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vendredi, 22 janvier 2010

Succès de la levée de fonds de Solabios

Solabios, le producteur d’électricité photovoltaïque inscrit au Marché libre de Paris a levé 3 millions d'euros à l'issue de son offre publique du 4 novembre au 14 décembre 2009.
Les capitaux levés serviront au financement partiel de la construction de centrales de production d’énergie photovoltaïque dans le sud de la France, soit 45 000 mètres carrés répartis en des constructions dédiés à un usage agricole et industriel, et des constructions de surfaces de toitures à rénover préalablement. Soit une puissance d’installation supérieure à 6 mégawatts ou une production d’énergie supérieure à 7 millions de kilowatts heure annuels, répondant aux besoins en électricité de 6500 personnes.

Solabios Holding 2009 est une société d'investissement dans des producteurs d'électricité photovoltaïques intervenant sur des sites agricoles, commerciaux et industriels du sud de la France qui revendent ensuite leur production à EDF aux conditions de l’arrêté ministériel de juillet 2006. Les investisseurs personnes physiques peuvent alors déduire jusqu'à 25 % de leur impôt sur le revenu (article 199 terdecies-O A du CGI), dans la limite de 40 000 euros pour un couple, voire  100 000 euros. Les contribuables assujettis à l'ISF les participations que vous détenez dans la holding SOLABIOS HOLDING 2009 sont déductibles de votre base fiscale imposable, ce qui constitue un élément de rentabilité supplémentaire tout au long de votre durée d’investissement.

SOLABIOS la gérante de SOLABIOS HOLDING 2009 est inscrite sur le Marché Libre de NYSE Euronext Paris depuis mai 2009, SOLABIOS exploite à ce jour 12000 m² de surfaces photovoltaïques.

ARKEON est la société de gestion agréée par l'AMF qui est l'agent placeur.

mercredi, 20 janvier 2010

Vers une taxe des profits bancaires en France ?

Après Obama, les dirigeants politiques européens taxeront-ils les banques ? C'est ce que propose le gouvernement suédois et les premières réactions sont positives : Christine Lagarde estime « intéressant le principe consistant à mettre en place un régime d'assurance pour des risques systémiques » tandis que, pour le Ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, il s'agit d'une « proposition importante » qui pourrait être adoptée lors du prochain G20.
Rappelons que la taxe Obama s'appliquera, dès le 30 juin prochain, aux 35 établissements américains et à 15 de leurs filiales étrangères dont le total du bilan excède 50 milliards de dollars. Conçue pour pénaliser les banques à haut effet de levier, elle devrait remporter quelques 90 milliards sur dix ans, couvrant la quasi-totalité du programme TARP d'aide aux banques (117 milliards).En Europe, les banques françaises dont le modèle se fonde sur la co-existence des métiers d'investissement et de réseau ne devraient pas trop souffrir, Dexia exceptée.
Il est très probable que les dirigeants européens dupliquent la taxe Obama. Elle renflouera des Etats très déficitaires, tout en satisfaisant une opinion publique excédée de la rapidité du retour à la rentabilité de banques aidées à la fois par les contribuables et par les banques centrales. Ces dernières pratiquent depuis plus d'un an une politique de taux directeurs très bas grâce auxquels les établissements financiers ont pu reconstituer leurs marges bénéficiaires, alors que ni les particuliers ni les entreprises n'en profitent. Au contraire, le robinet du crédit reste toujours verrouillé.
Dans le même temps, cette taxe sonne comme l'aveu d'impuissance des politiques incapables de mener une véritable stratégie économique et industrielle. En ponctionnant les profits des banques, elle confortera ces dernières dans leur avarice et dans leur refus de pratiquer leur véritable métier, celui du crédit. L'économie des pays « développés » n'est pas près de se redresser durablement...


