militaires tandis que la puissance économique américaine semblait invincible. Aujourd'hui, les jeunes Américains  vont mourir et tuer en Afghanistan et en Irak, tandis que la Chine, à la fois premier fournisseur et premier créancier des Etats-Unis, refuse de se soumettre. En témoigne sa capacité à imposer au monde une monnaie dévaluée qui lui donne un avantage compétitif inégalé.

L'Empire américain vacille donc. Jamais une agence de notation, y compris au pire moment de la décennie 80, n'avait osé émettre des doutes sur la valeur de la dette fédérale : le budget de Barack Obama est « un premier pas, et non la solution, au problème de viabilité de la dette. (...) A moins que des mesures supplémentaires ne soient prises pour réduire le déficit budgétaire ou que l'économie ne rebondisse plus vigoureusement que prévu, le paysage des finances de l'Etat fédéral telles que présentées dans les projections pour la décennie à venir imposera à un certain point des pressions sur la note AAA. »

Toupargel engage des handicapés

Toupargel, vient de signer une convention de partenariat avec l’Agefiph, fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Le numéro 1 français de la livraison à domicile de produits frais s'est engagé à embaucher au moins 30 collaborateurs handicapés, tous métiers confondus.
Cette décision s'inscrit dans un projet lancé en 2008,
appelé « Mission Handicap » dont le comité de pilotage avait expérimenté en 2009 sur 3 sites de télévente, de téléprospection et de logistique les facteurs favorisant l’emploi de travailleurs handicapés. De son côté l'Agefiph apportera à Toupargel son expertise de développeur afin que soit structurée au niveau national la démarche de l'entreprise.

Depuis 2008, Toupargel a inscrit dans sa charte éthique son engagement pour la diversité et le dialogue social. Des accords ont ainsi été signé avec les partenaires sociaux sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences et sur l’Emploi des Seniors.