09081958

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 06 octobre 2009

Total se retire des sables canadiens

Total reporte ses projets de sables bitumeux au Canada. Une bonne nouvelle pour l'environnement ! La région d'Alberta est devenue, ces dernières années, un eldorado pour les pétroliers en raison de ses étendues de sables bitumeux. Cependant, l'extraction de l'huile y est bien plus coûteuse qu'en off-shore ou en Afrique et au Moyen-Orient ; la baisse des cours du brut autour de 65 dollars a donc incité les dirigeants du pétrolier français à reporter leur projet de Joslyn qui nécessitait quelques 8,4 milliards de dollars américains. La rentabilité n'est possible qu'avec des prix durablement supérieurs à 80 dollars américains. La décision finale serait prise vers la fin de 2011.

Du nucléaire chez les Emirats arabes unis

Les Emirats arabes unis vont investir plus de 40 milliards de dollars dans le nucléaire civil. Le troisième producteur de pétrole du golfe Persique, après l'Arabie saoudite et l'Iran, vient de voter une loi-cadre pour leur programme de développement d'énergie nucléaire civile. Un organisme indépendant, le « Federal Authority of Nuclear Regulation » sera chargé de choisir le consortium de constructeurs de centrales et les distributeurs ainsi que de fixer les prix de l'électricité. Le FANR sera dirigé par William Travers, un Américain ancien conseiller de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Les centrales devront fournir le tiers des besoins en électricité des 7 émirats -Abou Dabi, Afman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras-el-Khaïmah et Oumm-al-Quaïwaïn. Pour ce contrat estimé à 41 milliards de dollars, trois consortiums seraient en lice. Le français regroupe Areva, EDF, GDF-Suez et Total. L'alliance nippo-américaine unit General Eletric et Hitachi. Enfin, le troisième consortium comporte les coréens Korea Electric Power, Samsung et Hyundaï et l'américain Westinghouse.

lundi, 05 octobre 2009

EDF au coeur des enjeux nucléaires en Italie et au Royaume-Uni

EDF veut vendre son nucléaire en Italie comme au Royaume-Uni. De l'autre côté de la Manche, il vient de confirmer qu'il recherche des partenaires pour construire 4 réacteurs nucléaires. Des partenaires riches de préférence : pour ces réacteurs qui seraient du type EPR, 3,5 milliards d'euros sont demandés par le constructeur français.
De l'autre côté des Alpes, les choses sont plus compliquées. EDF, deuxième du marché électrique italien derrière Enel, veut rester en Italie qui, comme l'Allemagne, devrait revenir vers le nucléaire. Or, EDF y est présent par le biais d'une participation directe et indirecte de 50,1 % dans Edison, énergéticien dont les activités se partagent pour un tiers dans le gaz (dont une position dans le champ égyptien d'Aboukir, au nord d'Alexandrie) et pour deux tiers dans l'électricité. La compagnie italienne A2A, co-actionnaire de Edison avec EDF, a annoncé ce week-end l'ouverture de discussions avec ce dernier sur l'avenir d'Edison. Cela ne signifie pas que EDF sera contraint de se désaisir de sa part dans Edison mais, plus probablement, qu'il devra s'y renforcer. Problème : le coût. Les 50,1 % qu'il détient dans Edison sont valorisés autour de 6 milliards d'euros. Pour financer le rachat de tout ou partie des actions de A2A, EDF devra céder certaines de ses participations. Et pourquoi pas son réseau anglais de distribution d'électricité ?

vendredi, 02 octobre 2009

Le gaz et le nucléaire, enfants chéris des Franco-Belges

GDF-Suez gagne sur les deux tableaux du nucléaire et du gaz.
En Belgique, le gouvernement s'est déclaré favorable à l'allongement à plus de 40 ans de la durée de vie des centrales nucléaires belges. En France, les tarifs du gaz seront inchangés, bien que la stricte application de la formule tarifaire eût dû entraîner une baisse des prix de 3,5 %.
Du pain béni pour l'opérateur franco-belg même si les négociations seront sans doute dures avec Paul Magnette, le ministre belge du climat et de l'énergie. La création de valeur ainsi créée par l'extension de l'exploitation des centrales Doel 1, 2 et Tihange 1 devrait être en effet fortement taxée.

 

La Cie Edmond de Rothschild déjà promue pour son ISR

A la Cie Financière Edmond de Rothschild, les choses vont vite et bien. La société de gestion était en retard dans l’ISR (investissement social responsable). Aucune offre avant juin 2009, lorsqu’elle décida de transformer son fonds d’actions Saint-Honoré PME en Saint-Honoré SRI.  Trois mois plus tard, ce fonds reçoit le label ISR de Novethic (voir les notes des 29 et 30 septembre).
Cette reconnaissance s’adresse à une petite équipe de 5 personnes également responsables de la gamme des fonds Ecosphère, investis essentiellement dans les énergies alternatives ou la lutte contre l’effet de serre. L’univers d’investissement de Saint-Honoré SRI est cependant beaucoup plus large : on trouve dans le portefeuille des lignes Allianz, BMW, GlaxoSmithline ou Vinci.

Les analystes travaillent de façon autonome. Même s’ils s’inspirent des études ou travaux des agences de notation extra-financière, ils ne les suivent pas aveuglément. Les stratégies ISR suivies sont celles du best universe et best in effort. Aucune stratégie d’exclusion, si ce n’est à la demande de tel ou tel investisseur. Quant aux 4 grands critères de la grille d’analyse –environnement, social, gouvernance et parties prenantes (clients, droits de l’homme, anti-concurrence…)-, leur pondération dépend du secteur des sociétés.
Un seul regret : ce fonds est destiné essentiellement aux institutionnels, toujours friands d’ISR.

L’ISR pour le grand public ? HSBC met la charrue avant les boeufs

Pour la première fois en France, un réseau bancaire annonce sensibiliser ses clients et le grand public à l’Investissement social responsable. HSBC, le groupe sino-britannique qui a repris les réseaux de l’ex-CCF, annonce qu’il « propose une gamme de solutions d’épargne « développement durable » diversifiée sur toutes les classes d’actifs et crée une Planche Deyrolle pour l’Avenir sur le thème de l’ISR.
Très intéressant en termes de marketing, cette affiche « ISR » qui sera proposée aux écoles. En revanche, lorsque l’on veut en savoir plus sur l’offre de fonds « développement durable », rien sur le site « hsbc.fr » auquel renvoie le communiqué de presse : aucune entrée dans les pages « gammes d’OPCVM ». Et lorsque l’on tape « développement durable » dans le moteur de recherche, 78 entrées mais rien sur les fonds dans la première page de la recherche…
Dommage pour un établissement dont l’engagement pour le développement durable ne peut être nié...