Le paradoxe de l'ISR immobilier

L'immobilier est le secteur d'activité le plus concerné par les deux Grenelle de l'environnement. Pourtant, alors que l'ISR ou « Investissement social responsable » ne cesse de s'étendre à de nouvelles classes d'actifs, le monétaire aujourd'hui après les actions et les obligations, l'immobilier semble exclu par les investisseurs ISR. Un paradoxe d'autant plus étonnant que le Private equity et la gestion de fortune intègrent désormais de façon croissante les considérations « éthiques » dans leur politique de gestion.
Les chercheurs de l'UFG-LFP, société de gestion de quelques 30 milliards d'euros, se sont donc penchés sur la question. Dans leur dernière revue, ils font précéder leur analyse d'un avertissement : « la minceur des preuves empiriques de l’intérêt financier de la démarche pour les classes d’actifs traditionnelles (voire, en ce qui concerne les obligations et pour l’heure, de leur absence totale). Cette lacune rend illusoire toute promotion quantitative de l’ISR pour les classes nouvellement concernées. »

Il n'en reste pas moins que l'immobilier, composante essentielle de la vie sociale, est le premier concerné par le dévelopement durable : il consomme 36 % de l’énergie produite dans le monde, l’industrie du bâtiment rejette près de la moitié des déchets industriels. Par ailleurs, 60 % de la population mondiale vivront en zones urbaines en 2030 tandis que 23 mégapoles regroupent déjà près de 10 % de celle-ci.
Pour appliquer la démarche ISR immobilier, l'investisseur se trouve confronté à l'importance du non-quantifiable : comportement des entreprises de construction ; consommation de surface ; transports ; insertion dans les tissus urbains, économique, social, sportif, culturel ; conditions de fonctionnement ; relations bailleur-preneur, etc... Autant d'inconnues en face desquelles pèse peu l'avantage du « green-building », dont le surcoût de construction est quantifiablement compensé par l'amélioration des cash-flows ultérieurs.

Malgré ces manques, les auteurs de l'étude mettent en avant trois arguments pour s'intéresser à la qualité ISR globale des actifs : la qualité d'actif de long terme de l'immobilier, le niveau d'une qualité globale de la bonne gouvernance des firmes et, enfin, le fait que l'immobilier est l'un des premiers vecteurs de la croissance mondiale.

Et de conclure :« Dans le domaine des valeurs mobilières, la recherche commence à produire des preuves empiriques que la raison et l’intuition ne se trompent guère en privilégiant la démarche de responsabilité. Dans l’immobilier, il va falloir en rester au stade de la conviction pour encore quelques temps. Mais les enjeux y sont tellement plus évidents que cela devrait suffire. »

mardi, 19 janvier 2010

Quels frais pour les quotas d'émission de GES

Les montants pour 2009 des frais de tenue de compte des détenteurs de quotas d’émission de gaz à effet de serre ont été publiés au Journal officiel du 31 décembre.

Révisés chaque année, ils présentent une forte hausse en 2009. Si les frais d'ouverture de compte restent inchangés à 500 euros pour les exploitants d'installation détenteurs de compte, ils triplent à 1 500 euros par compte pour les autres détenteurs . Les frais de gestion administrative restent à 300 euros par compte pour les exploitants d'installation détenteurs de comptes mais passent de 1 500 à 2 500 euros pour les autres détenteurs. Heureusement, les frais de gestion annuels sont inchangés à 0,0095 euro par quota  pour les exploitants d'installation (inchangé).

 

Canadiens et Luxembourgeois font de l'éolien en France

Boralex s'allie à Cube Infrastructure Fund pour produire deux nouveaux parcs éoliens en France.
Le parc éolien du Plateau de Ronchois (30 mégawatts) et celui du Grand Camp (10 mégawatts), dans la région Centre, porteront à 170 mégawatts la puissance du canadien Boralex dans l'éolien européen.
Cette acquisition porte la puissance de Boralex à 170 mégawatts dans le secteur éolien en Europe, sur un total de 365 mégawatts de puissance installée sur 22 sites.
La société canadienne détient déjà plus d'une douzaine de parcs en France, qu'il a développé essentiellement avec Sofiva, Innovent et VSB Energies Nouvelles. Créé en 2007, CUBE est une SIVAV luxembourgeoise dite infrastructure qui investit dans le transport, l'énergie, les communications et infrastructures et l'environnement, principalement en Europe.

 

 

Pourquoi les fonds solidaires vont grandir

A partir du 1er janvier 2010, les plans d'épargne entreprise ou PEE devront comporter un volet « fonds solidaire ». L'épargne salariale solidaire bénéficie des mêmes mécanismes d'abondement ou fiscaux que les PEE. Avec le fonds communn de placement d'entreprises solidaires ou FCPES, le salarié exprimera sa solidarité en consacrant une partie de son épargne +10 %- à des entreprises agréées solidaires. C'est pour cette raison que les FCPES sont dits 90/10.

L'épargne solidaire est encore balbutiante en France : au 30 juin 2009, ses encours atteignaient à peine 549 millions d'euros. Cette mesure, prise dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie du4 août 2008 devrait lui donner un coup de fouet.

 

Ethics renforce ses équipes et ses fonds propres

Ethics se donne les moyens de ses ambitions. En décembre dernier, les actionnaires unanimes ont voté le principe d'une augmentation de capital pour leur agence de notation extra-financière. Ce renforcement des fonds propres, ouvert jusqu'au 1er mars prochain, s'effectuera par souscription directe ou par le biais de l'ETHICS Certification Segregated Portfolio, portefeuille de Ace Alliance Fund SPC Ltd qui garantit le capital.

La société présidée par Pascal Borel s'est fait connaître par sa certification ETHICS (Ethical Integrity Corporate Standard), norme accréditée internationalement et fondée sur le principe de « tiers regard ». A l'automne dernier, elle avait renforcé son conseil en y accueillant Johan Schotte, également nommé vice-président d'ETHICS. Johan Schotte est président de sa fondation humanitaire et du think-tank international The Ace Alliance Association. Trois autres personnalités avaient également rejoint le conseil : Jean-Jacques Miauton, dirigeant de Swiss Madness Solutions et président de RAK Composites, Patrick Sulzer, directeur de la société de conseil EBC Management, basée à Dubaï, et Nicolas Leuba, ancien dirigeant de Honegger.

D'autres agences de notation extra-financière pourraient augmenter leur capital dans les prochaines semaines : face à la demande des entreprises, il leur faut de nouveaux moyens en hommes.

Les piles au lithium de Saft aux Etats-Unis et en France

Spécialiste de la fabrication de batteries nickel-cadmium, Saft s’intéresse de près aux marchés des véhicules propres et du stockage des énergies renouvelables, et ainsi aux piles batteries lithium-ion.
aussi la société utilisera-t-elle les 119,6 millions d’euros tirés de son augmentation de capital récente pour financer deux usines de productions de batteries Li-ion, aux Etats-Unis. Basée à Jacksonville en Floride, la première produira en grande série les batteries Li-ion pour véhicules militaires hybrides, l’aviation, les réseaux intelligents, les réseaux télécoms et le stockage des énergies renouvelables. D'un coût de 200 millions de dollars, sa construction a bénéficié d'une subvention de 95 millions de dollars de la part du ministère américain de l'Energie.
Située dans le Michigann, la seconde usine sera détenue à part égale avec Johnson Controls. Ici aussi, l'investissement, d'un montant de 300 millions de dollars, sera supporté pour moitié par le ministère américain de l'Energie.

lundi, 18 janvier 2010

La responsabilité sociale, en Chine aussi

En Chine aussi, la responsabilité sociale des entreprises commence à s'étendre. Le 4 décembre dernier, est paru le rapport sur le reporting RSE en Chine pour la période 2001/2009. Selon cette étude, les rapports annuels des sociétés cotées incluent cette année 3,44 fois plus des données environnementales, sociales et de gouvernance qu'en 2008.
Une bonne nouvelle donc, même si les questions de fond demeurent : absence de syndicalisme, faiblesse du coût de la main-d'oeuvre et atteintes à l'environnement.

 

 

Bientôt une Autorité commune aux assureurs et aux banques

L'Autorité de contrôle prudentiel verra finalement le jour. Actée par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008, elle regroupera la Commission bancaire, l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam), le Comité des entreprises d'assurance (CEA) et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI). Le ministre de l'Economie Christine Lagarde en présentera l'ordonnance mercredi en Conseil des ministres.
Cette autorité de contrôle et d'agrément commune aux secteurs de la banque et de l'assurance sera présentée mercredi en Conseil des ministres, a indiqué vendredi la ministre de l'Economie Christine Lagarde. Elle sera présidée par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer et vice-présidée par une personnalité du monde de l’assurance. Jean-Philippe Thierry, ancien président des AGF serait pressenti.
Une victoire pour Christine Lagarde qui a dû s'imposer face à l'intense lobby des assureurs et banquiers, hostiles à une tutelle commune.
Souhaitons à l'ACP une efficacité plus grande que celle des organismes qu'elle regroupera, dont l'aveuglement a participé à la crise actuelle.

Rumeurs d'offre de GDF Suez sur International Power

GDF Suez lancera-t-il une offre sur le britannique International Power? Tandis que la demande de pétrole reste stable (+ 1,7 % en 2010 selon l'Agence internationale de l'Energie), les rumeurs de fusions ou rachats dans l'énergie nucléaire ou gazière ne cessent de monter.
Coté à Londres, International Power est un générateur issu d’une scission d'avec National Power qui a depuis été racheté depuis par l'allemand RWE. Il présente pour le groupe français l'avantage d'être très diversifié à l'étranger : sa capacité brute, supérieure à 32,3 gi5,7 %gawatt, se décline pour 20% aux Etats-Unis, près de 30 % en Europe (essentiellement le Royaume-Uni), près de 25 % au Moyen Orient, et le reste au Pakistan et en Australie. La complémentarité avec les actifs de GDF Suez est donc optimale pour ce dernier.
Deux obstacles se dressent devant la stratégie de Gérard Mestrallet. Celui-ci excluant toute offre inamicale, il lui faudra obtenir l'accord du conseil d'International Power. Ensuite, il lui faudra trouver les financements. L'Etat français détenant 35,7 % du capital (plus les 1,7 % détenus par la Caisse des Dépôts, et le groupe Bruxelles Lambert 5,3 %), il ne voudra pas diluer sa participation. GDF Suez devra donc payer son offre en actions, utilisant ses 45 millions de titres en auto-contrôle. Par ailleurs, il dispose d'actifs d'autant -38 % Fluxys et 24 % dans Elia- plus aisément cessibles que la Commission européenne les voit d'un mal oeil, en raison de sa préférence pour l'autonomie totale des réseaux de distribution d'énergie.
A la Banque Rothschild de faire passer le schéma, autant auprès des conseils d'IPR que de l'Etat français, avant les marchés financiers.

vendredi, 15 janvier 2010

Panasonic se lance dans la course au solaire

Après Siemens, Panasonic rejette le défi du solaire. Le géant de l'électronique et de l'électroménager veut devenir le numéro un de l'énergie solaire au Japon dès 2012-13 puis, trois ans plus tard, se hisser parmi les trois premiers mondiaux.
Pour y accéder, le groupe dirigé par Fumio Ohtsubo s'appuiera sur les compétences photovoltaïques de sa filiale Sanyo et sur son réseau de distribution. Décidément, les choses vont vite. Ce n'est que le 19 décembre dernier que Panasonic a racheté Sanyo, superbe pépite : ce japonais a mis au point des technologies photovoltaïques très en avance, fondées sur les cellules HIT, les plus rentables aujourd'hui.

 

jeudi, 14 janvier 2010

Areva va réviser son offre EPR

Après une année difficile, Areva tente de rebondir. Le constructeur de réacteurs nucléaires français a subi, tout au long de 2009, une série d'échecs : retards et mise en cause judiciaire dans l'affaire de la construction de l'EPR finlandais, perte du contrat record, de l'ordre de 20 milliards de dollars, des Emirats arabes unis qui lui ont préféré le consortium coréen, sans oublier les attaques ad nominem menées par le gouvernement contre sa présidente Anne Lauvergeon...

2010 heureusement commence mieux. D'abord, la société a signé avec FNEG (Fresno Nuclear Energy Group), une lettre d'intention actant leur coopération dans le développement du projet de un ou deux EPR près de Fresno, en Californie. L'année en cours sera consacrée à l'étude d'implantation de l'EPR, d'une puissance supérieure à 1 600 mégawatts.
Ensuite, Areva va renforcer ses fonds propres et sa trésorerie. Une première augmentation de capital, entre 2,5 et 3 milliards d'euros, pourrait intervenir dès cette année et lui permettre, du même coup de racheter à Siemens ses 34 % dans Areva NP. D'ici 2012, la société contrôlée à 90 % par l'Etat français aura levé 9 milliards. Les capacités d'autofinancement seront également renforcées par les prochaines cessions de ses positions dans Eramet et STMicroelectronics.
Ensuite, la direction commence à réfléchir à son offre de réacteurs nucléaires. Son objectif de 60 réacteurs vendus d'ici 2020, dont 45 EPR, est plus que compromis. A ce jour, 4 EPR seulement ont été commandés : 1 en France, 1 en Finlande et 2 en Chine. Aussi la direction devrait-elle le réviser et l'adapter à la demande mondiale, plus chercheuse de réacteurs « simples », type CPR.

 

 

mercredi, 13 janvier 2010

16 centres de R&D sur l'énergie en Chine

Le Bureau national de l'énergie en Chine, ou NEB, vient d'homologuer 16 centres de R&D sur l'néergie. Les projets portent sur le nucléaire à base de zirconium, sur les systèmes digitaux de contrôle des stations nucléaires, sur les éoliennes, sur l'énergie maritime et sur les transmissions de courant à voltage élevé.

Depuis 4 ans, la Chine investit à marches forcées dans les énergies renouvelables, tant au niveau national que des régions. Ainsi, Pékin est très ambitieuse dans le solaire, la municipalité devant investir dans 6 projets solaires majeurs d'ici 2015 : d'une ampleur de 20 000 kw, le premier est fondé sur les toits photo-voltaïques, le second sur une usine solaire de 50 000 Kw, le troisième équipera un campus, le quatrième fournira de l'eau chaude, l'avant-dernier concernera l'agriculture tandis que le dernier servira à l'éclairage. Au total, l'économie représentée par chacun des six projets atteindra 900 000 tonnes de charbon.

 

mardi, 12 janvier 2010

Shanghaï livre le nom des pollueurs

721 compagnies opérant en Chine sont accusées de violations à l'environnement. Le bureau régional de l'environnement de Shanghaï ou Shanghai Environmental Department vient en effet de publier sa seconde liste de sociétés voyoux. La première, qui comportait 420 sociétés, était sortie le 5 juin 2009, journée mondiale de l'environnement.

Dans cette seconde liste, 151 firmes, appartenant pour la plupart au secteur agro-alimentaire, sont contrevenues aux règles de maîtrise de la pollution par gaz et 27 aux lois sur le contrôle des déchets. La majorité -52 % %- est citée pour ne pas avoir mis en place de systèmes efficaces de protection de l'environnement, tandis que 159 sociétés ont sali l'eau.

Que faut-il penser de la publication de cette liste noire ? Pas grand chose. Régulièrement, les autorités publiques chinoises publient des listes de « criminels économiques » dont les noms apparaissent pour des raisons de luttes de pouvoir et qui sont rarement sanctionnés.

lundi, 11 janvier 2010

Le programme de la Chine pour l'automobile électrique

D'ici 3 ans, la municipalité de Pékin utilisera 5 000 véhicules roulant aux nouvelles énergies. Selon le quotidien Beijing Youth, le ministère de la Science et de la Technologie a identifié 10 villes chinoises qui participeront à un programme test d'utilisation des véhicules nouvelle génération.

Cette initiative s'inscrit dans la loi du 1 juillet 2009, dite « New Energy Automobile Manufacturers and Products Access Management Rule ». Elle a défini les véhicules de nouvelle énergie : hybrides, à batterie électrique, à cellule électrique ou hydrogène. Surtout, elle a invité les entreprises du secteur à créer un pôle commun de recherche et développement afin d'éviter une concurrence contre-productive. Une commission sera chargée de de définir les différentes étapes de création de ces nouveaux véhicules puis d'adopter les plans de développement les plus efficaces.

Parmi les constructeurs les plus en pointe dans ce domaine, SAIC Group (Shanghai Automotive Industry Corporation Group) va investir dans quarante-et-un projets de production de véhicules hybrides et électriques.

 

vendredi, 08 janvier 2010

Réchauffement ou changement climatique

En ces temps hivernaux, la thèse du réchauffement climatique en Europe continentale fait sourire les esprits forts. Pour notre part, nous ne sommes convaincus ni la réalité du réchauffement ni de l'impact des activités humaines sur ce dernier. Ces hypothèses restent encore à être validées : en matière scientifique, une vérité doit être soumise à critique tant qu'elle n'est pas reconnue par tous comme vraie et utile.
En l'espèce, aucune preuve irréfutable n'a été apportée quant au partage de « responsabilité » entre les activités solaire et humaine ni quant au réchauffement de la Terre, qui doit se mesurer sur une longue échelle.
En revanche, un fait est avéré, celui du bouleversement climatique. Depuis plus de vingt ans, le nombre et l'ampleur des catastrophes naturelles s'accroît inexorablement, la pause observée l'an dernier ne pouvant être extrapolée : on a compté « seulement » 10 000 victimes de catastrophes ntaturelles, contre 75 000 en 2008.
C'est contre ce déréglement climatique et contre les pollutions générées par l'activité humaine, tant à l'égard de la nature que de la santé humaine qu'il faut réagir.

jeudi, 07 janvier 2010

Etats généraux de l'industrie : l'urgence d'une dynamique

Cruel, le rapport d'étape sur les États généraux de l'industrie, lancé le 3 septembre 2009 par Nicolas Sarkozy...
Remis à Christian Estrosi le 5 janvier, « Il confirme le recul de la position de l’industrie française en Europe. La part de la valeur ajoutée industrielle française dans celle de la zone Euro n’a cessé de chuter depuis plus de dix ans pour se situer aujourd’hui autour de 14 %, alors que celle de l’Allemagne est restée stable à plus de 35 % ».
Pas de catastrophisme cependant : « L’industrie peut contribuer à deux niveaux : d’une part en réduisant ses propres émissions, […], d’autre part et surtout en élaborant des nouveaux produits et de nouvelles solutions ».

Les auteurs du rapport pointent l'essor des nouveaux marchés que sont l'éco-conception et l'éco-production et l'arrivée prochaine de nouveaux produits, tels les véhicules décarbonés, les nouveaux modes de propulsion, l’habitat nouvelle génération et les énergies renouvelables.
Pour ne pas rater ce virage industriel, ils soulignent que cette mutation vers une industrie durable nécessiter « une véritable dynamique d'investissement et d'innovation ». Aux intervenants des prochains ateliers de faire des propositions véritablement innovantes.
Rappelons qu'ils se tiendront le 15 janvier, pour l'accès aux financements, le 21 janvier pour l'innovation et l'entrepreunariat, le 22 janvier pour l'industrie de la santé.
De leurs conclusions, attendues pour la mi-février, dépendra la répartition des 17 milliars d'euros consacrés à l'industrie dans le cadre de l'emprunt national.

STM va dans le photovoltaïque

Quoi de commun entre STMicro et le solaire ? pas grand chose si ce n'est la certitude chez les dirigeants du numéro 5 mondial des semi-conducteurs qu'il s'agit là d'un marché porteur.
STMicro s'est donc immiscé dans le partenariat conclu entre l'italien Enel Green Power et le japonais Sharp pour créer la société commune Numonyx. Concrètement, cette joint venture regroupe les trois industriels à égalité (33,33 % chacun). La participation de STM s'effectuera sous forme d'un apport en nature, celui de son usine de Catane en Italie, tandis que les deux autres partenaires injecteront chacun 70 millions d'euros. Associé à quelques 110 millions d'euros de subventions italiennes, cette injection de capitaux permettra de construire une usine d'une capacité de 160 mégawatts au départ, puis 480 MW à terme.

mardi, 05 janvier 2010

Carbone-Lorraine et Degrémont dessalent la mer australienne

Carbone-Lorraine, Degrémont et Thiess dessaleront la mer australienne près de Melbourne. Confrontée à une sécheresse historique, l'Australie multiplie les projets. Celui-ci regroupera des intervenants français -Carbone pour les filtres sous pression, par le biais de sa filiale chinoise Xianda, et Degrémont pour le traitement de l'eau par osmose-, australiens -Thiess pour la construction de l'usine et Macquarie pour le financement.
D'autres commandes devraient suivre pour Carbone-Lorraine qui, du coup, a construit près de Shanghaï un site industriel de production. D'une superficie de 100 000 mètres carrés, cette usine fonctionne depuis un mois.